Uwe LULIS décide de faire du GRAVE DIGGER sans Chris BOLTHENDAL, mais avec un clone de Matt BARLOW au micro. Donc au menu : Gros riffs poilus et chœurs de bûcherons avinés.
Mais tous les titres sont flingués par des narrations a cappella interminables (environ 2 minutes de causerie à chaque chanson). Les acteurs en font des caisses, avec des accents surréalistes et une prononciation digne d'élèves de 5ème redoublants.
Et comme si le rythme n'était pas assez lent comme ça, le groupe a mis l'accent sur des mid-tempos pesants, tout en ambiances. Du coup, ça ne décolle jamais (très peu de variation de tempo, riffs radotés jusqu'à l'écœurement, refrains poussifs) et SEIFERT, pour nous faire croire qu'il est à fond dans son personnage, surjoue à un point insupportable, en multipliant les "Oho", les montées suraigües crispantes et les lignes de chant plaintives.
C'est bien de vouloir donner dans le concept ambitieux, mais encore faut-il avoir les épaules suffisamment solides. Hein, Uwe ?
Vous voulez un bon album-concept sur McBeth ? Allez réécouter « Thane to the Throne » de JAG PANZER.