Des riffs à la DEATH (certes ralentis) et un chant Heavy : difficile d’emblée d’ouïr judicieusement cet ovni. Chuck veut se surpasser (cela dit, il avait déjà mis la barre à son maximum : fondateur d‘un genre, c'est déjà exceptionnel, nan ? ) en proposant une fusion des genres complexe et légère à la fois !

Bien lui en pris car, à l’instar de sa maladie fatale en devenir, sa créativité explose et son univers progresse en repoussant les limites établies en ce temps-là ! Entre Progressif, légèrement teinté de Jazz et plongeant dans le Power tout en maintenant les bases qu’il a instaurées au sein du Death, je dirais qu’il faut appréhender cet album en tant que connaisseur des genres et de la difficulté d’y voir cohabitations autrefois conspuées !

Très varié, cet opus démontre un savoir-faire hors pair et une vision musicale libératrice des carcans tant affectionnés. Beaucoup de colorisations façon DEATH qui, non pas se ramollissent mais, bien au contraire - proposent une qualité sonore jamais présentée avant.

Un voyage tourmenté, dur rythmiquement dont le chant tranche avec bienveillance. Au final ? Une véritable perle musicale au sein du Metal avec des innovations qui continueront de diviser les passionnés que nous sommes.

P.S. : le dernier titre, éponyme de l’album, me donne à chaque écoute des frissons : il mourra 2 ans plus tard et son texte devient plus que visionnaire : réel !!!

Tu nous manques Chukky, vraiment.