En 2005, CHIMAIRA nous fait le coup de l'album éponyme à la pochette noire épurée (oui, avec du jambon si vous voulez !). Du genre « On remet les compteurs à zéro, vous allez voir ce que vous allez voir ! ».

On a vu, et on a surtout entendu... un chanteur braillard au possible, qui met toute la conviction dont il dispose dans des parties vocales sévèrement hargneuses, convaincantes sur quelques morceaux mais vraiment gonflantes sur toute la durée d'un album (près d'une heure, ici). Mais c'est le style (Metalcore ?) qui veut ça, paraît-il...

C'est bien le principal reproche que je fais à cet album, par ailleurs excellent : gros son (et mixage signé Colin Richardson, s'il vous plaît), batteur très carré, précision chirurgicale des guitares, jolis soli qui aèrent bien les morceaux (même s'ils font un peu trop facilement penser à ceux de Kirk Hammett !), samples et bruitages assez discrets mais qui ajoutent une certaine ambiance. Sans oublier des compositions qui tiennent sacrément bien la route.

À noter sur l'édition "limitée", un second CD avec principalement des titres live plus anciens qui bénéficient d'un très bon son !