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2005 Starbreaker
 

- Membre : Tnt, Last Tribe, Magnus Karlsson's Freefall, The Ferrymen
- Style + Membre : Primal Fear

STARBREAKER - Starbreaker (2005)
Par THE MARGINAL le 1er Mai 2005          Consultée 6404 fois

Starbreaker, Starbreaker, voyons voir... Mais bien sûr, c'est le titre d'une chanson de Judas Priest qui, de mémoire, figurait sur l'album "Sin after sin". Starbreaker est également le nom du projet réunissant Tony Harnell(chanteur de TNT), le guitariste Magnus Karlsson(Last Tribe), le bassiste Fabrizio Grossi(qui a joué avec Steve Vai) et le batteur John Macaluso(qui a joué avec plusieurs pointures). Ce projet a donc des allures de super groupe et, sur le papier, parait alléchant. Oui, mais est-ce que la mayonnaise va prendre musicalement sur ce premier album ?

Et bien, à l'écoute de cette galette, on est tenté de répondre par l'affirmative, et même après une seule écoute. Après plusieurs écoutes, les bonnes impressions se confirment. Starbreaker, c'est du costaud. Sur le plan musical, ce super groupe navigue plutôt dans les eaux du metal mélodique et bénéficie d'une grosse production(signée Fabrizio Grossi).

D'entrée de jeu, Starbreaker place la barre très haut avec "Die for you". Après une intro étrange prolongée par quelques mélodies orientales, la chanson se fait plus mordante, plus "in your face" par l'intermédiaire des riffs tranchants et d'une rythmique dechainée. De plus, la voix de Tony Harnell est impériale et le refrain de très haute volée. Il n'y a pas à dire, cette "dream team", c'est du solide. Et cette impression se confirme avec "Lies", un mid-tempo très arrangé alternant couplets mélodiques et grosses montées d'adrénaline sur le refrain, heavy à souhait et incroyablement fantastique. J'imagine déjà la tuerie que ce serait en live ! On enchaine sans transition avec "Break my bones" qui, après une intro aux riffs crunchys, calme le jeu sur les couplets avant de mieux rugir sur le refrain. "Crushed" a été composé plus ou moins dans la même veine, mais tend davantage vers le hard mélodique des 80's. On calme le jeu avec la power-ballad mélancolique "Days of confusion", gorgée de piano et appuyée par un refrain surpuissant et intense. Sur ce titre, Tony Harnell est à créditer d'un superbe travail vocal et transmet à merveille les émotions. "Transparent" se rapproche un peu de ce qu'a fait TNT sur son dernier opus.

La deuxième partie de l'album nous permet de faire plus ample connaissance avec des titres comme "Light at the end of the world", un mid-tempo à la fois heavy et mélodique et qui voit quelques notes de piano se promener occasionnellement, "Cradle to the grave" qui est plus heavy qu'à l'accoutumée, "Underneath a falling sky" qui est un des temps forts de l'album avec son intro au piano, ses changements de tempo et son refrain ultra-catchy, "Turn it off" sur lequel la section rythmique virevolte littéralement, l'instrumental travaillé "Dragonfly" qui permet à chaque musicien de s'en donner à coeur joie, même s'il a quelques longueurs et peut apparaître comme répétitif sur le final, et enfin "Save yourself", plus typé up-tempo et dégageant un sentiment d'urgence.

Hola, j'allais oublier de parler du titre caché de l'album posté tout à la fin: il s'agit tout simplement d'une version acoustique de la power-ballad "Days of confusion". Cette version est assez agréable à entendre et on note que la section rythmique a disparu.

Finalement, Starbreaker a réussi son pari. Cet album ets en béton et la production moderne le sert à merveille. On remarque surtout que chaque instrument est remarquablement mis en valeur. La seule chose sur laquelle on pourrait chipoter, c'est la linéarité des chansons: sur la plupart d'entre elles, la guitare est en retrait sur les couplets avant de tout dévaster sur les refrains (sur ce point, cet album me fait penser au travail qu'avait accompli Tesla sur son dernier album "Into the now"). De plus, on peut eventuelleemnt regretter l'absence d'un titre heavy-speed qui explose tout sur son passage. Enfin bon, ces defauts sont quand même mineurs et, dans l'ensemble, les compos de l'album sont très solides. Maintenant, reste à savoir si ce side-project donnera une suite à cet album très prometteur.

Veritable note: 4,5/5

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Par THE MARGINAL




 
   THE MARGINAL

 
  N/A



- Tony Harnell (chant)
- Magnus Karlsson (guitare, claviers)
- Fabrizio Grossi (basse)
- John Macaluso (batterie)


1. Die For You
2. Lies
3. Break My Bones
4. Crushed
5. Days Of Confusion
6. Transparent
7. Light At The End Of The World
8. Cradle To The Grave
9. Underneath A Falling Sky
10. Turn It Off
11. Dragonfly
12. Save Yourself
13. Days Of Confusion (acoustic Version)



             



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