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David Lee ROTH - Skyscraper (1988)
Par DARK BEAGLE le 28 Juillet 2023          Consultée 595 fois

Il serait intéressant de pouvoir « entrer » dans la tête de certaines personnes pour savoir comment elles pensent. Pour David Lee Roth, dans les années 80, nous risquions fort de trouver un singe juché sur un ballon avec un maillot de bain deux pièces en train de jouer des cymbales. Ce qui m’intéresse surtout, c’est l’emploi de ce claviériste à plein temps, Brett Tuggle, que l’on retrouve sur ce "Skyscraper" qui prend un virage singulier après la déferlante Rock’N’Roll de "Eat’Em And Smile". Là, chacun est libre d’extrapoler, mais VAN HALEN avait sorti "5150" la même année, avec ses synthés mielleux et il avait caracolé en tête du Billboard quand, en toute objectivité, l’album de DLR était meilleur. Lui a-t-il été conseillé de calmer le jeu, a-t-il eu cette idée par lui-même ou est-ce pour coller aux standards de l’époque et continuer à conquérir MTV ? Il faudrait poser la question au principal intéressé, mais il n’est pas toujours bon de titiller certains points sensibles.

Quoiqu’il en soit, DLR marque le pas sur ce disque. Cela reste encore très correct – vu le niveau des musiciens qui l’entourent, cela aurait été indécent que cela ne soit pas le cas – mais il a quelque chose de bien moins définitif que "Eat’Em And Smile" qui restera à jamais sa grande œuvre en solo. De très bons morceaux émergent, comme l’imparable "Knucklebones", ouverture bien endiablée, l’improbable "Hot Dog And A Shake" qui déménage bien comme il faut, ou encore "Damn Good", balade acoustique sur laquelle le blond chanteur n’en fait pas des caisses – et que ça fait du bien un peu de sobriété parfois ! Mais à côté, il y a des titres plus dispensables, voire lorgnant un peu trop du côté de VH (sérieux, "Bottom Line", c’est super efficace, mais ça fait un peu resucée de "Hot For Teacher", rien que la section rythmique sonne comme du Alex Van Halen/Michael Anthony). "Just Like Paradise" est très efficace, mais au final, cela reste un titre sans grande émotion et "Stand Up" n’est pas ce que le groupe aura pondu de mieux.

Ici, la personnalité fantasque de David Lee Roth semble un brin moins affirmée que sur l’opus précédent, le disque est presque trop sage parce que trop lisse. Rien n’est catastrophique, mais si chaque morceau semblait servir de tremplin pour le suivant sur "Eat’Em And Smile", ce n’est pas le cas ici. Il y a dix minutes de différence entre les deux albums et cela suffit pour que "Skyscraper" ait moins de corps, qu’il aligne plus de faiblesses. Le format d’une demi-heure semble vraiment l’idéal pour ce frontman qu’est David Lee Roth et cela se constatera encore mieux sur "A Little Ain’t Enough" qui sera bien trop long pour l’artiste, qui y montrera clairement ses limites. "Skyscraper" reste néanmoins un bon album, mais qui aurait toutefois mérité un meilleur traitement.

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   (3 chroniques)



- David Lee Roth (chant)
- Steve Vai (guitare)
- Billy Sheehan (basse)
- Gregg Bissonette (batterie)


1. Knucklebones
2. Just Like Paradise
3. Bottom Line
4. Skyscraper
5. Damn Good
6. Hot Dog And A Shake
7. Stand Up
8. Hina
9. Perfect Timing
10. Two Fools A Minute



             



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