En devenant officiellement chroniqueur sur NIME, je jurais, devant les dieux du Metal, d’honorer les albums qui ont marqué ma vie. Une façon de rendre un hommage minime à certaines formations trop méconnues. ESTATIC FEAR fait partie de ceux-là, "A Sombre Dance" étant l’un des albums qui a le plus squatté ma chaine hifi ces dernières années.

Et croyez-moi, pour qu’un CD obtienne une telle place de choix dans la forteresse imprenable qu’est ma chaine hifi, il lui faut des qualités indéniables. Je connais un bon paquet d’albums qui rêveraient de recevoir un traitement si privilégié, mais sûrement qu’ils n’ont pas la puissance émotionnelle et la beauté de cette sombre danse.

Lorsque l’on plonge dans cet univers furieusement mélancolique, difficile de ne pas s’y noyer. ESTATIC FEAR se charge de nous bouleverser en neuf chapitres et autant avouer que l’avalanche de mélodies divines fait son effet. Grâce à ces symphonies magistrales et le chant délicat de Claudia Schöftner, cet album a cette qualité certaine de pouvoir toucher un public extrêmement large qui va au-delà des frontières du Metal. Voila une perle rare, une référence dans le genre.