Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL EXTREME  |  STUDIO

Commentaires (27)
Questions / Réponses (4 / 9)
Metalhit
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1995 1 Heavy As A Really Heavy Thi...
1997 3 City
2003 Strapping Young Lad
2005 Alien
2006 The New Black

ALBUMS LIVE

1998 1 No Sleep 'Till Bedtime
 

- Style : Kunstzone, Gojira
- Membre : Steve Vai, Zimmers Hole, Testament, Tenet, Fear Factory, Dethklok, Dark Angel, Devin Townsend Project, Casualties Of Cool, Death, Devin Townsend

STRAPPING YOUNG LAD - City (1997)
Par DARK BEAGLE le 29 Décembre 2023          Consultée 1139 fois

Si dans "Orange Mécanique", la quête de l’ultraviolence semble mener à la recherche de l’hédonisme, dans "City", elle est l’expression du mal-être de Devin Townsend. Elle ressemble à un enfant en bas âge qui décharge, mais à l’échelle d’un adulte et le résultat s’avère pour le moins destructeur. Ce second opus de STRAPPING YOUNG LAD peut paraître un brin too much dans sa brutalité sourde, mais elle est essentielle ne serait-ce que pour appréhender le final de l’album, bien plus atmosphérique.

Sorti deux ans après un premier album bancal, mais offrant une cover fiévreuse du "Exciter" de JUDAS PRIEST, "City" ne confirme rien tant il fait oublier l’essai initial tant en termes de brutalité et violence que de cohésion. "City", c’est un OVNI. Le genre de disque que l’on n’attend pas, complètement hors norme, qui ne souffre d’aucune comparaison avec d’autres standards de violence. "City" n’est pas un nouveau "Reign In Blood", le discours n’est pas le même et le style diverge de toute façon.

1997, je fais écouter "Underneath The Waves" à un copain qui ne jure que par METALLICA et AC/DC. Il encaisse mal le choc et me dit que décidément, je me complais à écouter des choses horribles ; 2023, ma fille me demande de lui passer le morceau que je préfère de ce disque et elle découvre "Underneath The Waves". Elle a quatre ans, elle écoute et quand le titre en arrive à sa moitié, elle me dit que le monsieur qui chante a dû se faire très mal pour hurler ainsi. Sa perspicacité est touchante, parce qu’elle n’a pas tout à fait tort.

"City" est l’œuvre d’un gars très mal dans sa peau au moment de le composer et de le mettre en boîte, qui utilise sa musique comme un exutoire pour son mal-être. Et bon sang, je n’aurais pas aimé être dans sa tête à ce moment là. En fait, je n’aimerais pas du tout être dans sa tête, quelle que soit la période de sa vie tant que Devin est barré. Mais il a quelque chose de génial car cette violence, il la dompte parfaitement et il crée quelque chose qui se tient. Pour un profane du Metal, ce n’est que du bruit. Mais quand on prend la peine d’écouter, nous découvrons de nombreuses strates qui forment des blocs compacts et viscéraux.

Devin hurle, crie, éructe. Il n’est plus celui que beaucoup ont découvert sur "Sex & Religion" du père Vai, mais quelque part, il est toujours là, brandissant une mélodie au milieu de ce fatras de riffs et de samples, dégainant des harmonies étranges et violentes. "City" n’est pas qu’un amas de brutalité sans queue ni tête, il est précis, il monte en gamme petit à petit jusqu’à "Underneath The Waves" qui sera la déflagration finale avant que le calme ne revienne. Le calme, mais pas la sérénité. Si "Room 429" et "Spirituality" se veulent plus aériennes, le chant ne respire pas la tranquillité et toute la spiritualité qui s’en dégage est entachée de spleen éjecté comme un crachat.

"City" est le genre de chef d’œuvre auquel on adhère ou non, qui se veut étrangement introspectif même si la musique ne tend pas vers cela (ce n’est clairement pas du ANATHEMA. Ou alors avec quinze grammes de coke dans chaque narine). On peut bien entendu l’apprécier pour son aspect très primal, cette hargne de tous les instants. Sa façade si vous voulez. On peut aussi pénétrer un peu plus dans le labyrinthe de ces rues sordides et se prendre le deuxième effet kiss cool dans la gueule. C’est aussi simple que cela.

A lire aussi en DIVERS par DARK BEAGLE :


Jeff BECK
Rough And Ready [jeff Beck Group] (1971)
Got the feeling !




DOOL
Here Now Here Then (2017)
Et non, pas TOOL, mais DOOL !


Marquez et partagez



Par MEFISTO



Par JULIEN




 
   JULIEN

 
   ANIMA
   DARK BEAGLE
   MEFISTO

 
   (4 chroniques)



- Devin Townsend (chant, guitare, claviers)
- Gene Hoglan (batterie)
- Jed Simon (guitare)
- Byron Stroud (basse)


1. Velvet Kevorkian
2. All Hail The New Flesh
3. Oh My Fucking God
4. Detox
5. Home Nucleonics
6. Aaa
7. Underneath The Waves
8. Room 429
9. Spirituality



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod