Neuf studios et quatre pays…
Voilà ce qu'il aura fallu à nos Australiens de NeO pour nous proposer ce quatrième L.P, tant attendu.
Si l'artwork m'aura une fois encore giflé (j'ai de suite vu "Elden Ring", désolé mais je suis obnubilé par le studio From Software), je suis arrivé l'esprit serein dans cette entreprise.
En effet, ma confiance est totale envers ces musiciens dotés d'une maestria évidente.

L'arrivée de l'italien Martino Garattoni à la basse fretless est à mon sens un évènement marquant : l'instrument occupe une place considérable tout au long de l'album et renforce l'admiration sans borne que je voue à ces musiciens dans la pratique de la 4 cordes.
Chaque œuvre de NE OBLIVISCARIS comporte ses monuments : ici, on ne déroge pas à la règle et ce dès le "Equus" introductif de 12 minutes et 29 secondes !
Les deux voix se répondent encore et encore : le chant Death est divin avec Xenoyr, encore déroutant avec Tim Charles mais généralement associé avec son violon (et davantage de violoncelle désormais en complément en présence de Dalai Theofilopoulou).
Les breaks surprennent ("Misericorde I" un poil Jazz, Hard bluesy sur "Misericorde II"), les guitares s'envolent ("Suspyre") et le cahier des charges reste sensiblement immuable.

"Exul" semble regorger d'idées, il est toujours aussi dense comme chaque album de NEO mais moins marquant que ses ainés à mon goût. Homogène dans sa grande qualité sans pour autant susciter le même émerveillement que par le passé, il s'agit d'un (vraiment) bon album, plus posé mais moins enivrant malgré des rythmes effrénés comme à chaque fois et un chant death toujours aussi magnifique.

Note réelle : 3,5/5.