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POWER METAL  |  STUDIO

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2021 1 Sorrow Is The Cure
2022 Hell
2024 Darkness
 

- Style : Savatage
- Membre : Metalium, Firewind, Dawn Of Destiny
 

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LEGIONS OF THE NIGHT - Sorrow Is The Cure (2021)
Par DARK BEAGLE le 22 Août 2024          Consultée 672 fois

Je crois que je vous ai déjà dit que j’aimais bien écouter ce que John Duff propose en Heavy/Power Metal, même si je ne suis pas toujours à l’abri d’une incompatibilité de goûts. Quand il m’a parlé de LEGIONS OF THE NIGHT, il a commencé par me dire que c’est sombre, ce qui a suffi à éveiller ma curiosité, puis il a ajouté, mine de rien, que c’était Henning Basse qui tenait le micro. Là, je me suis remémoré les deux premiers METALIUM (enfin, surtout le premier et le morceau "Steel Avenger" du second) et ça a presque fait une madeleine de Proust et je suis allé écouter ce premier album. Mais il y a un point sur lequel je ne rejoins pas Johnny Boy.

Il parle de Power Metal, j’y vois, enfin, j’y entends surtout du Heavy à relents Progueux. Pour tout dire, j’ai eu l’impression de découvrir un HAMMERFALL dont les têtes pensantes seraient fans de SAVATAGE plutôt que de STORMWITCH et WARLORD. En même temps, Basse a commencé sa carrière aux côtés de Caffery dans METALIUM, alors que l’Américain évoluait avant tout au sein de SAVATAGE. Mais ce son lourd, cette agressivité sous-jacente, ce sentiment d’oppression, les passages au piano qui ne trompent personne, tout cela évoque bien le groupe de Jon Oliva et dans l’ensemble, c’est vraiment très bien fait.

Je me souvenais de Basse dans un registre assez aigu, capable de belles envolées lyriques, il est ici plus frontal, il ne cherche plus à atteindre certaines notes, mais il déploie une jolie agressivité qui vient faire le jeu de LEGIONS OF THE NIGHT, qui évolue en studio sous la forme de trio. Et effectivement, c’est sombre. Et surtout, cela dégage une certaine mélancolie rehaussée par ce piano qui vient s’inviter de temps en temps, comme sur l’introductif "Train To Nowhere" qui se veut assez représentatif de l’album, ou encore le title-track qui est un autre bon moment de ce disque.

Là où l’album va pécher quelque peu, c’est sur son homogénéité, les claviers n’apportant pas toujours la diversité qu’ils pourraient amener. Il y a également "Rescue Me" qui sonne de façon un peu kitsch, et qui ne parvient pas à me toucher (deuxième point de discorde avec Johnny Boy du coup). Mais pour un "Rescue Me", il y a "Walls Of Sorrow" qui compense largement et qui prend même de l’avance tant ce morceau en impose dans un découpage typique à la SAVATAGE, où le piano vient s’incruster mine de rien. De SAVATAGE, il en sera encore question avec la reprise du mythique "Sirens" en fin d’album, clin d’œil appuyé et vibrant hommage aux Américains.

Ce premier essai est franchement réussi et s’avère très plaisant. Il me reste à présent à découvrir la suite et vous pouvez être certains que je viendrai vous en parler (oh ça va, faites pas la tronche !).

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   JOHN DUFF

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Henning Basse (chant)
- Jens Faber (guitare, basse)
- Philipp Bock (batterie)


1. Train To Nowhere
2. Lie
3. Walls Of Sorrow
4. Find The Truth
5. Someday Somewhere
6. We All Walk Alone
7. Shoot And Save
8. Sorrow Is The Cure
9. Pay The Price
10. Rescue Me )
11. Sirens (savatage Cover)



             



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