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DEATHCORE SYMPHO/BLACK  |  E.P

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LORNA SHORE - ...and I Return To Nothingness (2021)
Par REMISSA le 6 Août 2023          Consultée 894 fois

Au gré de pérégrinations sur les plateformes d’écoutes de musique en ligne, voilà que l’algorithme me bascule nonchalamment et comme si de rien à la suite d’un UNEARTH un peu fade le titre éponyme de cet EP d’un groupe dont je ne connaissais qu’à peine le nom en cette journée d’été 2021 : LORNA SHORE.

À cette époque, j’ignorais donc qu’un récent changement de line-up, en la personne de CJ McCreery (à cause d’une sombre affaire d’allégations d’abus sexuels) par l’ex A WAKE IN PROVIDENCE, Will Ramos, avait eu lieu, et allait SÉRIEUSEMENT changer la donne.

À cette époque, j’ignorais également que le morceau "To The Hellfire" allait tout simplement faire exploser les réseaux sociaux, en particulier TikTok, devenir viral et propulser LORNA SHORE, malgré eux, dans les grands noms du Deathcore actuel.

Oui parce que TikTok… ben je m’en fous un peu au final, moi j’étais tranquillement avec mon "… And I Return to Nothingess", en train de décortiquer son mélange de Sympho/Blackened Death sur ses passages et arrangements harmonieux, sur ses breaks nombreux mais pas omniprésents, le solo d’une clarté et d’une ingéniosité remarquables et une ouverture finale longue, éthérée, mystérieuse…

Quitte à être absurde jusqu’au bout, j’écoute l’EP dans le désordre, avec comme enchaînement "Of The Abyss" (je ne comprendrai qu’après que l’ordre normal des chansons fait une phrase normale). Même ambiance que la précédente qui est en fait la suivante (vous suivez ?), donc même ravissement, avec en plus sur ce titre un breakdown dévastateur, où je prends mesure de l’étendue vocale de notre cher Will Ramos.

Vient finalement le début, avec "To The Hellfire". Approximativement la même structure que les précédents titres décrits, mais quelque chose se passe. Tout est juste et millimétré, chaque pièce de ce morceau a été créée pour fournir des frissons et de la surprise. Le riff est imparable, les arrangements orchestraux mêlent inquiétude et solennité, les paroles sont élaborées, telles les fondations de l’édifice, du monument qui est en train d’être érigé. Will Ramos donne une pure leçon de l’étendue de ce qu’un chant saturé peut fournir, à grand coups de growls, snarlings, pig squeals, jusqu’à l’écœurement, non pas du trop-plein d’informations, mais de savoir qu’il ne sera qu’au mieux imité, si ce n’est singé. Le break final est anthologique, il n’y a rien de plus à ajouter.

Écoutez cet EP, mais dans l’ordre s’il-vous-plaît, ne soyez pas idiot comme je l’ai été.

Note maximale, dix-huit minutes inégalables dans la discographie du groupe.

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   (4 chroniques)



- Adam De Micco (guitare lead)
- Austin Archey (batterie)
- Andrew O'connor (guitare rythmique, basse)
- Will Ramos (vocaux)


1. To The Hellfire
2. Of The Abyss
3. ...and I Return To Nothingness



             



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