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BRUTAL DEATH METAL  |  STUDIO

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2011 Annihilation Of Races

THIRST OF REVENGE - Annihilation Of Races (2011)
Par DARK MORUE le 20 Novembre 2011          Consultée 3185 fois

Hop, THIRST OF REVENGE, toute nouvelle One-Man-Killing-Machine fraîchement débarquée, comme le disent les Américains. Sauf qu'en fait le monsieur nous vient cette fois de Madrid, alors on oublie tout ça. Alors alors... Il nous raconte quoi le sticker promotionnel ? "For fans of DISAVOWED, HUMAN MINCER and... DISGORGE". Euh ouais si tu veux. Un groupe dont tout le monde se fout, un de la même nationalité et un connu qui n'a rien à voir. Bravo.

Bref, notre Carlos Meijas nous a concocté quoi pour son deuxième album et demi ? Un bon rail de Brutal Death parfaitement lisible, propre et brutal. Le tout orné d'une pochette magnifique d'un artiste dont j'ai jamais entendu parler et dont mes recherches sur son œuvre restent infructueuses (Enrique Prieto... personne ?), mêlant le bestial organique à l'apocalypse illuminée, bien représentative du contenu.
Car si on démarre par une intro massive, électrique et plombée, prenant chaque seconde en ampleur jusqu'à exploser en une poignée de notes claires et plaintives, le nuage pestilentiel final annonce la déflagration que sera le premier véritable morceau. THIRST OF REVENGE blaste, cogne et arrache les cheveux. Mais la brutalité n'est ici pas une finalité.

Oui, c'est un comble mais les groupes solitaires ont actuellement tendance à supplanter bien des formations complètes. Devant cette recrudescence de combos bas du front s'entre-clonant à n'en plus finir, un bon petit album comme ça fait le plus grand bien.
La recette magique ? On mise tout sur la qualité des riffs et non sur le guttural brutal blast. Et là, notre Carlos est une véritable machine de guerre à ce niveau. Toujours un petit truc qui fait qu'on accroche, avec le fantastique titre éponyme de près de 6 minutes pour apogée, et son riff central totalement épique qui prend aux tripes bien comme il faut, une véritable merveille.
Alors oui, quand il faut bourrer, ça bourre et ça bourre même très bien. La batterie programmée est à ce niveau-là presque bluffante. Vous savez pas combien de temps j'ai décortiqué le maigre livret pour savoir si elle était jouée par un ordinateur ou juste un superhéros. L’absence totale de renseignements me fait opter pour le numérique. Bref, vous avez donc une petite idée du rendu et de la qualité de la programmation. Seuls les roulements de toms ont un son raisonnablement pourri.

Donc pour récapituler, sur cette batterie sous-mixée se déroule un riffing d'une grande qualité que je voudrais bien citer des morceaux pour vous donner des exemples mais en fait ça reviendrait juste à lister la totalité des titres de l'album donc ça sert à rien et comme cette phrase est super longue et qu'en plus y'a pas de virgule ben si vous la lisez à l'oral vous finissez mort asphyxié sur le tapis. Ouf, pause.

On a aussi droit à une bien jolie basse qu'on ne remarque que quand elle joue toute seule, la pourtant très bonne et très claire production ne lui rendant pas franchement hommage, et surtout le growl guttural de notre bonhomme qui est juste posé par-dessus les guitares pour donner quelques points de repères. Inarticulé au possible, particulièrement profond et guttural mais toujours maîtrisé et ne sombrant pas dans le dégoulinant gerbouleux à quelques pig squeals près. Malgré le timbre très impressionnant du monsieur, on sent bien qu'il n'est là que pour soutenir le travail des guitares en amont, et non l'inverse (le ralentissement pesant magnifiquement négocié de "Rest In Pieces", et les quelques hurlements placés sur les riffs qui tendent le plus sur le Black Metal). "The Spell Of Evil" est un excellent exemple, avec son atmosphère bien plus assombrie et orageuse que le chant plus schizophrénique fait d'autant plus ressortir (avec les trémolos sinistres derrière, brrrr).
Ah, et un dernier petit mot sur les samples, qui ne servent absolument à rien car ne consistant en rien mais qui ont la très bonne idée d'être concis et peu nombreux.

Donc, vous avez pigé que j'ai pas mal apprécié ce machin, qui est même pour moi la toute meilleure sortie de Comatose Music aux côtés du MALEBOLGIA. Comatose ? Encore eux ? Que voulez-vous, les premiers CDs promos, c'est un autre accomplissement de la vie du chroniqueur qui a enfin l'impression d'asseoir sa domination mondiale de part sa renommée grandissante tentaculaire s'exportant jusqu'aux derniers confins de la Voie Lactée, afin de préserver le monde de la dévastation, afin de rallier tous les peuples à notre nation... Bref.
THIRST OF REVENGE arrache la tête tout en riffs de dingue, félicitations à Carlos, c'est tout ce qu'il faut retenir.

Me Gusta : Épique, racé, annihilateur, moi aussi je reprendrais bien un petit verre de cette vengeance...

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Enfin on a notre dose !


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- Carlos Mejias (tout)


1. The Beginning Of The End
2. I Will Remain Silent When I Die
3. Devouring Human Scum
4. Annihilation Of Races
5. Spectral Sounds On A Quiet Night
6. Decrepated Homicide
7. Rest In Pieces
8. The Spell Of Evil
9. Death Does Not Forgive
10. The End Of Existence



             



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