Lol !



...Hein, comment ça c'est pas suffisant ? Les critères de qualité de rédaction de Nightfall In Metal Earth seraient donc élitistes à ce point ? Fichtre, diantre et sacrebleu, m'en voilà vexé et meurtri au plus profond de mon âme. Je m'en vais de ce pas pleurer un bon coup dans ma salle de bain en me tailladant les poignets avec ma brosse à dents.

Bref, où j'en étais ? Ah oui, "lol". Expression de Kévin de base qui convient on ne peut mieux à ce qu'on peut ressentir après l'écoute de ce premier effort de CEREBRAL INCUBATION : mieux vaut en rire qu'en pleurer.
Déjà que le Slam Death, globalement ça reste discutable. D'excellentes formations et une énorme traînée de repompeurs, comme une bonne grosse limace gluante qui laisse un gigantesque étang de bave collante et transparente derrière. Donc vous l'aurez compris, on est là en présence d'un tas de bave aussi visqueux que puant et totalement translucide.
"Asphyxiating On Excrement" est un produit type résumant tout ce qui ne va pas dans le genre, c'est donc pour ça que j'en parle (parce que vanter la merditude d'un album underground dont personne aurais de toute façon jamais entendu parler, c'est assez étrange et ça peut être assimilé à une jolie perte de temps).

Dans la forme on a tout pour plaire. La production lourde et grasse, le vocaliste dégueulasse, le nom de groupe risible, la pochette signée Visual Darkness parfaitement immonde... Voir même absolument ignoble, moi-même ça m'a collé la gerbe la première fois. Mais suffit de coller une oreille sur la musique qui se planque derrière et c'est un magnifique étron qui nous tombe sur la gueule.
Cet album pourrait être un album concept sur la merde. Tout n'y est que matière fécale, de la pochette aux sonorités. On se fait chier, tout donne une irrépressible envie d'aller faire caca. Je vous dis pas la dose incroyable de papier toilette à laquelle j'ai eu recours pour me nettoyer les oreilles.
Pire qu'un album à chier, voilà un album POUR chier. Remède miracle à la constipation, qui nous défèque directement dans les tympans.

Bon, il est temps maintenant d'être plus constructif. Pour faire court, c'est nul. Pour faire plus long, c'est vraiment ultra mauvais de chez pourri. Et pour enfin dire quelque chose, on va dire que les seuls moments où on peut prendre son pied, c'est de la repompe directe de CEPHALOTRIPSY. Mon dieu que cet album est mou ! Encore pire que le fond des chiottes après l'avoir écouté. Les passages rapides sont d'un chiant à toute épreuve à cause de riffs peu inspirés et d'une batterie Tefal sans aucune puissance, les passages supposés être lourds et gluants sentent tellement le réchauffé qu'on s'en brûle les poils des narines en plus de s'étouffer dans leur puanteur nauséabonde, les harmoniques sont juste abominables et abondantes... Et je parle pas des vocaux monotones que même les guests de chez les excellents GUTTURAL SECRETE ne peuvent sauver...

La palme revient au samples. Jamais on aura à ce point saboté un album déjà bien merdeux et emmerdant à la base. Ou comment casser net une dynamique déjà absente par des samples inintéressants, mollassons et dénués de la moindre ambiance, et en plus beaucoup trop nombreux...
Et le pire, c'est que ça dure à peine 20 minutes ! On hurlerait à l'hérésie en temps normal, là ça sonne comme une délivrance... Surtout qu'elles semblent s'éterniser et en durer 40...

Rien de plus à ajouter, rien à sauver, tout à vomir. L'exemple type qui nous expose clairement les limites du genre, beau condensé de tout ce qu'il faut éviter comme la peste. Ou alors il sera votre fier compagnon pour une soirée nanards musicaux ou SM scatophile.

Sproucht : Chaudement recommandé aux amateurs de merde fumante et à ceux qui veulent comprendre la différence entre le bon et le mauvais Slam...