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BRUTAL DEATH TECHNIQUE  |  STUDIO

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2006 Noctambulant
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SPAWN OF POSSESSION - Noctambulant (2006)
Par DARK MORUE le 3 Septembre 2011          Consultée 3568 fois

Hop, deux ans après un "Cabinet" bien moins merdeux que son titre, qui nous montrait un groupe avec un bagage technique impressionnant et un sens de la composition efficace, un certain "Noctambulant" apparaît dans les distros, avec une pochette de Par Olofsson qui suffit à elle seule à promouvoir le bouzin. Voilà, en 2006, SPAWN OF POSSESSION a mis en orbite un des plus gros pavés de brutal death technique de ces dernières années. Reconnu, encensé dés sa parution, des litres et des litres de liquide séminal ayant coulé depuis. Mais comme vous pouvez le voir, il manque des étoiles. Pas de bol pour les fans, et je sais qu'il y en a, mais je suis loin de partager l'entrain du reste du monde au sujet de ce somnambule masturbatoire...

Certes, l'intro orchestrale fait bien monter la pression comme il faut, pour déboucher sur un "Lash By Lash" aux riffs taillés dans le crystal, orné d'un passage jazzy bien à propos et de soli bien branlés (ahem...). La musique est ici particulièrement pure et véloce, sorte de version accélérée de NECROPHAGIST pour faire simple. Nerveux, bourré de leads mélodiques et de sweeps, des envolées de guitare dans tous les coins, rythme qui ne cesse de bifurquer, voix death classique et totalement inutile, bref, le brutal death technique tel qu'on le connaît maintenant.

Voilà, tout semble bien cool dit comme ça, mais... Il y a une couille dans le potage. Oui, "Lash By Lash" est un excellent premier titre qui donne furieusement envie d'aller plus loin et "Solemn They Await" se défend également plutôt bien. Mais par la suite, ça s'enlise. L'album ne décolle plus, on suit les variations de rythmes comme on regarderait d'un œil distrait la coupe du monde de lancer de marteau, les riffs qu'on nous ressort semblent des chutes du morceau d'avant... En gros, ça se branle dans toutes les directions mais l'aspect catchy a totalement disparu et on s'emmerde. Foutue platitude qu'une production manquant un peu de relief et de puissance (c'est quoi cette batterie engluée?) ne pousse pas franchement vers le haut. Et je parle même pas de l'abominable "Sour Flow" et son mid-tempo plus que soporifique que l'intro nébuleuse et le final jazzy parviennent à peine à sauver...

Donc en gros, passé les deux premiers véritables titres tout s'enlise et l'écoute devient de plus en plus pénible, à cause soit d'une baisse d'inspiration ("By A Thousand Deaths Fulfilled" totalement inutile et poussive) soit d'un rythme qui s'embourbe et qui se casse la gueule ("Sour Flow", totalement interminable, ou "Render My Prey" franchement emmerdante). Donne pas envie tout ça. Vous allez me dire que j'ai mis des étoiles en trop dans ce cas là, et vous aurez raison. Mais de nombreux éléments sauvent le navire. Tout d'abord les nombreux solos, tout simplement excellents ("Dead and Grotesque", morceau qui arrive enfin à relancer l'album avant qu'il ne retombe aussitôt, ou celui exécuté par Pat O'Brien sur "Render My Prey"), ainsi que les quelques guests qui nous donnent quelque chose à écouter. Les plans plus jazzy/CYNIC font aussi un bien fou ("Lash By Lash", "Sour Flow", "In My Own Greed"). Mais le point fort qui parvient à faire remonter l'album dans mon estime se situe encore autre part.

"Scorched". Voilà l'atout principal de ce "Noctambulant". Une intro au clavecin pleine de classe et de prestige, puis enfin l'explosion que l'on a tant attendu avec un tempo élevé et un flow vocal impressionnant, pour embrayer en plein milieu du titre sur un passage totalement frénétique alliant riffs sautillants et circulaires à du bon gros blast qui cogne. J'en ai toujours la bave aux lèvres. Lourdeur, puissance et technique, solo de tueur, feeling épique à souhait. Dans la grande tradition du genre, le dernier titre écrase tout le reste.

Quel dommage donc que "Noctambulant" ne ressemble pas plus à "Scorched" ! Entouré de deux titres de tueur, avec quelques électrochocs par-ci par-là et plusieurs points qui sauvent l'album du naufrage, on oscille entre le coup de génie et l'inécoutable tellement c'est pénible.
On se retrouve avec un bon album qui avait tout pour être un chef d’œuvre du genre. Je retourne écouter ODIOUS MORTEM et DECREPIT BIRTH donc... Foutu gâchis, en attendant le prochain qui ne devrait plus tarder et qui, je l'espère, lâchera enfin les chevaux comme il le faudrait...

Dommage : Un album bien trop inégal pour prétendre à mes yeux au piédestal sur lequel tout le monde le place... Il y a certes du génie, mais également du très chiant...

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   DARK MORUE

 
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- Jonas Karlsson (guitare)
- Jonas Bryssling (guitare)
- Niklas Dewerud (basse)
- Dennis Rondum (batterie, chant)
- Jonas Renvaktar (chant)


1. Inception
2. Lash By Lash
3. Solemn They Await
4. Render My Prey
5. Eve Of Contempt
6. Sour Flow
7. By A Thousand Deaths Fulfilled
8. Dead & Grotesque
9. In My Own Greed
10. Scorched



             



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