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1985 Ready To Strike
2011 King Kobra
 

- Membre : Signal, Cactus, Blue Murder
- Style + Membre : Michael Schenker, Quiet Riot

KING KOBRA - King Kobra (2011)
Par ZIONLEEMASTERSEB le 13 Juin 2011          Consultée 4982 fois

Des groupes de Glam qui orchestrent leur retour, le moins vraisemblable de tous est bien KING KOBRA. Forts de quatre albums à leur actif et dissous depuis 1989, il faut avouer que l’on n’attendait absolument rien du tout des outsiders menés par Carmine Appice (TED NUGENT, OZZY OSBOURNE, ROD STEWART). Puisqu’il faut le souligner, sans la présence de l’émérite batteur, personne ne se soucierait d’un groupe qui s’adonne de nos jours à ce genre musical. Non pas qu'il soit moribond, mais presque et surtout parce le Glam ne sonne pas vintage, il sonne désuet. Petit rappel, Carmine est le grand frère d’un autre grand batteur, Vinny Appice, qui lui, a officié chez BLACK SABBATH, DIO et plus récemment dans la foulée, de HEAVEN AND HELL. A chacun de juger en fonction de ses goûts, lequel des deux frangins a le meilleur C.V.

Formé en 1984 après son passage chez OZZY OSBOURNE, Carmine se charge de recruter des musiciens inconnus de la scène internationale pour son projet KING KOBRA. Les deux premiers albums du groupe, "Ready To Strike" (1985) et "Thrill Of A Lifetime" (1986) réussissent l’exploit de conserver le même line-up. C'est-à-dire Mark Free au chant, David Michael-Philips et Mick Sweda aux guitares ainsi que Johnny Rod (WASP) à la basse. Alors qu’un jeu des chaises musicales se met en place sur "III" (1988) et "Hollywood Thrash" (2001). Le faible intérêt des maisons de disques que traverse KING KOBRA pour sa promotion ne soulève pas des foules de fans. Relation de cause à effet. Ceci étant sans compter sur la ténacité de Carmine, croyant dur comme fer au potentiel de son bébé. S’acharnant bec et ongles à le remettre sur pied. C’est ainsi que 2011 voit l’arrivée de l’éponyme KING KOBRA, qui reprend les choses "presque" ou elles avaient été laissées après les deux premiers disques du groupe. Ainsi, le line-up "presque" au complet reprend du service. A l’exception de Mark Free laissant la place de vocaliste à Paul Shortino (QUIET RIOT). Les raisons du désistement ou de la "non invitation" de Mark sont simples. Mark n’est plus lui-même. Mark est entre-temps devenu Marcie et de l’aveu même de Carmine, elle est très sympa.

Le plus gros changement de donne vient donc du chant. Là ou Marcie jouait l’extravagante carte du Glam, Paul, la voix plus éraillée, offre une dimension plus blues à son interprétation. A l’heure où une grosse vague de reformation glam est en marche, le judicieux choix de Shortino n’est pas dû au hasard. En effet, son timbre et son interprétation habitée apportent une dimension sérieuse au groupe. Quoique fidèle à son registre 80’s, KING KOBRA lorgne plus vers SURVIVOR que WARRANT. Son ambition est de s’éclater mais aussi créer du "hit" et pour ça, ils n’ont pas épargné leur peine. "Rock This House", morceau d’ouverture, dépote, entre mélodie et énergie. A l’écoute de l’album, on sent que le groupe prend son pied. Ça joue méchamment. Même la ballade calibrée radio "Live Forever" accroche l’oreille. Les vieux briscards savent quoi faire pour que ça sonne et s’en donnent à cœur joie. On appelle ça l’expérience. Entre SURVIVOR et BON JOVI, "Tear Down The Walls" renforce ce constat. Certains titres comme “Midnight Woman”, à la limite du supportable, réussissent à tenir la route grâce aux talents en présence. Parfois à la limite de la facilité, on ne peut nier la passion communicative que dégagent les musiciens, le solo de "We Got A Fever" démontre néanmoins que les gratteux ne sont pas là pour enfiler des perles non plus !!

Il faut toujours au moins deux grandes ballades dans les albums de Hard 80’s, "Cryin’ Turn To Rains" se charge de remplir le quota. Tout y est, rien ne dépasse. Chacun découvrira les grosses influences sur lesquelles KING KOBRA empiète les plates bandes. Le "Screamin’ For More" voit Shortino singer David Lee Roth alors que les six-cordistes tricotent à n’en plus pouvoir pour s’attirer l’attention de l’auditeur.
Au moins deux ballades ? KING KOBRA vous en offre trois, tout synthé dehors, "Fade Away" nous renvoie à la grande époque des baloches pour clôturer l’album.

Démodable mais très bien joué. KING KOBRA sonne "à l’Américaine" déguisant tous les clichés du genre avec savoir-faire. Le cinquième album des outsiders de KING KOBRA se réserve donc en priorité aux nostalgiques du Hard FM et aux amoureux de la Musique.

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   ZIONLEEMASTERSEB

 
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- Paul Shortino (chant)
- David Michael-philips (guitare)
- Mick Sweda (guitare)
- Johnny Rod (basse)
- Carmine Appice (batterie)


1. Rock This House
2. Turn Up The Good (times)
3. Live Forever
4. Tear Down The Walls
5. This Is How We Roll
6. Midnight Woman
7. We Got A Fever
8. Tope Of The World
9. You Make It Easy
10. Cryin' Turns To Rain
11. Screamin' For More
12. Fade Away



             



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