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METAL (LE SEUL, L'UNIQUE)  |  STUDIO

Commentaires (1)
Lexique thrash metal
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- Membre : Devin Townsend , Strapping Young Lad, Dark Angel, Death, Dethklok, Fear Factory, Forbidden
- Style + Membre : Tenet

ZIMMERS HOLE - Legion Of Flames (2001)
Par DARK MORUE le 14 Juin 2011          Consultée 4474 fois

Ah, Bryon Stroud. Eh, Jed Simons. Tiens, Gene Hoglan sur l'album suivant. Oh, Chris Valagao au chant. Ergh, çà date de 2001...
Bon, vous avez compris où je veux en venir. Les trois quarts du line-up de SYL ainsi qu'un mec qui a poussé des backing vocals sur un des plus grands albums de tous les temps (entre autres). Alors, alors, oui, je vous le donne en mille, Devin Townsend a bien un place derrière tout ça ! Production, choeurs et arrangements. Ben voilà. Ou comment rallier à sa cause un demi-million de lecteurs en un seul nom. Mais vous vous en doutez, ZIMMERS HOLE n'est pas un simple exutoire des membres d'un SYL alors en standby, ni un second couteau Thrashy comme on peut s'y attendre. Non. "Legion Of Flames" est un des rares albums qui pourrait rallier à sa cause absolument tous les amateurs de metal sous toutes ses formes. On pourrait faire un parallèle hérétique avec ULTRA VOMIT en disant que ZH serait leur équivalent Canadien, mais non, c'est bien plus que çà. "Legion Of Flames" fait bien dans la déconne, mais c'est ici un brillant hommage au METAL avec un grand H, aussi référentiel qu’irrévérencieux, où les rires se mêlent aux larmes et où l'on sert le poing par pur amour de la musique qui fait battre notre cœur depuis tant d'années.

Metalleux de tous poils, prosternez vous. Que vous soyez fan de death, de black, de heavy, power, thrash ou glam, "Legion Of Flames" saura se frayer un chemin dans votre cœur. La recette est pourtant simple. Tout plein de titres, des tonnes d'idées, des ébauches de morceaux en forme d'hommages variés, une polyvalence surprenante et surtout des hymnes à la pelle !
Car si l'album commence par une narration épique très RHAPSODY, elle se mutera vite en SYL impérieux avant de passer à un second morceau singeant MORBID ANGEL pour atterir sur un tube de Power/Thrash avec un Bruce Halford déchaîné.
Évidement, une certaine connaissance du genre dans son intégralité intègre et historique est indispensable. La maîtrise d'une grande partie des classiques éclectiques est plus que nécessaire pour apprécier l’œuvre à sa juste valeur. Car si le combo dispose d'un sens de la composition aiguisé, d'une équipe de rêve à tous les plans (n'oubliez pas que Jed Simons est un putain de guitar-hero), on joue constamment à un jeu de cache-cache avec nos formations favorites. Les paroles sont toujours sur-stupides, souvent en dessous de la ceinture (et même au fond de ton anus si ce n'est pas autour de ta bite) et jouant avec les clichés du genre, mais le plus gros atout de l'album est avant tout son narrateur. Chris Valagao. Je parlais en introduction de backing vocals sur un album grandiose. Oui, Valagao est un ami de toujours de Devin, et a été convié à donner de la voix sur "Biomech", entre autres. Le gaillard dispose donc tout naturellement d'un panel de voix assez impressionnant, que ce soit dans certains de ces cris ou intonations claires qu'on jurerait venir du maestro canadien, ou dans sa voix death abyssale ainsi que son chant heavy classieux tout en passant par le black hystérique ou le cartoon grotesque et fun. Absolument bluffant. Mais nécessaire.

Je parlais de jeu de référence, d'amour du metal... Oui bon je me répète mais c'est que là il faut insister. Vraiment. Car l'album en présence n'est autre qu'un condensé de Metal, du vrai. Celui qui ne rouille pas. Chaque morceau, je dis bien CHAQUE morceau, est un hommage à un groupe d'anthologie si ce n'est plusieurs. Car quand çà ne repompe pas carrément les riffs les plus cultes de l'histoire de la musique ("Evil Robots") çà singe à tout va dans le plus grand respect. Celui qui ne reconnaîtra pas TANKARD sur "That's How Drunks Drink" mérite la pendaison, de même que l'hérétique qui ne verra pas se pointer l'ombre de Joe DeMaio sur la gigantesque "Mushroom Mattress", hommage brillant au feeling épique reprenant tous les poncifs du groupe le moins False de la planète. Les groupes passés à la moulinette parodique mais néanmoins jouissive et bien rodée sont presque innombrables; je pourrais tenter de tout énumérer, mais à quoi bon ? Je pourrais parler du tube Glam/Thrash "Sodomanaz" démarrant en MOTLEY CRÜE avant d'embrayer sur une sorte de SKID ROW boostée, je serais capable de vanter toute une nuit durant la splendeur de "White Trash Momma" qui mélange Death rampant et Black/Punk boosté à la IMPALED NAZARENE, accompagné de choeurs d'enfants, ainsi que les grinçantes parodies que sont la Grindesque "Rock Moove 47" ou la très drôle "Gaysong", pointer du doigt les immitations vocales de Dani Filth sur un "Well Of Misfortune" des plus accrocheurs... Et je ne dévoilerai rien de cette perle qu'est la track finale, "The Death Of The Resurrection Of The Death Of Metal" ou plutôt la quintuple track finale, parce que 4 Ghost Track, c'est quand même n'importe quoi... Mais c'est tellement bon (surtout le gros carnage d'un hymne solennel bien connu).

Ça joue les caméos, ça pseudo-plagie dans tous les sens, mais sans oublier une accroche monumentale. Globalement, l'album joue principalement la carte du Thrash. Enfin, non, plus proche de la face cachée STRAPPING YOUNG LAD qu'on peut entrevoir sur des morceaux comme la cultissime "Far Beyond Metal". Tentez la track éponyme, essayez de ne pas rugir en chœur avec les musiciens, le poing tendu vers le ciel. Essayez de ne pas headbanger sur "This Flight Tonight", reprise du célèbre morceau de NAZARETH à la sauce GAMMARHAYLLOWEEN... Tout est servi par la production typique du sieur Townsend, tout déboule à la vitesse du son, et les tubes absolus et passionnés comme on en entrevoit normalement qu'au sein de nos rêves sont légion. Et c'est avec un sourire figé et en pleurant de joie à chaudes larmes qu'on prends un malin plaisir à réécouter l'album encore... et encore... jusqu'à un hypothétique épuisement qui ne viendra finalement jamais de par la richesse touchante et la diversité dans le nawak contrôlé et fun dont la rondelle est remplie à ras bord.

Un album désormais absolument culte pour moi, car non content d'être doté d'un humour gras à toute épreuve, "Legion Of Flames" est avant tout une œuvre réalisée avec passion par des passionnés et pour des passionnés. Animé du feu sacré que l'on attend chez toute formation actuelle, d'une maîtrise du genre incroyable et d'une inspiration hors normes, les niveaux de lecture sont multiples, la déconnade la plus pure côtoyant l'hommage vibrant et l’énergie METAL dans toute sa splendeur, celle qui nous ferait soulever des montagnes de bière d'abbaye par la seule force de nos cheveux, virevoltant et toujours ruisselant de la dernière partouze aux enfers.
Tout fan de metal digne de ce nom se doit de connaître cette œuvre sur le bout des doigts. Nulle raison de bouder son plaisir, ZIMMERS HOLE n'est ici que pour répéter toute une génération de riffs et de sueur dans la joie et la bonne humeur. Pour les trves et même plus encore.

THE TRVE KONKLVSION : Tout véritable fan de Metal digne de ce nom pleurera des jours et des nuits sur ce monument. Point barrE.

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   DARK MORUE

 
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- Chris 'the Heathen' Valagao (chant)
- Jed Simons (guitare, chœurs)
- Bryon Stroud (basse, chœurs)
- Steve Wheeler (batterie, chœurs)


1. The Hole Is The Law
2. Death To The Dodgers Of Soap
3. Re-anaconda
4. Legion Of Flames
5. Well Of Misfortune
6. Aerometh
7. Evil Robots
8. Gender Of The Beast
9. Rock Move 47
10. 1000 Miles Of Cock
11. Sodomanaz
12. That's How Drunks Drink
13. Doggy Style
14. This Flight Tonight
15. White Trash Momma
16. Gaysong
17. Mushroom Mattress
18. Satan Is A Gay Porno Star
19. Platinum Shine
20. The Death Of The Resurrection Of The Dead Of Metal



             



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