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DOOM METAL  |  STUDIO

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Lexique doom metal
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1984 Psalm 9
1985 1 The Skull
1995 Plastic Green Head
 

- Style : Age Of Taurus, Orchid
- Membre : Exhorder, Kenziner

TROUBLE - Psalm 9 (1984)
Par POSSOPO le 1er Août 2009          Consultée 6105 fois

On a parfois tendance à trop en demander aux papys du doom. Alors, on a parfois tendance à être déçu. Et c'est dommage. Les reproches sont récurrents, simples, directs, aisément compréhensibles, SAINT VITUS, PENTAGRAM, THE OBSESSED, WITCHFINDER GENERAL, c'est pas assez doom. Evidemment, parfois nés il y a plus de 30 ans, toutes ces formations ne ressemblent en rien aux étoiles actuelles du metal plombé. Des créatures des profondeurs du funeral aux mélancoliques icônes du death doom anglais, le bestiaire du doom actuel n'a rien à voir avec la basse-cour des années 70 et 80.

Mais quelle connerie !

[…]
J'aurais encore pu dire cela il y a 7 ou 8 ans mais depuis, un intrus a débarqué pour tout me péter ma logique à moi. Un trio venu du nord qui a décidé de s'asperger les tétons du même potage que ses aînés. Et REVEREND BIZARRE s'est fait une place de choix dans notre univers de graisseux en pompant la musique des groupes cités plus haut mais avec un tel talent qu'il a rendu nos dinosaures poussiéreux. Déjà qu'ils se traînaient déjà une demi-jambe dans le formol…
Et on retombe sur nos pieds, SAINT VITUS, PENTAGRAM, THE OBSESSED, WITCHFINDER GENERAL, c'est pas assez doom… C'est surtout pas assez bon.
Voilà, j'ose le dire, le doom traditionnel comporte deux maîtres, le grand SAB' et le religieux CANDLEMASS. Tout ce qui tourne autour leur est inférieur… jusqu'à ce REVEREND BIZARRE qu'on n'attendait vraiment pas.

Seulement, retrouvons nos esprits, avoir le qualitétomètre un demi-cran en dessous de "Master Of Reality" (étiqueté doom si on se permet un peu de fantaisie, je sais) ou "Nightfall", cela donne encore quelque chose de très largement écoutable, voire de parfaitement recommandable. Et "Psalm 9", premier essai de TROUBLE, fait partie de cette bonne première division qui n'atteindra jamais la Champions League, aux places trustées par les cadors dont je viens de parler, mais qui n'a aucune difficulté à produire un spectacle réjouissant, offrant même, notamment à domicile, une résistance plus qu'intéressante à notre top 3 du genre (tiens, j'ai oublié CATHEDRAL et c'est un peu con). Attendons d'ailleurs les transferts de l'été, quelques surprises pourraient bien redistribuer les cartes et pour peu que… Euh je m'égare et en plus, je n'aime pas le foot.

"Psalm 9" est donc un très chouette disque. Pas une bombe absolue, le doom traditionnel n'en est riche que de très rares unités, mais une galette susceptible de plaire à beaucoup, les vieux et aussi quelques jeunes.
Commun en bien des points à ses meilleurs congénères, TROUBLE possède en outre la faculté de muscler son propos, de l'accélérer également. Et si SAINT VITUS tape dans la pierre grise, très grise, si THE OBSESSED fait groover ses guitares pour flirter avec un stoner qui n'existe pas encore, les petits loulous de Chicago embrassent du bout des lèvres un thrash encore en gestation à l'époque (l'année 1984), serre la main avec une sacrée poigne au heavy le plus burné de l'époque ("Assassin" en est l'exemple le plus frappant) et se permet de jouer dans la cour des hard-rockeurs le temps de quelques refrains. Tout ça en bâtissant son ouvrage sur un fond toujours SABBATHien, parfois proche de l'ostentatoire misérable de CANDLEMASS ("Victim Of The Insane") et en se permettant d'user quand il le désire des mêmes armes que ses collègues, SAINT VITUS et THE OBSESSED en tête.
Et pour compléter, soulignons la reprise de conclusion, du CREAM. Bien !
TROUBLE ou le doom trad' exhaustif ?

Heavy, thrash, stoner, gris, bluesy, gothique, speed, "Psalm 9". Tout en diversité et en cohésion, un concentré de tout ce qui fait le doom, dans son acception la plus large... des années 70 et 80.
Car, je le répète, TROUBLE n'est pas un moderne. Et même pas du tout. Et c'est pour ça qu'on l'apprécie, poussiéreux, formolé voire grabataire aux entournures. Tant pis pour ceux qui n'aiment ni les rides ni les cheveux blancs.

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- Eric Wagner (voix)
- Bruce Franklin (guitare)
- Rick Wartell (guitare)
- Sean Mcallister (basse)
- Jeff Olson (batterie)


1. The Tempter
2. Assassin
3. Victim Of The Insane
4. Revelation (life Or Death)
5. Bastards Will Pay
6. The Fall Of Lucifer
7. Endtime (instrumental)
8. Psalm 9
9. Tales Of Brave Ulysses



             



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