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THRASHCORE-DEATH MéLO  |  STUDIO

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2008 Godmakers
 

 Myspace (568)

The RED DEATH - Godmakers (2008)
Par FENRYL le 5 Août 2008          Consultée 1769 fois

« The red death, les Canaris du Metal ».....

Ça c'est du slogan introductif !

Petit retour en arrière pour les non-footeux ! Fin Mai 2007, après 44 saisons consécutives en L1, le club nantais est rétrogradé en seconde division. Drame national pour certains, news totalement anecdotique... Pourquoi une telle ouverture ? Et bien tout simplement car le combo nous intéressant ici nous délivre en ce début 2008 un second opus sobrement (!) intitulé « Godmakers » après avoir été lâché par la maison de disque de leurs débuts en 2002. Et pas n'importe laquelle, jugez plutôt: ni plus ni moins que Metal Blade records ! Pour une première livraison, on pouvait espérer pire, nan ?!
Le hic, c'est qu'après avoir goûté au début de leur carrière à l'élite, THE RED DEATH, qui tire son nom d'une œuvre de Edgar Allan Poe intitulée "Masque of the Red Death", est aussi vite retombé dans un anonymat des plus sévères... La précarité de la situation a « obligé » la maison de disques allemande à rompre le contrat sous le motif super original de « différences artistiques et instabilité dans le groupe » (Meetalllll, ton univers impitoyable....).
Si on imagine parfaitement que les membres du groupe ont dû ramasser sévère et revoir leurs ambitions à la baisse, ils ne se sont pas laissés pour autant abattre et proposent donc une réponse du berger à la bergère...
Les toutes premières notes de « Eternal Now » annoncent la couleur: on ne lésinera pas sur la qualité du gros son !
En effet, même en seconde « zone », chez la modeste écurie « Siege of Amida », la prod' est vraiment de qualité. Chaque instrument trouve sans souci son emplacement dans cette furia de décibels. Car THE RED DEATH n'est pas (re)venu faire de la figuration, ni même jouer les sparing-partner ! Il n'y rien à faire mais c'est sidérant comme les quelques premières secondes d'écoute peuvent déterminer votre état d'esprit face à une sortie. Force est de constater qu'à ce niveau, je suis agréablement charmé !
L'entrée en scène de Paul Hamblin achève le tour de chauffe: un chant hurlé (quelle fin sur « Sleep of Reason » !), ultra rageur, sans concession fait que l'on place de suite le morceau dans la catégorie Metalcore ! Non sans rappeler par certains moments un Matt Heafy (TRIVIUM) de la grande époque, le frontman de ces jeunes New-Yorkais s'époumone et dégage une telle passion décérébrée que l'on est tout d'abord agressé par tant de folie... Mais c'est là toute la magie de notre musique... C'est que, au fil des écoutes, on rentre dans le moule et on s'adapte: le bougre commence à nous parler et à nous faire remuer la tête !
C'est ainsi que se révèle sur ces lyrics:
La musicalité de certains titres comme « Static Divide » où la batterie blaste sans vergogne, tout comme sur « Sleep of Reason » (l'écoute au casque de cet instrument se révèle vraiment agréable tout au long de la galette) ou encore « Regression »...
L'énergie dévastatrice de « Transapient beast » (DETONATION dans l'esprit), avec micro solo final.
Le gros break mastodon sur « Godless » mais qui ne vous laisse en rien souffler, car Hamblin reprend de plus belle !!

Et c'est finalement avec délectation que l'on souffle avec l'arrivée du titre éponyme qui n'est en fait rien d'autre qu'un morceau instrumental du plus bel effet, faisant la part belle à la section rythmique et aux guitares électro-folk (!)... Un court instant de plénitude pour cet interlude suave et mystérieux... avant de basculer sur la seconde partie de l'album qui regorgent de titres parfaitement maitrisés. Vous y comblerez aisément votre manque de riffs mammouth pour murs de grattes acérées !
On regrettera une piste « cachée » après plusieurs minutes de blanc sur le dernier morceau intitulé « Passengers »... Un appel téléphonique et un répondeur... Je vous en fais grâce...

Ces 30 minutes (34 minutes du cd moins les 4 minutes de « blanc » jusqu'à la partie caché) de pur Thrashcore lorgnant ouvertement sur du death mélodique... Je dois avouer que la recette est épuisante. Pour une fois, cette durée minimaliste me convient à merveille ! Plus, c'est indubitablement l'overdose qui risque de guetter certains.

« Hell on earth »... certes mais au moment de remplir la feuille de match du groupe, on peut sans aucun regret inscrire « Un album ébouriffant de puissance, sans l'originalité qu'il aurait mérité pour sortir véritablement du lot... ». Un bon moment en somme sur des riffs tantôt à consonances floridiennes tantôt purement death mélodique scandinave (ils sont décidément partout ceux-là !)

En cette fin de saison, le FCN regagne, sans gloire, l'élite nationale footbalistique (rires sarcastiques de la salle), annonçant ses « ambitions » pour la prochaine saison: le maintien !
Gageons que nos ricains nourrissent des ambitions bien similaires et cette offrande est déjà une première pierre à cet édifice complexe et délicat...

Verdict: 3/5

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   FENRYL

 
  N/A



- Paul Hamblin (chant)
- Aaron Conti (guitare)
- Graham Mitchell (batterie)
- Mark Kelley (guitare)
- Jordan Rathbun (basse)


1. Eternal Now
2. Godless
3. Sleep Of Reason
4. Regression
5. Godmakers
6. Static Divide
7. Transapient Beast
8. We Were Ghosts
9. Passengers



             



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