Comme la fin des 90's et le début des années 2000 ont été marqués par un début de revival 80's via des reformations en tous genres, des tournées à succès, il n'était guère surprenant de voir le label Epic sortir en 2000 un best-of de Firehouse, qui avait connu un succès non négligeable au début des 90's avec ses 2 premiers albums.

"Super hits" est le nom de cette compilation lancée sur le marché et le label a regroupé les titres des 3 premiers albums du groupe, ainsi que de "Good acoustics", un disque qui contenait les classiques du groupe en acoustique, plus quatre inédits.

Il n'y a quasiment pas de surprise majeure sur cette compilation: on y trouve 4 titres du premier album(qui fut multiplatine aux USA), 3 de l'album "3", 2 de "Hold your fire" et l'un des inédits figurants sur "Good acoustics". Soit un total de 10 titres. 10 titres pour une compilation, ça fait peu. Très peu, même. Même si Firehouse n'a pas une dizaine d'albums à son actif, il y avait de quoi ameliorer ce produit. Il y a bien sur ce "Super hits" les classiques que sont "Don't treat me bad", "Rock on the radio", "Reach for the sky" ou encore "Somethin' 'bout your body", sans oublier l'inédit de "Good acoustics" "In your perfect world". Il y a bien les inévitables ballades "Love of a lifetime" et "When I look into your eyes" qui furent de gros hits aux USA(elles se sont classées respectivement 5ème et 8ème là-bas), mais on remarque qu'il manque un paquet de titres(dont quelques classiques) tels que "Shake & tumble", le fantastique "Overnight sensation" qui ouvre souvent les shows du quartette US, "Lover's Lane", le queen-esque "Rock you tonight", "Mama didn't raise no fool", "Hold your fire", "Get a life" ou "You are my religion", par exemple. On ne retrouve pas le moindre titre de l'album "Category 5", il est vrai sorti sur un label indépendant(donc, Epic n'en avait probablement rien à cirer), ni aucun inédit du groupe. Enfin, c'était sans doute trop en demander à ce label qui a préféré se contenter du strict minimum. Et puis, vu l'intitulé de cette compilation, ce n'est pas si surprenant que ça.

Ce "Super hits" apparaît donc bien inutile, y compris pour ceux qui désirent découvrir Firehouse. A la limite, ce produit pourrait être accessible au grand public. Très franchement, le label Epic aurait pu nettement mieux faire. La preuve, la même année, la branche asiatique de Sony a sorti "The ultimate collection", une compilation regroupant 17 titres issus du répertoire de Firehouse et n'ayant pas fait l'impasse sur l'album "Category 5". D'autre part, le live "Bring'em out live", sorti lui aussi la même année(!!), est un moyen autrement plus efficace de mieux connaître ce groupe de Hard US. Inutile est donc le mot le mieux approprié à ce "Super Hits".