Stampede Queen est un nouveau groupe originaire du Canada qui a sorti son premier album "A night at the cockfights" en 2004, peu après avoir signé chez Perris Records. Ce quartette canadien est composé de musiciens aux noms(ou pseudos) plutôt pittoresques. Jugez donc: Zakk Daniels au chant et à la guitare, Daniel Lee Damage à la guitare, Ian Marshall Knox à la basse et Lynyrd DeVille à la batterie.

Avec de tels noms, on devine que Stampede Queen officie plutôt dans le hard rock traditionnel. Bingo ! Stampede Queen est influencé par AC/DC, Kiss principalement. Autrement dit, le groupe ne se prend pas la tête et ne cherche pas à donner dans la démonstration à outrance puisqu'il peut être efficace en jouant la carte de la simplicité. Sur ce terrain, "Never turn your back on rock n'roll", suivi de "Woman in a fast car" qui renvoie illico presto aux 70's donnent clairement le ton.

Et tout au long de l'album, l'auditeur prend son pied en écoutant par exemple le percutant "Sunshine Annie" et son tempo dechainé, le "kissien" "Mister Saturday night" et son ambiance chaude très live(on entend le public au début de la chanson), le viril "Daisy mae" au refrain dans le plus pur style "kissien" là aussi, "DeeDee dominator" et ses mélodies entêtantes, "Freewheeler" qui a tout pour plaire aux inconditionnels d'AC/DC, l'infernal "High till I die" qui met bien en avant chaque instrument et a une pêche incroyable, le lent "Wet velvet" qui lorgne très nettement vers le blues, "Livin' on ten 24/7" et son refrain catchy, sans oublier l'entraînant et irrésistible "Stampede Queen" aux consonances 7's.

Vous l'aurez compris: ce "A night at the cockfights" est avant toute chose une invitation à la rock n'roll party et a de grandes chances de plaire à ceux qui aiment le hard rock des 70's et des 80's. Cet album est en effet un remède à la morosité, à la prise de tête. En tout cas, Stampede Queen s'affirme comme un très sérieux espoir du hard rock canadien et sera à suivre de très près à l'avenir.