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- Style : Threshold
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James LABRIE - Elements Of Persuasion (2005)
Par WILD THING le 6 Mai 2005          Consultée 8217 fois

Mr. LaBrie nous livre avec Elements Of Persuasion un album ô combien surprenant. Après s’être illustré avec ses deux précédents projets solo sous l’étrange nom de Mullmuzzler dans un style où il était finalement assez attendu et dans lequel il excella, une sorte de pop rock progressive et atmosphérique, celui que Mike Portnoy considère comme l’apport pop de Dream Theater a fait de Elements Of Persuasion un album résolument heavy. Chose à laquelle peu de gens pouvaient s’attendre quand on voit les différents projets auxquels le chanteur participa ces dernières années, qu’il s’agisse de Frameshift ou encore de l’excellent dernier concept album d’Ayreon, The Human Equation.

Il faut dire que le Canadien était bien entouré pour sortir un tel album avec l’habituel Mike Mangini (ANNIHILATOR, EXTREME, Steve Vai) à la batterie, Bryan Beller (Steve Vai) à la basse, le co-producteur (James étant le producteur principal) de l’album Matt Guillory aux claviers. A la guitare a été engagé Marco Sfogli, un ami de Matt encore inconnu mais dont les exploits sur ce disque lui promettent un bel avenir. Ajoutez un ingénieur du son (ami et ancien guitariste de James chez WINTER ROSE en 1989) ayant travaillé pour des vedettes du show-biz comme Aerosmith, Def Leppard, Mick Jagger, ou encore Sael et autres Pink et ça fait pas mal d’éléments permettant à LaBrie de faire quelque chose de réellement… persuasif !

Elements Of Persuasion est un disque très sombre et traite des différents sentiments que peut ressentir un être humain dans les phases les moins réjouissantes de sa vie. Des titres comme « Alone », « Lost » ou « Undecided » en sont représentatifs.
Musicalement, la surprise est de taille. James LaBrie ne renie d’aileurs en rien avoir puisé son inspiration dans des groupes en vogue actuellement tels Linkin Park, Mudvayne, Sevendust ou Meshuggah ! Le premier morceau qu’est « Crucify » donne une sacrée claque dès le début avec des riffs puissants, un chant agressif et un refrain plus qu’efficace ! A noter que les arpèges introduisant la chanson ne sont pas sans rappeler le début d’ « A Change Of Season ». La seule autre similitude avec DT se retrouve dans l’intro d’ « Invisible » qui ressemble étrangement au synthé de Rudess dans « Blind Faith » et à la basse de Myung dans « Burning My Soul ».
Des titres comme « Alone », « Freaks » ou « Oblivious » sont les plus influencés par la mode néo et ce qui la caractérise : riffs très lourds, voix transformées, rappées et samples à gogo. Vous l’aurez compris, fan de Mullmuzzler ou de pur prog s’abstenir !
Même si les autres chansons ne sont pas à ce point marquées par le néo ou le thrash à la SOILWORK, l’agressivité mêlée à un incroyable sens de la mélodie est au rendez-vous également dans le reste de l’album avec « Pretender » ou « In Too Deep » (qui permet en une chanson de découvrir toutes les facettes ou presque de la voix à James).
« Drained » est le dernier « élément de persuasion » de l’album. C’est probablement le seul titre que l’on peut considérer plus ou moins comme faisant partie de la catégorie métal prog, mélangeant plusieurs expérimentations sur la voix, des breaks de sample, passages reposants alliés à d’autres plus rentre-dedans.

Pour ce qui est des pièces plus calmes, comme il l'avait déjà prouvé auparavant, James sait faire frissonner et créer une atmosphère particulière. « Lost », dans un style proche du trip-hop, est une chanson à la construction très simpliste, une phrase servant de refrain répétée pendant deux minutes, mais les paroles et le timbre de voix de James LaBrie permettent à l’auditeur de rester accroché tout le long de ce titre, mélancolique à souhait! « Smashed » n’est pas mal non plus pour déprimer un bon coup. D’autres sont dans un registre moins triste, comme avec le refrain mélodieux de « Slightly Out Of Reach ».

Jame LaBrie prouve avec Elements Of Persuasion qu’il n’a pas besoin de Petrucci&co pour faire du gros heavy moderne aux influences néo maîtrisées. Sans doute le rétablissement de sa voix lui a permis de se lâcher dans ce domaine (James a eu un grave problème de gorge à la fin des années 90). Beaucoup, notamment des fans de DT, seront déçus aux premières écoutes de cet album qui nécessite plusieurs auditions avant de pouvoir être apprécié pleinement tellement le résultat est différent de ce que l’on pourrait attendre d’un album de LA voix de Dream Theater. Reste à savoir ce que tout ça va donner lors de la première tournée solo du chanteur...

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   WILD THING

 
   FREDOUILLE

 
   (2 chroniques)



- James Labrie (voix)
- Matt Guillory (claviers, guitare)
- Marco Sfogli (guitare)
- Bryan Beller (basse)
- Mike Mangini (batterie)


1. Crucify
2. Alone
3. Freaks
4. Invisible
5. Lost
6. Undecided
7. Smashed
8. Pretender
9. Slightly Out Of Reach
10. Oblivious
11. In Too Deep
12. Drained



             



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