JACK IN THE BOX : derrière ce nom énigmatique se cache un trio toulousain formé en 1995. Le combo bien décidé à se faire connaître nous sort ce premier album, Matrice. Un opus très personnel pour un groupe qui a eu le temps de mûrir et de se forger une identité propre.

A l'écoute de la galette, on s'aperçoit que les 3 toulousains ont comme influences à la fois le Hard Rock et le Heavy Metal, mais aussi un intérêt pour les sonorités électroniques. Une mixture d'ailleurs très bien illustrée par le premier titre, le sombre et rammsteinien "Elle a". Il faut dire que le dosage varie suivant les morceaux. Chaque titre développe son climat, son ambiance, et la musique soutient et illustre les diverses thématiques abordées par le groupe (sexe et sadomasochisme sur "Elle a", la tragédie AZF sur "Eclats de Verre", la dépendance aux drogues sur "Passager", la folie sur "Rire d'un fou" ...).

Le chanteur a une voix puissante et qui porte, même si son timbre particulier peut rebuter quelque peu lors des premières écoutes. On remarquera que la production est assez bonne et que chaque instrument trouve sa place (la basse est particulièrement mise en avant je trouve). A noter la reprise personnelle et particulière du "Whole Lotta Love" des maîtres LED ZEPPELIN, reprise vraiment originale qui n'arrive cependant pas à faire oublier la première version de cet hymne absolu du Hard Rock.

Avec Matrice, JACK IN THE BOX s'est donné les moyens de sortir un bon premier album dans le genre. Il s'agit ensuite d'accrocher à un style qui n'est pas forcément évident, il faut l'avouer et personnellement j'ai eu un peu de mal à m'y retrouver. A conseiller fortement aux amateurs de metal novateur et electro.

JACK IN THE BOX
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