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- Style : Gojira

GODETH - Path Of Destruction (2024)
Par JOHN DUFF le 19 Novembre 2024          Consultée 414 fois

J'ai longuement hésité à me positionner sur la chronique de ce premier effort de GODETH, à savoir l'EP "Path Of Destruction". Déjà je ne savais pas trop quoi en dire, car c'est bien, exécuté avec justesse et ça défoule. Un peu court comme chronique, n'est-ce pas ?

Et puis bon, j'y suis revenu. Une fois, deux fois, trois fois… Bref plus que ce que je n'aurai imaginé. Par conséquent, je me permets d'écrire une petite bafouille et en plus, soyons honnêtes, il y a peu de Metalcore sur NIME (hé oh je vous vois vous moquer !) alors KOL, mon ami, je te pique le créneau le temps de ma chronique, puisses-tu me pardonner.

Je vous préviens, GODETH ne fait pas dans la dentelle, "Path Of Destruction" étant une mandale où l'artwork de "Vulgar Display Of Power' aurait été totalement pertinent. Les Britanniques jouent la carte de l'impact et de l'efficacité et sur ces volets-là, c'est clairement réussi. Il n'y a qu'à regarder le nom des morceaux pour voir que le groupe est là pour en découdre. A titre personnel, le Metalcore je l'aime à petites doses, comme le Neo, j'aime surtout quand il a quelque chose à transmettre. C'est bien beau d'être violent mais si c'est pour se taper la même chanson dix fois, non merci. Et pourtant, GODETH n'y va pas par quatre chemins. Il y a peu de chant clair, mais il y a de la lourdeur, de l'oppression et de la brutalité.

L'ombre des français de GOJIRA plane sur cet EP, c'est notamment palpable sur l'énorme title-track "Path Of Destruction" où l'on croirait entendre les Landais aller sur le terrain du Metalcore. Même le jeu de batterie est similaire à celui de Mario Duplantier. Sans plagier, GODETH réussit à avoir sa propre identité et clairement le résultat est convaincant. Aucun titre n'est à jeter mais si je devais vous conseiller un morceau en particulier, ce serait ce "Path Of Destruction" ou l'excellent "Coup De Grâce" avec sa montée en puissance avant d'éclater sur un refrain catchy.

Probablement que le format EP me convient parfaitement pour profiter pleinement du genre sans me lasser mais si la musique n'était pas tranchante, EP ou pas EP, j'aurais juste passé mon chemin et basta. En regardant mes stats d'écoutes (pratique en vrai!), je me suis aperçu que c'est un des albums/EP que j'ai le plus écouté cette année. Et ce n'était pas si facile à prédire vu le démarrage timide avec "Test My Resolve" qui est trop convenu. Et vraiment, ces écoutes n'étaient pas du tout pour les besoins de la chronique que vous êtes en train de lire. C'était par pur plaisir tant il représente un défouloir pour moi. C'est un signe qui ne trompe pas. J'ai hâte d'entendre la suite des aventures de GODETH !

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   JOHN DUFF

 
  N/A



- Danny Campey (batterie)
- Dylan Walters (guitare)
- Luke Dyde (guitare)
- James Johnstone (basse)
- Miles Case-watson (chant)


1. Test My Resolve
2. Coup De Grâce
3. Cartilage
4. Solace
5. Hatred
6. Path Of Destruction



             



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