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BRUTAL DEATH  |  STUDIO

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2023 Almost Human
 

- Style : Wormed, 7 H.target, Katalepsy

WORMHOLE - Almost Human (2023)
Par REMISSA le 7 Décembre 2023          Consultée 695 fois

"Lorsque vous inventez votre propre genre, vous pouvez établir les règles, [...] leurs débuts dans Season of Mist sont une véritable mise à niveau du « tech slam »[...] Almost Human ressemble à l'avenir du Metal extrême"

Cette introduction n’est certainement pas de moi, mais est issue de la description de SoM et des plateformes de streaming de WORMHOLE, revendiquant la création d’un nouveau style composite entre Death Tech et Brutal Slam. À titre personnel, cette nouvelle association quelque peu antipodique me ferait penser à une fondue au Nutella (mais toujours avec le Beaufort), ou pour recentrer le propos à un espèce de Thrash-Black… Rangez vos plumes et le baril de goudron, je déconne !

Avec un boulard pareil, on s’attend tout de même à ce que les têtes pensantes aient de la bouteille ou aient à défaut fait le tour du bocal dans lequel ils barbotent. Et en effet, avec comme nouveau chanteur Julian Kersey (ex-THE FACELESS en live), et les frangins Kumar en duo de guitare couvrant à eux deux une présence présente ou passée dans EQUIPOISE, VULVODYNIA, VALE OF PNATH et autres INFERI, on a de quoi s’attendre à une sacrée branlée avec ce troisième jet studio. Et résultat des courses… bof bof.

La lourdeur est effectivement assurée, mais elle devient rapidement assez abrutissante, et cette galette n’est guère généreuse en éléments permettant de varier cette impression ou de distraire notre attention sur des éléments additionnels. Chaque titre a son propre riff/lick qui sera répété inlassablement (saut pour l’auditoire) en boucle, sur un fond de chant caverneux et monocorde. Le remplacement d’Anshumar Goswami par ledit Kersey ne joue clairement pas en la faveur du groupe : du growl, du growl, et encore du growl.

Vous l'aurez peut-être deviné en lisant entre les lignes, point ici de technicité outrancière, hormis pour la rythmique, assez soutenue et travaillée, mais concernant les soli… Pfuit, le quasi-néant. Et au niveau du Slam, point de bruit de casserole ou de mise en avant volontairement excessive des fûts, juste une batterie soutenue, mais rien de transcendant, on reste sur du Death quoi… En résumé, de ce Brutal Slam Death Tech, ne reste que du Brutal Death. Rien de grave en soi, mais j'ai simplement l'impression qu'on m’a un peu survenu le bouzin !

Un autre défaut de cette galette est son aspect monolithique sur deux pans, la lourdeur, qui est une qualité sur le plan musical, mais également sur le gros pavé uniforme qu'elle délivre. Quelques ritournelles sont appréciables, comme sur "Elysiism", ou des changements de tempos et les breaks imposants sur "Spine Shatter High-Velocity Impact" (bonjour les titres), mais rien d’incomparable. C'est massif, c'est burné, c'est… tout.

Je joue les étonnés, mais nous en sommes déjà au troisième album du combo, sauf que ce sentiment désagréable était moins présent sur les deux précédents opus… La galette nous tient en haleine dans l'espoir que ça attaque franchement, que le croisement des influences se discerne enfin, en vain, et au bout des 26 courtes minutes qui la composent, on a finalement l'impression d'avoir juste été pris pour des cons.

Je peux paraître un peu salaud, mais lorsque l'on affirme faire du Death Tech, il faut avoir ce jeu de nuance, parfois cette sensibilité, et quoi qu’il en soit un état d'esprit dans la démarche pour se donner les moyens d'arriver au but. Et le sentiment général qui ressort ici est uniquement d'être le cul entre deux chaises.

En résumé, il n’y a rien de foncièrement mauvais en soi, c’est juste ennuyeux à la "longue". Et comme je le dis souvent à ma gamine : "On dit pas que c'est nul, on dit qu’on n'aime pas." Bah, j'aime pas.

Note réelle : 1,5/5, comme une coquille vide, pourtant passée en boucle des dizaines de fois vu son éphémérité, sans succès.

Morceaux préférés : "Data Fortress Orbital Stationary", "Elysiism", "Bleeding Teeth Fungus"

N.B. : Ah oui, et au passage, ça existe(ait déjà) le Brutal-Slam-Tech-mes-couilles-au-bord-de-l'eau-ça-fait-un-radeau, citons par exemple PAROXYSM UNIT ou encore BLADE OF HORUS, et là on a de quoi se mettre sous la dent.

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   REMISSA

 
  N/A



- Sanil Kumar (guitare)
- Sanjay Kumar (guitare)
- Matt Tillett (batterie)
- Basil Chiasson (basse)
- Julian Kersey (chant)


1. System Erase
2. Elysiism
3. Spine Shatter High-velocity Impact
4. Data Fortress Orbital Stationary
5. Delta Labs
6. Almost Human
7. Bleeding Teeth Fungus
8. The Grand Oscillation



             



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