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2023 The Seventh Sun
 

- Style : Crown The Empire, Bleed From Within, While She Sleeps, Preacher

BURY TOMORROW - The Seventh Sun (2023)
Par KOL le 25 Avril 2023          Consultée 982 fois

Skynet est là, à nos portes. Soyez prudents, car les Intelligences Artificielles prennent peu à peu le contrôle du monde et de notre quotidien. Et, plus surprenant encore, elles envahissent maintenant le processus de création, l’art généré par ces outils étant particulièrement bluffant, Midjourney n’étant que la partie émergée de l’Iceberg en ce qui concerne les images. Quand il devient délicat de distinguer ce qui est issu d’un cerveau humain de ce qui provient des machines, n’est-on finalement pas plus proche que l’on ne pense de l’univers dystopique de James Cameron ?

"The Seventh Sun" est un album ambitieux et réussi qui marque une nouvelle étape pour le groupe britannique BURY TOMORROW. Sorti en 2020, cet opus a été salué par la critique et les fans du groupe pour sa créativité, son intensité et sa qualité musicale.

Dès la première chanson, "Choke", le groupe annonce clairement sa nouvelle direction musicale. Le titre est un morceau de Metalcore puissant et agressif, qui mélange des riffs lourds et des rythmes effrénés, avec des mélodies épiques et des arrangements audacieux. Le chanteur Dani Winter-Bates livre une performance impressionnante, alternant entre des growls profonds et des chants mélodiques.

Les chansons suivantes, comme "The Grey (VIXI)", "Imposter" ou "Better Below", continuent dans la même veine, avec des refrains accrocheurs, des ponts mélodiques et des solos de guitare épiques. Les arrangements sont plus complexes et plus variés que sur les albums précédents, avec des textures plus riches et des effets plus innovants.

Mais BURY TOMORROW ne se contente pas de revisiter les fondamentaux du Metalcore. Le groupe explore de nouveaux horizons sonores tout en conservant son énergie brute. Des chansons comme "Gods & Machines" ou "Quake" incorporent des éléments électroniques, des rythmes plus lents et des ambiances plus sombres. Le résultat est un Metalcore plus mature et plus ambitieux, qui montre que BURY TOMORROW n'a pas peur d'expérimenter et de se renouveler.

Les paroles de l'album sont également remarquables. Dani Winter-Bates aborde des thèmes tels que la perte, l'isolement, la douleur et la résilience, avec une sincérité et une poésie rares. Les chansons sont souvent introspectives et émotionnelles, sans tomber dans la mièvrerie ou le pathos. Les textes sont à la fois accessibles et profonds, ce qui permet au public de s'identifier à eux tout en réfléchissant sur leur signification plus profonde.

Enfin, la production de "The Seventh Sun" est excellente. Le son est à la fois clair et puissant, permettant de mettre en valeur chaque instrument et chaque voix. Les arrangements sont équilibrés et bien mixés, ce qui donne une impression d'harmonie et de cohérence. L'ensemble de l'album est soigné et professionnel, sans jamais sacrifier l'authenticité et la spontanéité du groupe.

En conclusion, "The Seventh Sun" est un album majeur pour BURY TOMORROW, qui a su se réinventer tout en conservant son identité musicale. Cet opus est à la fois innovant et solide, puissant et émouvant, complexe et accessible. Les fans de metalcore trouveront dans cet album une nouvelle référence du genre, tandis que les amateurs de musique en général apprécieront la qualité artistique et technique de l'ensemble. Un must-have pour toute collection de musique rock et metal.


Si vous avez déjà joué un peu avec ChatGPT, votre sagacité sans égal a sans doute déjà éventé ma démarche pernicieuse, vous avez certainement compris que cette chronique est issue de l’outil précité, sur la base d’une simple requête : « écris une chronique de "The Seventh Sun" de BURY TOMORROW en cinq cent mots ». Je n’y ai pas changé une seule lettre de ce que m’a régurgité l’IA en guise de réponse à ma demande. Flippant, non ? Si j’ai emprunté cette idée à nos confrères des Portes Du Metal, c’est avant tout parce-que j’ai trouvé l’idée très pertinente pour illustrer le potentiel du bordel. Mais c’est surtout pour une autre raison : le sentiment que BURY TOMORROW a composé son album sur un équivalent de ChatGPT pour metalleux, en mode « Le Metalcore pour les nuls ».

Sans se montrer foncièrement inaudible, je suis en revanche bien moins enthousiaste que l’intelligent félin auteur des lignes en italiques quant au résultat de l’œuvre, tellement prévisible et dans les carcans actuels du style. Les riffs, la surproduction intégrant des couches électroniques pour « grossir » le rendu, les refrains en mode omelette baveuse-mais-pas-trop, les breakdowns posés sur chaque piste, tout ici semble avoir été ajouté et apposé sciemment sans aucune volonté de construire une quelque forme d’identité musicale. Le combo Anglais sonne comme la plupart de ses contemporains, tape là où on s’attend qu’il tape, pose ses transitions atmosphériques sans surprise, singeant au passage allègrement ARCHITECTS mais-pas-trop. Tout est écrit à l’avance et malheureusement prévisible.

Surtout que l’avisé félidé raconte quand même beaucoup de merde. Puisqu’il reprend les titres de "Cannibal" sorti en 2020, pour décrire le contenu "The Seventh Sun", qui vient de voir le jour. Non seulement il fait genre « moi je sais », mais en plus, il colporte des fake news que d’aucuns prendront pour argent comptant. Notez que pour le coup, c’est à croire qu’il a écouté les 2 opus, tant ceux ici évoluent sur le même terrain de jeu, malgré le départ entre-temps du fondateur Jason Cameron (guitare et voix claire), remplacé par le duo Tom Prendergast (chant et claviers) et Ed Hartwell (gratte).

Alors évidemment, il y a suffisamment de moyens et de savoir-faire (ça reste leur septième LP) pour que le produit soit abouti et bien ficelé. C’est un peu comme le poulet rôti/frites du dimanche midi chez mamie, ça a beau rester digeste et régressif, au bout d’un moment ça finit par lasser. "Begin Again" est une bonne composition avec des parties de guitare fleurant bon le Neo à l’ancienne, "Heretic" bastonne véritablement, renforcée par la présence de Loz Taylor de WHILE SHE SLEEPS. Cette chanson est vraiment excellente, des voix aux soli franchement inspirés. Incontestablement le meilleur extrait du disque. "Boltcutter" n’est pas là pour compter ritournelle à qui que ce soit et remettra également l’église au milieu du village chevelu.

Mais ce qui prédomine néanmoins au final, c’est le manque patent de personnalité. Le sentiment d’avoir déjà entendu mille fois la formule, toute efficace soit elle. Vous ne passerez pas un mauvais moment à l’écoute de "The Seventh Sun", c’est certain, malgré les petites bouses parsemées ici et là (l’enchaînement "Wrath"/"Majesty" pue du bec). Mais vous resterez bien loin de l’extase promise par l’IA dans sa review. Comme quoi, il reste, pour quelques années encore, un avenir pour les scribouillards de mon style. À défaut d’écrire proprement, nous portons en étendard l’honnêteté et un certain goût, au service exclusif de la curiosité et de la perspicacité de nos bien-aimés lecteurs. Come and get some, Skynet, je suis prêt !

Note réelle : 2,5/5.

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- Daniel Winter-bates (chant)
- Kristan Dawson (guitare, chœurs)
- Ed Hartwell (guitare)
- Davyd Winter-bates (basse)
- Adam Jackson (batterie)
- Tom Prendergast (claviers, chant)


1. The Seventh Sun
2. Abandon Us
3. Begin Again
4. Forced Divide
5. Boltcutter
6. Wrath
7. Majesty
8. Heretic
9. Recovery ?
10. Care
11. The Carcass King



             



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