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DEATH MELOCORE  |  STUDIO

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2023 Serpent
 

- Style : Trivium

DEATH DIVINE - Serpent (2023)
Par KOL le 29 Mars 2023          Consultée 779 fois

L’un des privilèges d’être scribouillard pour NIME, c’est de se forcer à sortir de sa zone de confort, de stimuler sa curiosité, de vous pousser à dénicher des formations que vous n’auriez sans doute jamais écoutées sans cela. En consultant les sorties Metal à venir, et en fonction des styles pratiqués par les groupes, vous vous exposez à découvrir de nouveaux horizons, pour le meilleur ou pour le pire. Car vous voyez, chers lecteurs, nous avons ce sens du sacrifice que nous portons en étendard, afin de vous éviter des supplices auditifs ou au contraire, dans certains cas, de dénicher des pépites enfouies au fin fond des internets. Car il n’est pas évident pour un jeune groupe de faire son trou de nos jours, entre pléthore d’offres et difficultés de monter une tournée dans les conditions actuelles.

C’est ainsi que je suis tombé sur DEATH DIVINE, dont je n’avais jamais entendu parler, en lisant la description suivante : "Death Melo/Metalcore UK". Pas un seul titre à plus de 1000 écoutes sur ma plateforme favorite, un artwork plutôt sobre mais élégant : il ne m’en fallait pas plus pour me motiver à tenter ma chance. Que "Serpent" soit bon ou mauvais, je prêtais illico serment de vous en relater les tenants et aboutissants au long de ces quelques lignes et d’y consacrer quelques heures d’écoute attentive pour vous relater son troisième méfait, entièrement auto-produit.

Compte-tenu de la confidentialité du 'combo' de Derby, il me sera en revanche bien compliqué de vous partager nombre de détails dont vous êtes pourtant friands sur la formation Anglaise, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Disons simplement que DEATH DIVINE, créé en 2016, est le fruit du cerveau d’un seul homme, Daniel James, chanteur et multi-instrumentiste émérite de son état, ce qu’il a eu la gentillesse de me confirmer par messagerie, seule la batterie étant programmée.
Et so what ? En un sens, tant mieux, concentrons-nous sur sa musique.

"Serpent" est en fait un EP, malgré ses huit tracks et 40 minutes au compteur. Composé de quatre titres originaux et de 4 pistes live dont une version concert de "Light Over Darkness" et 3 morceaux issus des LP précédents. A vrai dire, il n’est pas évident pour un béotien à la première écoute de distinguer les chansons studios des précédentes, tant la production est relativement neutre, pour rester poli. Ce qui constitue une bonne nouvelle pour la captation live, en est plutôt une mauvaise pour les nouvelles compositions, qui manquent sacrément de nuances et de relief. Ça sent vraiment le système D, fait avec les moyens du bord. Mais qui pourra réellement lui reprocher ?

Car musicalement, sincèrement, DEATH DIVINE bouffe nombre de ses contemporains au petit-déj, pour reprendre la formule de Pinpin. Rien de révolutionnaire, évidemment, mais son Melodeath possède un charme certain, très correctement équilibré entre le groove que l’on peut trouver dans le Metalcore, ainsi que d’élégants leads de guitares hérités du Heavy Metal. Le Britannique a également l’élégance de ne pas se vautrer dans la fange des chorus mielleux en voix claire. Principalement extrême, le chant est plutôt réussi, quoique manquant légèrement de puissance. L’équilibre est plutôt juste entre les murs de sons et les soli, très au-dessus de la moyenne dans le genre. La présence relativement constante de ces motifs apporte un réel plus à un genre par trop balisé.

Le title-track déboîte franchement, tant dans ses mélodies que dans sa construction et constitue un apéritif de choix. Mais la pièce maîtresse est sans conteste le déjà-cité "Light Over Darkness", qui évoquera du bon TRIVIUM aux plus perspicaces d’entre vous. Mid-tempo saccadé mais virevoltant, DEATH DIVINE y démontre un talent intègre et prometteur, loin des formats radiophoniques. Il est également intéressant de noter l’absence de faute de goût manifeste sur la galette, ce qui se fait de plus en plus rare de nos jours.

Il est simplement dommage que le rendu final souffre à ce point d’un manque patent de puissance sonore, car avec un peu plus de moyens, il est clair que "Serpent" avait le potentiel d’ouvrir une voie vers plus de reconnaissance à DEATH DIVINE. J’apporterai donc, à mon humble échelle, mon écho avec cette chronique en espérant lui offrir quelques nouveaux auditeurs, le mérite de la création de ce bel EP lui revenant pleinement bien entendu.

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   KOL

 
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- Daniel James (tout, sauf la batterie)


1. Serpent
2. Throw It All Away
3. Light Over Darkness
4. Paradise
5. Desire (live)
6. The Calling (live)
7. Light Over Darkness (live)
8. Sacrifice (live)



             



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