Complètement en boucle sur cet oléoduc Punk qui déverse onze pistes irrésistibles à la gloire de la vie de schlag d'un mec avec un cuir noir et une cagoule rose bien décidé à te botter le cul pendant vingt minutes et à repartir se mettre une cuite : allez, mords, griffe-moi, fais-moi mal !

On va à l'essentiel : exactement le même drumbeat pendant tout l'album, on gueule des trucs simples et stupides sur les riffs les plus entraînants du monde en faisant tuut tuut sur son clavier et youpla boum voilà t-y pas que ça fonctionne et qu'on fait dix écoutes en deux jours, oupsie, j'ai pas fait exprès !!! Je m'en souviens comme si c'était hier : bien tranquille dans mon salon, clean et propre sur moi, prêt à passer mes entretiens d'embauche en visioconférence sur Zoom™ et Microsoft® Teams™ et me voilà paumé dans un squat complètement défoncé. Dangereux l'album, pire que la drogue dure.

En fait la chronique est déjà terminée mais sur NIME on a des standards de longueur, là, JK m'a appelé et m'a menacé de me forcer à chroniquer la discographie entière d'AGATHOCLES si je faisais pas une vraie chronique donc je suis obligé de continuer à dire des choses sur l'album alors que j'ai déjà tout dit. J'ai envisagé de juste emboîter le plus de paroles possibles et de remettre mon blouson noir pour raconter mes histoires mais je me suis dit que ça se verrait.

Faisons ensemble ma check-list pour voir si j'ai rien oublié : drogues, alcool, riffs, le même beat, tuut tuut les synthés, gueuler des trucs accrocheurs genre "Bah ouais ça baigne, bah ouais ça baigne" ou "CUT CUT CUT", hmmm non j'ai déjà tout dit. Je vais pas vous faire mon paragraphe habituel sur les genres et les influences genre, ah oui, on sent un peu d'Oï ou d'Electroclash dans cette mixture Synthpunk, déjà parce que je maîtrise rien (mais alors QUE DALLE, je raconte de la PURE MERDE, je vous jure) et que tout le monde s'en fout.

Réfléchissons, qu'est-ce que je peux trouver ? On pourrait parler de la meilleure piste - c'est "Luxure Objectif" et mon objectivité est même dans le titre de la chanson - ou alors du refrain de "Les Restes De La Veille" et même d'ailleurs de tout l'enchaînement fabuleux des quatre dernières pistes. Mr. Doug Cuir (le boug s'appelle Doug) est tellement sympa qu'il nous piège même pas avec un album "frontloaded" genre deux tubes au début et ensuite on s'emmerde, non, non, c'est avec une générosité d'ivrogne breton qu'il sort les bangers les un après les autres jusqu'à la cover de la fin. Voilà, voilà. Cuir cuir cuir album album album, c'est excellent, écoutez-le !