Dis donc, ‘t’en a fallu du temps pour nous l’sortir, ton premier album solo !

Ça pulse, ça groove le cactus à plein nez. Aïe, aïe, aïe, tenterais-je.
Vas-y Billy, fais péter les patatas !
Moi j’ai juste envie de dire « Hola ke tal » ?

- « Ho, la barbe avec ton humour de … »
- « Si senior Gibbons, una cerveza ou bien una Tequila » ?
- « Los dos… avec des danseuses, hombre » !

Le premier gratouillis « Ron, ron » lance le CD et on se dit :
- « Et merde, c’est du ZZ TOP recyclé – en hommage à l’album sorti en 1990 probablement : mais si, tu t’souviens pas ? "Doubleback", la chanson du générique de « Retour vers le futur III » où Marty se déguise en cowboy quand tout à coup,… Mais où sommes-nous ? Ah oui, bonsoir les gens !».

Bref, passer l’intro de 5 secondes, c’est un tout autre univers qui se déploie sous nos yeux ébahis qui plissent tant la luminosité de ce rayon de soleil nous rend enjoué, euphorique, gay ! Et non, il n’est pas de plomb même si l’ambiance est instantanément chaude, suave, « chechuelle », hummm….

Nous sentons vraiment que le guitariste de génie (même si il est Texan) se lâche, il se fait plaisir le sacripant, avec des résonances cubaines, entre autres, et tout un mélange de saveurs auditives du plus chouette effet.

Une vraie récréation rafraîchissante.

Alors, évidemment que ce n’est pas Metal… mais c’est de Billy GIBBONS qu'on parle !

Niveau gros son, dès que sa gratte s’alourdit, vous ressentirez vous aussi la puissance d’un Blues Rock comme nous l’aimons tant… mais point trop n’en faut, juste une piqûre de rappel salvatrice. Les percussions font penser à la pointure du genre, Tito Puente ; les claviers sont presque jazzy et la batterie y va des ses ballets plutôt que des baguettes qui pètent ! Il y a aussi des incartades vocales « électronisées » (ringardes ou innovantes selon le point de vue…)- Plus une 'tite pointe de Blues, évidemment (voir plage 7)- Billy y va également de son chant en espagnol : savourez ce "Hombre Sin Nombre", c’est l’apéro dans l’apéro… euh, bref, ce premier album tardif est un agréable divertissement, pour lui, pour certains d’entre-nous et nous reviendrons à ZZ TOP un peu plus tard. Allez, hop, re-play again !

A vous de juger, au final !

En fait, lorsque nous cherchons un peu ce qui nous excite en premier lieu, c’est que ça nous remue les tripes. Et grâce à des guitaristes de talents, nous nous permettons de nous pencher vers d’autres univers (Souvenez-vous de l’incartade de Karl SANDERS "Saurian Meditation", (2004) quand il ne fait pas son NILE !!!).

Ici, l’homme rayonne et c’est communicatif, avec l’humour qui le caractérise et cette pointe de génie qu’un certain Jimmy H. avait remarqué dès les débuts du Zozo !