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2016 Nothing To Hide

NOCEAN - Nothing To Hide (2016)
Par DARK BEAGLE le 4 Juillet 2016          Consultée 1472 fois

Là, je n’ai pas envie de faire le moindre effort pour être quelque peu gentil. Ce "Nothing To Hide" est l’un des plus mauvais albums sorti cette année. Rien que ça. Le groupe affirme jouer un Metal Moderne, ce qui est peut-être vrai sur un titre et demi, mais il n’en utilise pas moins des plans éculés depuis des années. Et en plus, la formation est menée par une chanteuse tout bonnement insupportable qui rend l’écoute de ces dix titres très compliquée. Tiens, la chronique pourrait s’arrêter là, ça m’éviterait de m’énerver encore plus (qui a dit « vu ton âge, tu fais bien ! » ?) !

Mais je ne vous ferai pas ce plaisir. Hé ! Revenez, je n’ai pas fini ! Faut bien que j’étaye un peu le propos (et c’est aussi une bonne façon de ne pas me faire virer de l’équipe à peine celle-ci intégrée) !
Pour revenir aux choses sérieuses, les musiciens qui forment NOCEAN sont certainement plein de bonne volonté, mais le résultat final, ce qui est offert à nos oreilles est franchement décevant. Nous pouvons mettre cela sur le compte de la naïveté de la jeunesse ou sur un excès de confiance, au choix. Les Suédois proposent un disque qui peine à éveiller l’intérêt. Tout juste si le premier morceau n’est pas enduit de miel pour attirer l’abeille métaleuse.

Parce que, mine de rien, "Diamond In The Rough" est plein de promesses. Le riff se fait joliment heavy, la mélodie n’est pas dégueulasse non plus. Les musiciens sont loin d’être des manchots, ils savent remplir l’espace sonore qui leur est alloué. En revanche, la chanteuse Hanna Olsson va vite compliquer les choses. Sa voix apparaît vite comme étant le point faible de la formation. Elle manque de profondeur, de rondeur.

Pourtant, elle aurait aussi un certain potentiel, elle devient même intéressante quand elle s’en donne la peine, comme sur "Beware", où elle utilise des modulations de voix qui font tout de suite penser aux gimmick de Annecke Van Giersbergen (ex-THE GATHERING). Malheureusement pour elle, la plupart du temps, elle rappelle malheureusement plus Anja Natasha (DISMAL EUPHONY), en moins criarde (fort heureusement). Et là, cela devient rapidement préjudiciable. Il faudra attendre ensuite le dernier morceau, le plus posé "Your Shadow", pour revenir à un chant plus agréable.

Quant à la modernité annoncée de la musique, le sujet reste à caution. Les riffs sont simples et il n’y a rien de bien novateur là-dedans. N’est pas Devin Townsend qui veut, après tout. La musique de NOCEAN est un Heavy Rock qui tire parfois sur le Hard Rock et qui ne joue que sur quelques palettes d’ambiances, rendant le tout très uniforme. Parfois, certains titres tendent à briser cette homogénéité, à l’instar du plus Rock’N’Roll "Busy Lady", qui s’avère malencontreusement très prévisible.

Ici, c’est le cas typique de l’arrivée de la voix masculine, assurée par le bassiste Daniel Nykvist, pour un rendu un brin décevant, là encore. Cette chanson est faite pour la scène assurément, le public pouvant s’inviter à la fête, mais se renvoyer les mêmes phrases sur album ne présente pas grand intérêt, cela manque de mordant et là encore, quelque part, NOCEAN rate le coche. Au point où cela en devient frustrant tant nous avons envie que cela décolle. Que cela prenne vie, de façon durable et que l’on n’assiste pas à la mort subite du nourrisson qui s’annonce.

Les Suédois ne feront pas illusion longtemps. Durant le premier morceau, le long de "The Game", providentiel single de l’album, sur le mélancolique "Your Shadow"… Des petites choses qui font dire que la formation pourrait réussir à faire de belle chose, avec quelques réajustements. Pareil pour Hanna Olsson. Son interprétation laisse à désirer sur ce "Nothing To Hide" (pour le coup, oui, y a vraiment rien à cacher tant c’est maigre tout ça…), mais il y a malgré tout une certaine marge de progression. Avec un peu de travail, l’étendue des possibilités peut être infinie.

Après, bien sûr, ce n’est que mon avis. Si quelqu’un a aimé l’album, c’est tant mieux pour lui, de mon côté, ça a été une grande, très grande déception. OCEAN signe, je le répète, l’un des plus mauvais album sorti cette année pour l’instant. Avec un peu de chance, ce n’est qu’une erreur de parcours et la suite se montrera plus intéressante, mais ça, seul l’avenir nous le dira.

1/5 très sévère donc.

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- Hanna Olsson (chant)
- Oscar Björk (guitare)
- David Lausevic (guitare)
- Daniel Nykvist (basse, chant)
- Daniel Westerlund (batterie)


1. Diamond In The Rough
2. Beware
3. The Game
4. Red From Blue
5. Busy Lady
6. Suffocate
7. Mercy Now
8. Ambitions
9. Better
10. Your Shadow



             



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