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HARD ROCK  |  STUDIO

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2012 Angels' Necropolis
2015 The Unspeakable
 

- Membre : Cult Of Luna

YEAR OF THE GOAT - The Unspeakable (2015)
Par CANARD WC le 4 Octobre 2015          Consultée 2467 fois

2015, c’est l’année de la chèvre dans le calendar chinois. Suce-tété (subjonctif passé) dommage que YEAR OF THE GOAT (YOTG) ne sorte pas d’album cette année-là « je chantais pour la première fois le public ne me connaissait pas quelle année cette année-là » (je chante du cloclo dans mes kros si je veux, ouais).

Super intro. Au départ, je comptais vous dire d’emblée que j’étais déçu par "Unspeakable", comme ça de but en blanc, puis je me suis dit que merde Canard trouve une petite phrase sympa pour débuter cette chronique alors j’ai eu l’idée de la chèvre.

Chèvre – Bouc – Goat

Ta da !
(Applaudissements de la foule des lecteurs en délire)

Donc, oui je suis déçu. Pas mortellement déçu, non juste un peu mais c’est pas bien grave parce qu’il est quand même pas nul ce nouvel album de YOTG.

Exit les ambiances « Peace, Love and Lucifer » du précédent, le groupe a mué comme un serpent, se détachant de sa vieille peau pour arborer de nouvelles teintes. Moins mélodique, plus sombre. On est passé d’un Hard « Thinlyzzesque », du culte des huitres bleues (oui, c’est vrai Heavy REM a raison : bisous partout en passant) et des guitares en fleurs à quelque chose de plus « sabbathien » dans l’approche, plus mid tempo donc, mais aussi plus lancinant, parfois laconique (j’adore cet adjectif). C’est un choix, c’est leur choix. Le contraste entre l’apparente jovialité de "Angels Necropolis" et son occultisme patenté m’avait personnellement séduit, constituait le sel du groupe. Là, le charme continue d’opérer différemment, un peu moins, bien que l’album reste de qualité puis que bon hein, c’est leur choix, je vais pas me répéter alors à la ligne, paragraphe suivant.

Comme YOTG n’aime pas trop faire comme tout le monde, ils ont d’abord décidé d’ouvrir « The Unspeakable » avec un titre à rallonge : "All He Has Read" pèse douze minutes et calme les ardeurs. Dur à classer. Une sorte de Rétro Rock à tendance « doomeuse ». On retrouve le style du groupe avec quelques nuances. Plus solennel, un rien plaintif pour un résultat plutôt réussi même si n’importe quel groupe aurait foutu ce titre en conclusion de son album. Cette ouverture massive était casse-gueule et ne laisse présager en rien de ce qui va suivre. Car derrière, ça déroule. "Pillars" abandonne les sentiers du Metal, pour que l’inquiétante "Emma" puisse se dandiner comme un tank (la voix de fausset d’Eriksson sur ce titre rappelle presque celle de Bellamy, le chanteur de MUSE… ouais). Bref, le jeu de piste complet, pas la même tambouille à tous les étages. Seul "Vermin" affiche les mêmes couleurs que le précédent album (mon titre préféré du coup). Pour le reste, tout est différent. Enfin, un peu.

Si la première moitié de l’album reste franchement réussi, la suite dénote un peu, s’avère un brin bizarre, fantasque, déconcertante à l'instar du final, ce "Riders Of Vultures" qui commence comme une sorte de Rock lourd façon « Famille Adams » avec la cassure à 5’ qui vire Stoner, double pédale qui s’emballe et nous abandonne en plein désert avec les chœurs qui résonnent au loin. Ils nous avaient déjà fait le coup de la conclusion « atypique » sur le précédent album, le coup des deux dernières minutes déroutantes avant de se quitter.


Avec « Unspeakable », YOTG a su conserver son originalité. Avec un brin moins de réussite peut-être. En explorant de nouvelles pistes, le groupe s’est sans doute un peu perdu, et nous avec. Cette longue ballade (presqu’une heure tout de même) en terre de sorcières, de vautours et autre pacte secret n’en reste pas moins des plus intrigantes. On va donc croiser plusieurs pattes de poules et invoquer Satan six fois d’affilée pour que le prochain album ne redescende pas (encore) d’un cran.

Amen !


Note : 3/5.


Morceau préféré : "Vermin" (logique).

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   CANARD WC

 
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- Fredrik Hellerström (batterie)
- Don Palmroos (guitare)
- Marcus Lundberg (guitare)
- Thomas Eriksson (chant, guitare)
- Tobias Resch (basse)


1. All He Has Read
2. Pillars Of The South
3. The Emma
4. Vermin
5. World Of Wonders
6. The Wind
7. Black Sunlight
8. The Sermon
9. The Key And The Gate
10. Riders Of Vultures



             



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