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MINDLESS SELF INDULGENCE - How I Learned To Stop Giving A Shit And Listen To... (2013)
Par DARK MORUE le 21 Août 2013          Consultée 3823 fois

Je vous sens venir d'ici.
"Quoi ? MSI sur NIME ? Mais c'est n'importe quoi, c'est pas du Metal, ça a sa place sur Forces Parallèles, pourquoi ne pas le chroniquer là bas ?"
Ouais, parce qu'on m'a déjà fait le coup à ma chronique de THE ALGORITHM.
Alors chaque chose en son temps. Pourquoi ne pas le chroniquer sur FP ? Ben parce que c'est moi qui chronique, et que je suis chroniqueur de NIME et non de FP. Ce sont deux sites différents, avec des équipes différentes, et ceux qui pensent toujours que ce florissant webzine est toujours la poubelle des mecs de Nightfall pour quand ils font genre ils écoutent pas que du Metal, faut se remettre à jour. Voilà.
Et pour ce qui est du fait que MSI est Metal ou pas, là par contre c'est plus compliqué. En fait j'en sais pas grand chose. Toujours est-il que même si je serai catégorique quand à la non-appartenance des albums précédents à la ligne éditoriale du site, pour celui-là on peut en discuter. Et finalement, c'est bien pêchu, ça hurle souvent, ça riffe, et même si c'est la grosse teuf, on en prend plein la gueule sur le dancefloor. Roh et puis c'est les mecs qui nous ont sorti le cultissime "I like my coffee Black, just like my Metal" sur le terrible "Shut Me Up" alors on se retrouve avec la présente chronique et on en parle plus. Et puis ça fait un moment qu'on a du Punk vénère par ici alors fin de la polémique.

MSI, il paraît que c'était bien la tendance au milieu des années 2000, à l'époque où le Néo Metal existait encore et cohabitait avec le Metalcore sans qu'on ait trop honte d'aucune des deux branches. Moi par contre j'ai totalement loupé le coche, et je les découvre alors avec ce tout dernier album au titre génial. Pour avoir vite fait écouté ce qu'ils faisaient avant, c'est ici un peu plus électrique et metallisé, mais toujours aussi barré et inclassable. Mais ce genre de conneries, en cette saison brûlante, avec le soleil qui tape et les cocktails mélangés à la MD entouré de nanas à poil aux gros boobs, c'est le pied intégral.
J'ai par contre vraiment du mal à caser tout ça sous une étiquette claire et précise. C'est jumpy, ça donne la patate, mais ça fait clairement copuler tout avec n'importe quoi. Une base de Punk/Rock bien dopé à l'Indus, un gros son Metal, un chanteur de génie qui part dans tous les sens, tout plein d'Électro (des putasseries dubstep aux bourinages Drum'N'Bass stroboscopiques), enfin bref, TOUT CE QU'IL FAUT POUR DONNER UNE PÊCHE DE MALADE ET ÉCRIRE EN MAJUSCULES.

Qu'on fasse ou pas son connard de metalhead intégriste, qu'on ait son estime personnelle de hipster intouchable, enfin bref, peu importe qui on est, on appréciera la musique proposée à un moment ou un autre. Peu importe que vous soyez allergique à la musique électronique (et si c'est le cas vous avez tort), que vous n'écoutiez votre Black Metal qu'avec des chandelles dans un cimetière en sacrifiant une bonne sœur... Si vous dénigrez MSI, c'est forcément à cause de principes. Parce que vous voulez pas tomber si bas, à faire la fête en pogottant sur le dancefloor déchiré à la coke, bourré comme un cochon polonais et suant dans son slip. Parce que cet album, c'est ça. C'est du FUCK YOU en barres. Jetez un œil aux paroles, c'est tellement n'importe quoi que c'est comme si notre Jimmy Urine chantait "je vous aime et c'est pour ça que j'encule tout le monde" en boucle. Et là où cet album fait très fort, c'est en alignant tube sur tube, les 7 premiers titres étant tous des hits en puissance, qui font tous vriller la pupille et se convulser devant une telle overdose rythmique.

On ouvre sur un "Witness" aux premières phrases évocatrices copulant méchamment avec la Dubstep parce que voilà c'est comme ça, et puis vas-y que "Fuck Machine" se la joue hit éternel et te restera en tête TOUTE TA VIE. Oui je dis bien toute ta vie. Mais c'est pas la seule, noooooooon. "Ala Mode" ou le morceau parfait qui représentera l'été 2013 jusqu'à la fin des temps. Entre le refrain festif à l'efficacité éternelle, les couplets bien incisifs et sobres, le tout arrangé n'importe comment en faisant scratcher du 8-BIT sur une rythmique infernale et des paroles sans la moindre forme de sens... Non, écoutez ce morceau. Je vous donne pas le choix. Si tu as lu cette chronique et qu'à la fin tu n'as pas fait un tour sur YouTube pour taper "Mindless Self Indulgence Ala Mode", tu seras maudit et tu me verras violer ta maman tous les soirs, y compris après sa mort.
Et puis bon, on peut citer les autres hits en puissance, mais ça serait trop long... Excepté "Casio" qui ne me remue rien du tout nulle part, c'est une orgie musicale intégrale.

Parce que bon, il y a du festif ("You're Not Fun Anymore" limite radiophonique avec ses toulou-tou-tou-tou-touuuuu), il y a du plus incisif et violent ("Anonymous" qui percute bien plus que le reste, la géniale et intense "I Want To Be Black") et de la grosse teuf qui fait sauter en levant les bras... "It Gets Worse" c'est la méga fête, grosses descentes de basses qu'on croirait qu'on est en train de headbanguer en plein milieu d'une soirée étudiante, même constat avec "Stalkers".
On peut par contre dégager un morceau du reste vu sa différence d'esprit, à savoir "Kill You All In A Hip-Hop Rage", énorme décharge de haine envers le Rap moderne aux paroles en apologie du Old-School, et pour ça Jimmy se met à rapper avec un flow tout à fait acceptable alors que le refrain hurle et cogne le plus fort possible...
Roh et puis bon, c'est mignon de citer 40 titres en 10 lignes mais du coup c'est inutile. Normalement, c'est pour donner du relief, mais là y a tellement rien à jeter, chaque morceau est compacté entre 2 et 3 minutes mais fourmille quand même de mille idées, d'une énergie absolue et communicative, et on ressort de tout ça avec un sourire béat et pas mal d'impuretés stupéfiantes dans les veines.

Bref, ce nouveau MSI est dans la continuité de ce que le groupe nous avait proposé au sein de ses deux derniers albums : du soleil, du fun, du rien à branler et de la joie de vivre. Qu'importe que vous ne supportiez pas la musique Djeun'z, ici ce même concept est poussé tellement loin qu'il en devient transcendé et donc appréciable de tous. Parce que mixer du Rock Moderne, de la musique électronique fluo, du Metal Indus, du Rap et tout plein de drogues, normalement ça donne une purée même pas bonne à tartiner sur Skyrock, mais ici le point d'équilibre parfait est atteint. Et on se retrouve avec ce qui ne peut rien être d'autre que l'album de l'été, pour la simple raison qu'il contient TOUS les tubes de l'été.
Laissez tomber tout ce qui est supposé être de saison, que vous soyez branchés MAGIC SYSTEM ou KYUSS, et envoyez vous "How I Learned To Stop Giving A Shit And Listen To Mindless Self Indulgence" à la place, au moins une fois, l'expérience ne sera pas regrettée.

LSMDMA : De la cocaïne auditive, bordélique, ultra énergique et parfait pour finir l'été en beauté.

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   DARK MORUE

 
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- Jimmy Urine (chant, arrangements)
- Steve Righ (guitare)
- Lyn-z (basse)
- Kitty (batterie)


1. Witness
2. Fuck Machine
3. It Gets Worse
4. I Want To Be Black
5. Hey Tomorrow Fuck You And Your Friends Yesterday
6. You're No Fun Anymore Mark Trezona
7. Ala Mode
8. Casio
9. Anonymous
10. Kill You All In A Hip-hop Rage
11. Stalkers (slit My Wrists)
12. Jack You Up
13. Ass Backwards



             



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