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Manowar
Sign Of The Hammer
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le 15 Octobre 2017 par LORDI2


On peut dire que c'est en 1984 que débute enfin l'aventure MANOWAR! les musiciens commencent à sortir de leur coquille dans lequel ils étaient enfermés "Battle Hymns", "Into Glory Ride" étaient peu convaincants, ils n'étaient qu'un léger aperçu du talent de MANOWAR comme une sorte de démonstration... Comme une fleur qui doucement s'ouvre pour nous offrir toute la splendeur de sa beauté une manière de dévoiler enfin son véritable talent. Les points forts: "Animals", "Thor", "Mountain", "Sign Of The Hammer", "The Oath","Thunderpick", "Guyana".

Points faibles: "All Men Play On ten". Notation : 4,75/5. Un véritable classique de la scène Heavy Metal! Plaisant jouissif intemporel! MANOWAR explose et nous offre un spectacle éblouissant! Plein de rêves et d'étoiles dans les yeux. Une leçon de force, de courage!

le 10 Septembre 2017 par FRED


♪ l'écoute de ce disque, on se dit que MANOWAR est loin de la caricature qu'il peut parfois donner de lui-même, particulièrement lorsqu'il propose des torrents de sensibilité et de contrastes, comme dans "Mountains" ou "Guyana".
Un album qu'il faut connaître afin de percevoir correctement l'ensemble du spectre de cette musique que l'on appelle Heavy Metal.

le 12 Novembre 2016 par THORWALD


Dans une interview d’Enfer Magazine publiée en janvier 1985 et consacrée à MANOWAR, on peut lire l’extrait suivant :

« Enfer : Dans votre nom, MANOWAR, il y a le mot guerre. Qu’est-ce que représente exactement cette guerre ?

Joey DeMaio : Cette guerre, c’est pour atteindre le plus grand potentiel de toi-même. Si tu veux aller au sommet, c’est un combat. La plupart des gens sont contents d’aller à l’école, de trouver un boulot. Ils n’essaient pas de réussir quelque chose, d’atteindre un but, d’aller quelque part. Ils sont contents de ce qu’ils sont. Nous ne sommes pas satisfaits de ce que nous sommes, nous ne sommes satisfaits de rien. Nous voulons aller plus loin, ne pas nous limiter à quelque chose. Tout ce combat s’apparente à une guerre parce que c’est très dur de faire cela »

Voilà des paroles tout à fait intéressants issues d’une époque bénie où Joey pensait davantage à la musique qu’à son compte en banque. Je trouve ce propos resplendissant tant il révèle tout le potentiel que renferme la musique et particulièrement le Heavy Metal : l’émancipation par la création artistique.

La musique de MANOWAR est si belle car elle transpire cette farouche volonté de s’élever, de prolonger son individualité (dans le sens positif du terme) au-delà du carcan de nos mornes existences. S’arracher à la vacuité des choses par des riffs surpuissants, des soli exubérants, des rythmiques en acier trempé, des cris sauvages ("Animals"). Notre musique ne serait pas aussi puissante si elle n’était pas habitée de cet esprit de révolte, qu’il soit conscient ou non.

En cette glorieuse année 1984, Joey et sa bande sont parvenus à atteindre leur but. Avec "Sign Of The Hammer", MANOWAR s’est élevé là où personne n’a pu les côtoyer.

À ceux qui m’ont demandé ce que je recherchais dans le Metal, j’ai souvent répondu la « puissance », « l’intensité ». "Sign Of The Hammer" me paraît constituer l’œuvre la plus puissante de l’univers et l’intensité qui s’en dégage est si forte qu’elle arrache des larmes. Et tout cela avec une formation Rock traditionnelle et quelques chœurs. Le Heavy épique tire vraiment sa force de son minimalisme.

Prenez "Thor (The Powerhead)" : Hellsoldier a parfaitement raison en le désignant comme confinant à l’essence du groupe. Impossible de ne pas bomber le torse et serrer le poing en écoutant ce titre. Cette chevauchée épique sied parfaitement au Dieu auquel elle est dédiée : riff simple et pourtant à se damner, refrain lumineux, chœurs tout droit venus d’Asgard et LE chant d’Eric à tomber par terre. Le tout s’achève dans un final apocalyptique qui n’est pas sans évoquer Ragnarok (« Gods , monsters and men will die in the end »). Peut-on faire mieux ?

Les arpèges cristallins de la 8-cordes zébrée résonnent alors. Le contraste de "Mountains" est saisissant mais harmonieux. Le calme après la tempête. Eric pose délicatement sa voix. Frissons. On s’élève avec lui, en paix avec soi-même jusqu’à ce refrain hallucinant qui nous plonge dans une transe explosive. Ce qui est magistral dans ce morceau, c’est la communion qu’atteignent la guitare et la basse au moment du solo. Les deux instruments se répondent mutuellement, gracieusement. Ross nous offre ici une superbe leçon de feeling tant chaque note est gorgée d’émotion. Nul besoin de technique ou de rapidité ici. Divin et inégalable.

Évidemment, nos quatre warriors nous gratifient de valeureux hymnes guerriers avec le titre éponyme, cavalcade triomphante aux paroles jouissives ou encore "The Oath", rouleau compresseur ou les soli de Ross explosent de partout. L’opener "All Men Play On Ten" est également excellent avec son groove irrésistible.

J’ai remarqué que tout le monde se moque de "Thunderpick". Pourtant, par-delà la technique certes mise en avant, il y a une musicalité certaine. En tout cas, cet interlude enchaîne parfaitement sur le morceau de MANOWAR qui m’a le plus bouleversé ; "Guyana" et sa ligne de basse légendaire. À la fois technique et poignante, cette intro est une des choses les plus originales qui m’aient été données de rencontrer dans le Heavy Metal. Et lorsque la frappe de Scott Colombus se met en branle, on est persuadé que l’on tient là quelque chose de grand. "Guyana" est empreint d’un mysticisme qu’on ne retrouvera plus vraiment chez le groupe, ce qui est sûrement dû à la tragédie qu’il évoque : le suicide collectif des membres de la secte du « Temple du Peuple » à Jonestown en 1978. Écoutez ces chœurs « gospéliens », ce sont les voix des victimes de Jim Jones qu’y s’élèvent en une ultime complainte.

Nul dithyrambe n’est trop fort pour décrire l’expérience que représente "Sign Of The Hammer". Ce n’est pas seulement un album qui s’écoute, c’est un album qui se vit. Rien que pour cette œuvre sublime, MANOWAR occupera à jamais une place spéciale dans mon « Heart of Steel »

Odin/5.

le 11 Octobre 2015 par HELLSOLDIER


Après un "Hail To England" que j'ai trouvé en demi teinte, le groupe sort son grand classique, "Sign Of The Hammer".
Ouvert par un "All Men Play On 10" reprenant les racines plus Hard Rock du groupe, l'album montre déjà une amélioration au niveau du son. Pas encore aussi puissant que sur "Kings Of Metal", mais déjà bien mieux que celui de son prédécesseur.
"Animals" enchaîne et est pour moi le moins bon morceau du disque, avec un refrain pas marquant, mais dégageant une certaine puissance.
Arrive ensuite l'un des grands classiques de MANOWAR, "Thor". Ce morceau est l'essence même du groupe. Une intro déchaîné, un riff et une rythmique carré, un refrain épique, avec quelques chœurs en fond, une atmosphère qui lui est propre avec ses "oh oh oh" magiques et un final voyant un Eric Adams côtoyer les cieux. Je me rappelle encore la première fois que j'ai écouté ce titre, quelle claque !

Après cette avalanche de décibels, "Mountains" calme un peu le jeu avec son intro à la basse douce et ses couplets calmes où Eric pose sa voix de façon magistrale. Puis BAM, la gratte et la batterie explose sur le refrain. Un morceau magnifique, avec quelques petits effets "magiques" sur les couplets qui renforce le côté épique du morceau.

Le morceau titre est un up-tempo fracassant, épique et martial avec une intro explosive.
Le rythme est plus mid tempo sur le refrain, mais cela ne fait que renforcé le côté épique de cette petite perle. Les chœurs sont toujours là pour habiller le tout et ça rend superbement bien. L'un des meilleurs titres de la galette.

"The Oath" reste dans une logique de vitesse. Un morceau de Heavy rentre dedans simple et efficace comme on les aimes, avec un bon gros riff en double croche et en palme mute qui hérisse les poils. Eric donne de la voix avec ses tripes sur un final une fois encore explosif. Quelle puissance pouvait dégager ce groupe à l'époque !

Je ne parlerai pas de "Thunderpick" énième morceau instrumental inutile, mais plutôt du morceau épique qui suit : "Guyana".
Pour ma part bien au dessus de "Bridge Of Death", ce morceau est un concentré de tout ce qui fait mouche sur l'album.
L'intro se veut sombre et martial, avant un passage magnifique à tomber par terre où Joey nous fait une démonstration de tapping à la guitare, avant de repartir sur un rythme conquérant.
Eric nous conte son histoire avec brio, passant de sa voix grave et agressive à des lignes vocales plus douces.
Ensuite c'est le refrain qui part, ça fou des frissons tellement c'est épique et grandiose. Puis le morceau se transforme en un Heavy de très haut niveau. Gros riff et lignes vocales parfaites.

Cet album est donc un monument du Heavy, celui qui va mettre MANOWAR au premier plan, l'un des meilleurs de l'âge d'or du groupe. Les musiciens offrent ici leurs meilleurs performances, notamment Eric Adams, qui semble bien fatigué aujourd'hui.
Pour moi il faisait partie des meilleurs vocalistes tout genre confondu à l'époque. Il pouvait juste tout faire avec sa voix. Un grand frontman.
La suite on la connais, le groupe sortira un "Fighting The World" un poil plus "commercial" avant de nous achever avec un "Kings Of Metal" absolument fantastique.

le 10 Octobre 2015 par RAUM


Pourquoi MANOWAR a-t-il peur d'être lui même et se cache derrière des des moumoutes synthétiques et des épées en carton ?

Je sais pas, suis pas psy ...

Ici en tout cas ils tombent le casque à corne gonflable et se montrent tels qu'ils sont.
Simples, efficaces, sans prise de biceps. Tout l'album est à la bonne franquette et s'écoute tout seul sans faire tache dans le paysage Heavy 80s.

Un petit bonus pour leur meilleure pochette, sobre et juste le poil provoc qu'il faut.













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