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Symphony X
Paradise Lost
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le 12 Septembre 2007 par IKKI


Je me place dans le camp des déçus par cette galette. La voix de Russel Allen tout d'abord. Je ne suis pas fan de l'orientation qu'elle a prise dans cet opus. Quand l'on sait à quel point sa voix peut être magnifique, il est bien dommage d'avoir ce chant hargneux et agressif sur plus de la moitié des titres du disque.
Ensuite les morceaux me semblent moins inspirés que par le passé à tel point que je ne suis pas certain que beaucoup de classiques vont ressortir de PARADISE LOST. Les 2 titres longs (spécialité du groupe pourtant) ne m'ont pas marqué outre mesure.
Restent certains morceaux réussis comme le morceau titre par exemple, mais le sentiment de déception générale est malheureusement présent.

le 11 Août 2007 par LUNAY


Bon allez je m'y colle...
SYMPHONY X est le groupe qui m'a ouvert au metal il y a 7 ans avec "V"...une révelation, des frissons, presque des larmes tellement c'était intense...mon album culte!
Puis je me procure sans plus attendre DWOT...exactement la meme sensation...
Vient "Twilight in Olymmpus" qui m'accrochera moins mais avec lequel j'ai passé des moments inoubliables...
Damnation Game m'a montré la voix du Néoclassique...
"The Odyssey" était attendu de pied ferme et m'a convaincu et énormement plu.

Mais qu'est ce qui me plaisait le plus dans tout cela?
Avant tout la voix de Russel Allen et les mélodies vocales, cette capacité à sortir des mélodies hors du commun.
Vient ensuite la virtuosité des musiciens mise au service de la musicalité avec des soli époustouflants et inoubliables.Mais aussi tant d'autres choses...

2007 et voila le tres attendu Paradise Lost...5 ans pour un groupe actif, c'est long tout de meme...
Pour etre clair cet album est pour moi le moins bon de SYMPHONY X...pourquoi? car les élement que j'aimais le plus dans le groupe ont disparu...
Allen a changé completement sont répertoire vocal, les lignes vocales sont sur certains titres sont tres tres pauvres et remplacées par un chant à moitié gueulé...
Ca fout un peu les boules("My Domination" est un titre vraiment abominable, tout comme "Serpent's kiss")
Les solos ne m'emballent pas tellement, c'est du Romeo et ca se sent , certes, mais le feeling en moins.

Je n'ai pas envie de m'attarder plus sur cet album. SYX ne fais plus du Heavy/prog néoclassique comme cela me plaisait tant... ils font dans le power / prog "hargneux" et ils le font tres bien. Ma déception vient seulement du fait que c'est SYX qui a sorti cet album.

3.5/5 meme si on pourrai croire que je n'aime pas du tout cet album .

Ce n'est pas que l'album est déplaisant, loin de la, c'est juste que la tournure prise par le groupe me déçoit(tout comme l'ont fait sonata arctica, stratovarius...et tant d'autres...)

le 08 Août 2007 par STRATOBARJ


Je n'hésiterai pas à donner 5/5 à cet album que je finissais finalement à ne plus attendre vu le manque d'informations à son sujet. Les nombreux attentifs de metal-prog ont du surement remarquer que le site officiel francais de ce groupe n'avait pas son pareil pour ne pas relayer l'information, enfin soit.

Mais venons-en à l'album : et le constat est clair. Ils n'avaient pas à se louper aprés environ quatre ans de disparition. La production est remarquable et ne tombe pas dans la surenchère ni la complexité technico-artisitique, ici le dosage est bien fait et chaque instrument arrive à se distinguer sans prédomininance du guitariste (qu'on connait tous tres mégalo).
Le chanteur est parfaitement reconnaissable, toujours aussi fort pour passer de l'envolée au passage grave et performant sur les ballades.

Enfin avec ce groupe, j'avais toujours eu du mal avec ce groupe a cause du batteur. Je n'appréciais pas sa facon de jouer, elle me laissait de glace et faisait limite tache(ne me foudroyez pas de haine, je m'y connais pas trop en musique et c'était simplement mon ressenti sur ce batteur).

Ici il n'en est rien, Jason Rullo est parfait et en totale adéquation avec le groupe.
Personnellement, j'ai toujours comparé SX et DT et on me l'a souvent reproché car j'ai toujours eu une préference pour le Théâtre des Rêves. Mais là, force est de constater que SX marque un énorme point affectif et préferentiel face au Systematic Chaos de Dream Theater.

Sur ce, Rock ON !!!

le 01 Août 2007 par SAM


Bien. J'avais dit que je me plongerais dans un commentaire détaillé sur cet album, après avoir quelque peu méthodiquement massacré le dernier Dream Theater, que j'ai acheté exactement en même temps.

La première impression met à l'aise - on est dans une intro orchestrale comme Romeo sait et adore les composer, s'inspirant des John Williams et consorts qui eux-même s'inspiraient des Wagner/Tchaïkowsky... en ajoutant tout le long une 'nappe rythmique' de guitare électrique. Ca sonne bien organique et réel pour tous les instruments et percus, ça ne fait synthé bontempi comme encore trop souvent de nos jours dans le métal symphonique.

'Set the World' met les pieds dans le plat d'entrée ; le rythme sera soutenu ou ne sera pas, sous les coups de boutoir de Jason, le son sera forcément plus énorme que jamais, riffs calés sur la double-grosse caisse... clavier un peu moins omniprésent mais souvent là pour colorer l'atmosphère... et Russell qui décide aussi de sortir la grosse voix. C'est plus rauque, ça dégouline de testostérone (pas besoin de rajouter une pédale d'effets 'grosse voix death d'enfer' ni de sortir le porte-voix à tout bout de champ comme notre ami Labrie), mais ce n'est jamais de mauvais goût et surtout toujours aussi juste et précis.

En cela Domination enfonce le clou déjà écrabouillé en tapant un peu moins vite mais deux fois plus fort. The Serpent's kiss est encore plus Heavy mais avec une touche prog dans la métrique alambiquée, même si c'est peu perceptible au premier abord (notamment parce que Russell Allen est toujours facile et calé au millimètre). Un petit interlude aux choeurs et ça repart, toujours aussi lourd, wah-wah enclenchée pour le bout de solo...

Paradise Lost arrive à point pour desserrer l'étau et nous permettre de respirer. Russell montre l'étendue de sa palette d'intonations. Refrain à 3/4, le temps d'esquisser quelques pas de valse au milieu du salon...

Eve of Seduction est un des titres qui me rappellent le plus 'V' voire 'the Damnation Game'(cf. le passage en tapping avec clavier de Pinnella juste avant le solo, effectivement monstrueux, et à 4'10 le chromatisme en clin d'oeil à ce que Romeo a refilé à Arjen Lucassen pour 'Dawn of a Million Souls' sur Flight of the Migrator ! N'essayez même pas de refaire ça à la maison vous allez vous énerver pour rien).

Pour la petite histoire je trouve the Walls of Babylon un peu moins intéressante, mais ça passe très bien avec le reste de l'album et contribue à son homogénéité.

Seven (c'est la piste 8 - savent pas compter chez SX) est toujours aussi efficace, un refrain qui rentre dans la tête, je ne sais pas s'il est tellement néo-classique comme dit Nausica mais c'est encore bon d'un bout à l'autre, ça vous tient par les c...disons par la gorge sans desserrer l'étreinte et ça vous lâche brutalement à la dernière seconde. Boum.

The Sacrifice est la "ballade" de l'album, si tant est qu'on puisse associer le chant toujours assez burné ou le son toujours aussi massif de Michael Roméo à des murmures dans le creux de l'oreille de votre bien-aimée au coin du feu.
Nouveau refrain à 3 temps qui vous permettra de repratiquer vos pas de valse avec ladite bien-aimée au coin dudit feu. Lâchez-là avant le solo pour éviter tout coup de boule intempestif et vous permettre de passer de la valse à la démonstration d'air guitar.

Revelation est une vraie réussite, avec encore une grande variété dans le chant - non il n'hurle pas tout le temps, oui c'est toujours juste. Variété aussi aux claviers, à la guitare avec des sonorités par moments un peu différentes du reste de l'album (soli...). Vraiment on sent que cette piste a été soignée, travaillée, fignolée aux petits oignons, même si ce n'est peut-être pas du même acabit que Divine Wings.

...Un album finalement dans la droite ligne de The Odyssey qui avait amorcé le virage vers le style direct, le gros son qui arrache tout et les claviers plus en retrait ; un nouvel album assez bien taillé pour le live je trouve, et chacun sait comme ils assurent en live.

Le point commun avec DT c'est qu'on est en terrain connu, pas de véritable rupture avec l'album précédent, le son et les compos sont assez vite familières avec une tonne de petites similitudes avec le reste de leurs discographies respectives. C'est assez direct et il n'y a pas de vélléité de faire dans le concept album.

La grosse différence avec DT c'est que là on ne se complique pas la vie non plus mais on ne s'ennuie pas, c'est extrêmement pêchu et mélodiquement efficace, on a envie de taper du pied régulièrement, de headbanger de temps en temps, ça ne tourne pas trop à la facilité ou aux refrains/riffs 'cheesy' comme les futurs compères de tournée. Ca n'est pas froid et lisse, on sent qu'on a mouillé le maillot.

La grosse GROSSE différence d'un point de vue purement subjectif c'est que je ne zappe pas d'une piste à l'autre à tout bout de champ pour finalement laisser l'album dans sa pochette en relief, comme Systematic Chaos...

Allez, 4.5 arrondi au demi supérieur - en espérant que Symphony X reviendra vers les terrains plus prog & conceptuels explorés avec V il y a 7 ans de cela, pour mériter son 5 tout rond.

le 19 Juillet 2007 par GUARDIAN


Paradise Lost est un bon album. Sans plus.
Je me reconnais dans le commentaire précédent de Guehlyn, mais je serai moins virulent. Tout comme lui je fais le parallèle avec BLIND GUARDIAN : une si longue attente, seulement pour ça ?
J'ai pourtant un énorme respect pour cette formation, une des meilleures nées dans les années 90 à mon sens (avec par ex. ICED EARTH et NEVERMORE).
La prod est parfaite, mais est-ce surprenant en 2007, les musiciens sont très bons, on le sait depuis longtemps. Russell Allen (un des plus du groupe dans les albums précédents) n'est cependant pas à son meilleur niveau, ça ronronne un peu, je me demande s'il ne s'est pas un peu éparpillé en side-projects ces dernières années, a-t-il toujours le feu sacré ?
Le tout sonne un peu aseptisé, on est sur pilote automatique. Au bout du compte, un morceau me plaît énormément, c'est "Seven" (sans doute parce que cela fleure bon The Divine Wings of Tragedy et que je suis un grand nostalgique). "Revelation" est également très bon. La majeure partie du reste surnage entre juste bon et moyen.
Au niveau des faiblesses, contrairement à d'autres je trouve "Paradise Lost" et "The Sacrifice" plutôt mièvres (je ne parle pas des textes mais de la mélodie).
"The Serpent's Kiss" est pour moi un ratage : tant le riff de Romeo que le chant de Russell sont horriblement "téléphonés".
Pour les fans du groupe, Paradise Lost ne dépareillera pas totalement leur collection. Pour ceux qui souhaitent le découvrir, je recommanderais n'importe lequel des quatre albums précédents de leur discographie.













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