En voila un retour surprenant, et dire que je pleurais presque quand j'ai lu que le groupe se séparait...
Aussitôt au courant de la sortie de ce nouvel album, j'allais à la FNAC pour mettre la main dessus, la version limitée bien sur...
Au final, disons que je n'ai pas eu le temps d'écouter à maintes reprises cet album pour découvrir toutes ses facettes, mais l'approche s'annonce assez difficile, je fus assez déçu au début, par rapport à la violence très/trop présente par rapport aux autres album, après, cela dépend des goûts...
Plusieurs qualités dans cet album que sont, en effet la complexité des morceaux (qui paraissent parfois simple dans le sens où la violence est presque omniprésente, moi qui était plutôt habitué aux fréquents break dans leurs musique) ainsi qu'un travail évident sur chacune des pistes, lorsque l'on réecoute l'album.
Des passages qui sont bien inspirés du moyen orient sont présents aussi, ce qui donne un coté vraiment sympa sur cet album (bien que j'ai l'impression que le metal stylé oriental commence à surgir chez nombre de groupes, après je dis ça, je dis rien) et disons que l'on aime ou on n'aime pas, personnellement, j'ai toujours aimé la musique moyen orientale en général.
Ensuite les points négatifs, dont le premier est plus qu'évident, c'est un album trop court !!! Trop court pour un groupe qui revient après des années d'absence.
L'album s'annonce complexe techniquement, mais je le trouve trop simple sur le concept, il aurait pu être encore + touché par le style moyen oriental (mais ça, c'est mon coté perfectionniste qui parle) et contenir quelques ptits breaks en plus, c'est bon pour l'ambiance.
Enfin voila, en résumé, pour moi il ne s'agit absolument pas d'un mauvais album, mais de la part de Septic Flesh je m'attendais à (beaucoup) mieux.
Remarque : Septic Flesh a le mérite de produire des albums qui sont tous très différents les un des autres, on ne peut vraiment qualifier un album comme étant le meilleur, cependant à mon goût, sur le point technique, s'il y a un album qui remporte la palme, c'est le premier.
