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Slayer
Seasons In The Abyss
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le 20 Août 2009 par KINGSTALKER
La cas SLAYER, tout le monde connait. Un groupe de thrash aussi bien haï qu'adulé qui a fait du satanisme et du nazisme son fonds de commerce...
Qu'en est-il réellement? Que peut-on dire de la musique du groupe et de cet album, sacrosaint chez les fans du groupe?
C'est bien simple SLAYER ajoute une bonne dose de haine dans son thrash... Les albums parlent d'eux-même, Reign in Blood est même considéré comme l'album le plus violent de tous les temps (on a fait pire depuis, je pense à Panzer Division Marduk de MARDUK).
SLAYER vient de pondre deux albums essentiels : Reign in Blood, un brin surestimé mais génial, et un South of Heaven plus calme mais en contrepartie plus puissant et plus glauque.
Le groupe se devait de taper fort et c'est chose faite avec Seasons in the Abyss et sa pochette "j'apprends à dessiner les symboles sataniques pour les tout petits". C'est bel et bien le chef d'œuvre du groupe.
Il mêle habilement le côté lent mais glauque et puissant de South of Heaven, et la violence communicative de Reign in Blood!
Un parallèle est d'ailleurs à faire avec les deux derniers, et très réussis albums de DEICIDE.
The Stench of Redemption pourrait être vu comme le Reign in Blood de DEICIDE en quelque sorte. Il part dans tous les sens avec trop de soli de toutes sortes. Till Death Do Us Part est l'album qui va condenser ce potentiel créatif en améliorant certains points.
Le même phénomène se trouve chez SLAYER.
D'un côté, un Reign in Blood trop bourrin et de l'autre un South of Heaven trop lent. Seasons in the Abyss condense ces deux entités pour n'en faire qu'une.
Ce qui en fait, forcément, le meilleur album.
Surtout quand on voit la qualité des riffs de cet album, je pense notamment à celui de "War Ensemble" qui ouvre l'album sur une note résolument positive, un régal et je ne vous parle même pas des solos. Peut être moins rapides qu'avant mais plus fins et maitrisés.
Ou encore celui de "Dead Skin Mask", un régal d'une glauquitude extrême...
Araya a lui aussi fait des progrès, je trouve que sa voix passe mieux sur cet album qu'avant, c'est peut-être du au renforcement des compos.
Il est, comme je l'ai dit plus haut, très dur de parler de Seasons in the Abyss sans devoir parler de tous ses morceaux. Chose rare chez SLAYER d'ailleurs, chaque album contient sa petite tâche à part celui-là... Qui a en plus le mérite de posséder le meilleur morceau slayerien, "Dead Skin Mask", riff tueur, soli orientalisant sublime, tempo plus lent et chant d'Araya ténébreux! Attention, quand je dis tempo plus lent, il ne faut pas oublier que le tempo s'accélèrera niveau chant!
Un travail d'orfèvre.
Tous ces arguments convergent.
Essentiel!
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le 19 Avril 2009 par AES
J'ai personnellement découvert SLAYER et le Thrash avec le God Hates Us All, et toute cette tension, tout ce soufre m'ont divinement hérissé l'échine. Imaginez : le frisson délicieux de l'interdit, la jouissance indicible que de s'immerger dans ce bain de sang. Mais si j'avais su que deux mois plus tard, je me retrouverais nez-à-nez avec Seasons In The Abyss... Rétrospectivement, c'est la linéarité de God Hates... qui m'a sauté au nez.
Il est de ces albums qui vous font vaciller, qui vous ébranle. Seasons... est cet instant infime, ce souffle, avant ce déchaînement pur de violence, cette guerre civile où les masses cèdent à l'horreur et à la sauvagerie. Ce disque jouit d'une écriture remarquable et inoxydable, composé de brûlots Slayeriens tous plus jouissifs et équilibrés les uns que les autres.
Non content de donner dans une veine plus mélodique (les soli de King gagnent en personnalité, ne donnent plus l'impression de tous se ressembler, versent moins dans le typique "cri" démoniaque que dans un paroxysme maîtrisé, musclé et rageur), SLAYER, pour nous montrer à quel point son talent et sa maturité sur cet album sont multidirectionnels, inaugure mid-tempos glauquissimes (l'angoissant "Skeletons of society"), breaks et relances jouissifs ("Expendable youth", son effet d'attente et son solo qui vient tout arracher) accélérations ravageuses, refrains flamboyants ("Dead skin mask", "Spirit in black", "War ensemble"), brutasseries Thrash délectables ("Born of fire", quelle intensité putain !) avec un savoir-faire égal, constant et magnifique de maturité, de maîtrise.
1990 est l'année où SLAYER a sublimé son Thrash et par extension, LE Thrash. Inusable, ni plus ni moins. Parfait de bout en bout ( quoique, je chipote, mais 30 secondes en moins sur le dernier titre ? Non ? - Non. Bon ok.)
Mythique, tout simplement.
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le 05 Décembre 2008 par MEFISTO
Il est parfois trop tard pour ajouter à tout ce qui a été dit. Cet album en est la preuve; je me contenterai donc d'ajouter ma brique à l'édifice. Puissant du début à la fin. Un géant parmi les géants. I-n-d-i-s-p-e-n-s-a-b-l-e.
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le 02 Septembre 2008 par FRANCOFF
J'écris cette chronique pour tordre le cou a un préjugé : Non le Reign In Blood n'est pas le meilleur album de SLAYER (et non plus le meilleur album de Thrash de tous les temps), mais ce meilleur album est bel et bien le Seasons In The Abyss !
Pourquoi ?
Parce qu'il est bien plus varié que le Reign In Blood qui, lui, était brutal de bout en bout et aussi plus long (comment pouvait-on faire plus court que ses 29 minutes 30 ?).
En fait, ce Seasons… est le parfait équilibre entre les deux albums précédents, la rapidité et la fureur de Reign In Blood (élu comme album le plus brutal de tous les temps) et les mélodies sombres du South Of Heaven (les membres de SLAYER décidèrent de ralentir le tempo car pour eux il était impossible d'aller plus vite que Reign… cet album fut d'ailleurs décrié à l'époque du fait de son coté calme).
Maintenant venons en au fait, les compos, 10 titres qui apportent chacun une pierre à l'édifice.
Tout d'abord, l'ouverture des hostilités par "War Ensemble", hymne anti-guerre sur un tempo ultra rapide : sorte de pied de nez à la presse de l'époque ("AH ! Bande de guignols, vous nous croyez incapable de jouer comme des tarés comme sur RIB ?").
Ensuite "Blood Red", petit mid tempo assez sombre, rapidement suivi par "Spirit in black", tempo assez appuyé et très agréable à écouter.
On enchaîne sur "Expendable Youth", qui relate la déchéance de la jeunesse, puis le "Dead Skin Mask" prend la relève : on aura rarement vu un titre mélodique aussi malsain, avec les cris torturés d'Araya qui se fondent avec la voix d'une femme vers la fin.
Puis les titres s'enchaînent rapidement, inaltérables tellement c'est bon… jusqu'à arriver à la doublette finale "Born of Fire" - "Seasons In The Abyss" (semblable à celle qui conclut le Reign In Blood - "Postmortem Raining Blood").
"Seasons In The Abyss" ; parlons du titre éponyme : tout commence par quelques notes d'une simplicité déconcertante, puis Kerry nous assène des arpèges bien placés. Tout cela entraîne l'auditeur dans un monde parallèle. On vit des sensations étranges (je vous le jure ! Écoutez-le dans le noir !), Araya nous sort un refrain mémorable, puis c'est l'heure des fameux soli -slayerisant- on commence par Kerry… puis Hanneman arrive, commence alors un solo anthologique (à la limite du bon vieux Rock & Roll au début), puis un plan en tapping qui en fera pâlir plus d'un.
Pour résumer cet album, on trouve des musiciens hyper compétents dans chacun de leurs domaines (King-Hanneman me paraissent bien imbattable à l'instar de Lombardo, et Araya avec sa voix hypnotique).
Pour moi le meilleur album de tous les temps, tout simplement. Ma note : 21/20(oui je sais, je viens de griller ma dernière cartouche)
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le 21 Juillet 2008 par KING OV THE DEAD
Je n'ai jamais compris l'engouement pour cet album ; autant pour Rust in Peace je peux le comprendre (qui n'est pas le meilleur Megadeth pour moi), autant là concernant Slayer, ça coince.
Cet album est d'un ennui effarant. Il démarre plutôt bien mais s'essouffle rapidement (je saute les plages 2, 3, 4, 5 qui me font bailler). Oui, Dead Skin Mask n'a rien pour moi d'un classique ; le titre possède deux riffs sympas, mais pour l'ambiance et le refrain médiocres, on repassera.
Le thrash reprend forme avec Hallowed Point, puis avec Born of Fire, pour moi le meilleur titre du cd ; le reste ne me fait pas du tout vibrer. Autant le titre Seasons in the Abyss fut une claque quand je l'ai découvert il y a 10 ans, autant depuis quelques années il ne m'évoque rien, tant dans l'ambiance que dans les mélodies.
J'ai souvent redonné sa chance au disque ; en vain, la déception est bel et bien là, l'admiration a pointé son nez de faibles fois.
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