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13 commentaires notés [?]
Rhapsody
The Eighth Mountain
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le 15 Mai 2019 par THORPEDO
Concernant la réponse et la chronique de Jeff Kanji, ça a sa logique aussi.
Il a ses arguments. Je ne les partage pas forcément mais bon, ce ne sont que des avis donc par essence subjectifs.
Je mets un 1 étoile à "Virtual XI" d'IRON MAIDEN, le site met 4.
Les goûts et les couleurs, ma p'tite dame !
(qui a dit l'égout et les odeurs ? ^^)
Personnellement, j'apprécie beaucoup cet album que je trouve frais et positif après 4 albums aux ambiances différentes, plus sombres, comme "The Frozen Tears Of Angels", "From Chaos To Eternity", "Dark Wings Of Steel" et "Into The Legend".
Je juge que la note est sévère mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde, Staropoli non plus !
Apparemment, les critiques sont plutôt très positives jusque-là et personne n'a descendu autant l'album mais en même temps, on peut comprendre que le Staropoli seul à bord sans Lione soit dur à avaler pour le chroniqueur.
Après, disons-le tout net, RHAPSODY n'est pas le premier, ni le dernier groupe a subir de tels changements de line-up.
C'est parfois difficile à accepter mais c'est comme ça.
Pour moi, ça reste un 4 étoiles car l'album est vraiment très plaisant (notamment grâce au dynamisme des nouveaux, Voli in primis) mais a quelques petits défauts : quelques orchestrations moins réussis, un "Clash Of Times" pas mauvais mais dispensable, etc.)
Là où je rejoins totalement Jeff Kanji, c'est sur l'association Turilli/Staropoli.
Y a des couples magiques dans la musique et celui-là en fait partie.
Le côté fantasque de Turilli recadré par Staropoli, c'est ce couple qui a fait des albums 5 étoiles.
L'un sans l'autre, cela ne dépassera pas les 4 selon moi.
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le 13 Mai 2019 par CANNARAS
Lorsque je lis la chro', je me marre bien quand même : "RHAPSODY n'a plus de RHAPSODY que le nom", plus bas : "RHAPSODY fait toujours du RHAPSODY". Manifestement, il ne reste pas que le nom.
Si j'ai bien compris l'avis de Jeff, il reproche à RHAPSODY de ne pas être original et d'être moins inspiré, voire bien moins inspiré.
Cette accusation du manque d'originalité commence à me courir sur le haricot car elle est récurrente sur NIME sur les disques de Heavy, Power, etc. Les disques de Black ou de Death, souvent sans aucune originalité depuis belle lurette, échappent miraculeusement à cette critique presque systématique.
Le Heavy date des années 70, le Death des années 80 et le Black date aussi des années 80. Sachant que des centaines, voire des milliers de skeuds ont été publiés dans ces styles, il faut quand même se lever de bonne heure pour avoir un disque original et frais ou apportant simplement une vision personnelle. Cela peut arriver mais c'est rare et cela le sera de plus en plus.
Quant à RHAPSODY, c'est ici son onzième album sans compter les Lives et des EP presque aussi garnis que les albums. Ce n'est donc pas un nouveau groupe qui va nous surprendre par sa lecture moderne et personnelle du Metal. Son apport, il nous l'a délivré à la fin des années 90 en étant à la pointe du Metal Symphonique et en contribuant à populariser le style. Il ne fera jamais mieux que ces premiers albums. Jamais. L'originalité, l'enthousiasme, la créativité, voire la magie des débuts sont partis.
Quand bien même le groupe délivrait un Black Techno Rap Sympho, cela serait probablement suffisant pour être en sélection de NIME mais ce serait une plantade car forcément moins bien que les œuvres du début et d'ailleurs, il n'est pas certain que les fans du groupe s'y retrouvent.
Donc, le dernier RHAPSODY ne soit pas furieusement original ni le plus inspiré, on s'en doute avant même de l'écouter.
Partant de son constat, perso j'aime bien. Il y a de bons trucs. Je reprocherai un construction de l'album très prévisible (l'intro qui va bien, la power ballade avec de la flûte, toussa, toussa). Sans changer de style, le groupe serait bien inspiré de rompre un peu avec le fil conducteur habituel.
Le son est bon même s'il ne plaît pas. Trop numérique, trop froid.
Deux ou trois compositions moins bonnes auraient pu être laissées de côté, je pense au morceau introductif, très bof et mille fois entendu ou encore la power balade à la flûte.
Les nouveaux musiciens assurent même si j'aurais préféré un chanteur un peu différent au lieu d'avoir un pseudo-clone de Lione.
Bref, sans rompre forcément avec le style du groupe, une plus grande prise de risque dans le choix du chanteur, dans le son ainsi que dans la construction du disque aurait largement élevé à mon sens la qualité du disque.
Mais le tout est loin d'être catastrophique et il y a de très bons moments et de très bons morceaux. Sans être un pur chef d'œuvre, les amateurs pourront passer un bon moment, voire un très bon moment. À la condition de ne pas vouloir de l'originalité. Dans ce cas, il ne faut pas écouter ce disque, et plus vraiment écouter du Metal. En tout cas, dans le Metal Sympho (vingt ans d'existence minimum), ce n'est pas gagné !
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Par Nightfall In Metal Earth
Alors je ne demande pas à RHAPSODY d'être original, mais plus inspiré et moins prévisible. Après vingt ans de carrière, quand on sait ce dont le groupe a pu être capable il n'y a encore pas si longtemps (j'ai réécouté "Into The Legend" pour la rédaction de la chronique et le constat est pour moi sans appel), ça fait mal de l'écouter en si petite forme.
Et l'argument selon lequel un style possède déjà vingt ou trente ans d'âge n'empêche en rien la créativité, et de nombreuses jeunes formations parviennent encore à délivrer de super morceaux tout en étant prisonniers de codes. Et pour autant, c'est souvent la marque des grands, refaire ce qui a déjà été accompli ne présente selon moi que très peu d'intérêt si ce n'est pour y insuffler de la vie et des mélodies nouvelles. C'est ce qu'on appelle de la récitation, et trop de groupes se contentent de ça.
RHAPSODY n'a plus de RHAPSODY que le nom car Alex Staropoli demeure seul maître à bord. Si l'album est mauvais, c'est selon en grande partie parce que ce qui faisait la force du groupe c'était son tandem avec Luca Turilli. Turilli délire dans son coin et Alex essaie de maintenir le cap, mais il faudrait être naïf pour croire que dans la situation actuelle, RHAPSODY peut encore faire honneur à son glorieux passé. Le RHAPSODY que nous connaissions est mort et enterré ; c'est triste mais c'est comme ça. Ce n'est pas parce que le style reste le même que l'essence de RHAPSODY ne s'en est pas pour autant évaporée, le départ de Fabio n'ayant rien fait pour ralentir la chute.
Sans rancune,
Jeff Kanji
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le 11 Mai 2019 par JONATHAN ROCHAT
Cet album vaut bien un 3,5 que j'arrondis à 4. Les orchestrations sont parfois un peu cheap comparé à l'excellent "Into The Legend" et les solos de guitares moins impressionnants que par le passé.
Mais c'est un album speed, avec des bon refrains bien plus travaillés que les précédents albums post "SOEL2" et comme le dit l'auteur, "March Against The Tyrant" est magnifique ! Giacomo s'en sort plutôt bien !
Après la note... Je ne sais pas comment, mais rationnellement, bien qu'on soit en 2019, cet album ne peut pas mériter 1 étoile si on le compare à la discographie du groupe car il s'en sort avec les honneurs et il est largement supérieur à "Dark Wings Of Steel" ou même "From Chaos To Eternity" dont je ne retiens rien même après quinze écoutes par exemple.
Au final une impression qu'en 2005 il était dangereux de dire du mal de RHAPSODY sur NIME, en 2019 c'est peut-être dangereux d'en dire du bien.
Je salue l'effort des Italiens de continuer à nous remettre de temps en temps un peu de Metal Symphonique et attend la suite quand même avec impatience !
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le 09 Mai 2019 par THORPEDO
Pour information, il existe une version japonaise de "Rain of Fury", titre bonus de l'édition japonaise justement que j'ai téléchargée début février, quelques semaines avant de recevoir la version physique de l'album.
Giacomo Voli s'en sort parfaitement je dois dire même si ça donne un côté intro d'anime!
Vous pouvez écouter ça sur Youtube notamment.
Je ne sais pas vous mais moi, à partir de 0.40s j'entends "Mayo, Pepito".
Sûrement une hallucination auditive!
Ou alors, l'association "Mayo Pepito" est le sommet de l'épique au Japon... y aurait de quoi!
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le 09 Mai 2019 par GOLGOTH 68
Un album sans aucune surprise avec tout ce qui est attendu du genre, qui n'est clairement pas désagréable à écouter mais qui n'a pas le souffle du passé. Le changement de chanteur n'est pas du tout perturbant tellement il est dans la continuité.
Quand je vois des commentaires avec une note et qui ajoutent "je n'ai pas écouté l'album en entier", je me dis que c'est une bonne chose que les admins du site ne fassent pas de page sans chronique juste pour que l'on puisse les commenter. Au moins, à la lecture du texte étayé de Jeff, on se dit qu'il y a un décalage entre son ressenti réel et sa note et on arrive à lire entre les lignes et à se faire une opinion sur l'album (que j'ai acheté après la chronique et les premiers commentaires ).
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