Painkiller, c'est comme un fromage délicieux mais un peu fort. Tellement fort qu'il rendrait presque les autres fromages insipides, une fois qu'on y a goûté.
Et quand on déguste un plateau de fromages, il faut commencer par le plus doux (années 70), puis les fromages un peu plus affirmés (années 80), et enfin, le plus relevé. (Painkiller)
Qu'est-ce à dire ? N'écoutez pas JUDAS PRIEST en commençant par cet album. Et quand bien même ce serait le cas, il faut néanmoins garder en tête que leurs œuvres passées ont de la qualité et de la grandeur à revendre, même si elles en "jettent" beaucoup moins au premier regard.
Et à part ça ? Painkiller, c'est une tuerie, c'est l'hymne de l'enfer, c'est des musiciens qui vous envoient dans la
tronche la force de 20 ans de métal, condensées en 55 minutes !
Mais c'est du JUDAS PRIEST, soyons exigeants : Le vide causé par l'absence de la petite touche "rock'n'roll" inhérente aux albums des années 80 me contraindra à placer ce Painkiller derrière leur coup de maître de 1984... Seul défaut que j'aie pu relever pour cet album définitivement culte du Heavy Metal.