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Judas Priest
Redeemer Of Souls
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le 28 Août 2014 par MR TINKERTRAIN


Ben moi quand je veux écouter du Heavy digne d'intérêt, (ce que JUDAS faisait il y a longtemps, très longtemps, dans une autre galaxie, c'est à dire avant la venue de la bouse infâme "Jugulator"), ben je me mets du ANNIHILATOR. Ou du ICED EARTH. Ces 2 groupes étant un peu éloignés, quoique, mais ayant le mérite de faire encore aujourd'hui de la zique qui arrache les tripes à grand mère qui aime ça. Ça me fait penser au scandale du dernier SAB'...

le 28 Août 2014 par TONTON CLEM


"(...) Mais je crois en JUDAS, et j'ai fort à penser que leur prochaine livraison ne donnera pas dans la branlette de manche."

Cette citation que j'avais lâchée il y a longtemps afin de traduire mon état d'âme sur l'ambitieux "Nostradamus" était un message de grande espérance face à l'arrivée d'un prochain album que j'espérais plus direct et spontané, désireux que j'étais de voir nos chers Metal Gods nous servir de nouveaux hymnes à la "Oooone life I'm gonna live it up" (air connu), des uppercuts sonores à la gloire du Headbanging ou de superbes ballades où règneraient les octaves uniques de cet inépuisable Rob Halford.

Hélas, trop d'engouement tue l'engouement. J'ai été globalement déçu de cette dix-septième offrande. Des signes annonciateurs étaient apparus : une première approche via extraits où les vocaux et les partitions paraissaient moins aventureuses, ainsi qu'une tracklist ma foi très classique. Mais venons-en à ces nouvelles pièces Priestiennes.

Ce "Redeemer Of Souls" nous montre un JUDAS toujours honnête à charge de refrains toujours fédérateurs ("Dragonaut", la chanson-titre) bien que Rob ait décidé de réduire considérablement ses escapades aiguës, ce qui est honorable vu sa longévité ("March Of The Damned", "Down In Flames", "Beginning Of The End"), et surtout manifeste quand on l'écoute à la peine sur les montées du dommageable "Battle Cry". Mais il arrive quand même à porter de par son chant les très convaincants "Sword Of Damocles" ou "Halls Of Valhalla" qui, dans la catégorie des titres épiques, s'en tirent mieux que le terne "Secrets Of The Dead".

Assez parlé de Rob, si on parlait des guitares ? Eh bien les riffs sont toujours là, le petit nouveau Richie Faulkner a fait son trou et assure comme il se doit auprès du vétéran Glenn Tipton dont la qualité des soli n'est plus à prouver. Certes Richie n'a pas ce petit grain de folie qu'avait K.K. mais je me délecterai des partitions de "Sword Of Damocles", "Cold Blooded" ou, surprise, du Blues chez JUDAS ("Crossfire") ! Scott et Ian font le taff niveau rythmique, on notera quand même une intervention inespérée de ce dernier dans le quelconque "Hell & Back". Rien à dire concernant la ballade finale, JUDAS est toujours roi et "Beginning Of The End" est une réussite.

Concernant les bonus, rien de bien transcendant si ce n'est l'efficace "Tears Of Blood". Et un mot sur l'inutile ballade "Never Forget" qui semble faire office de testament : j'y crois pas une seule seconde !

Peut-être en attendais-je trop de ce "Redeemer Of Souls", au final. Les titres défilent, mais peu parviennent à capter mon attention (disons 5 ou 6 sur 18...), surtout à cause de cette production assez désastreuse. Un bilan plus que mitigé donc, mais je parie que ce n'est pas encore pour JUDAS PRIEST la Fin des Héros (petit clin d'oeil)...

Top du Tonton : "Sword Of Damocles".
JUDAS est toujours là : "Redeemer Of Souls", "Halls Of Valhalla".
La chouette ballade que voilà : "Beginning Of The End".
On s'en passera : "Metalizer", "Snakebite", "Creatures".

le 27 Août 2014 par DERNIèRE VOLONTé


A plus de 60 balais (si l'on exclut le petit nouveau), le Priest nous prouve qu'il est encore capable de nous gratifier d'un album varié, copieux (plus de 80 minutes dans sa version Deluxe) et surtout qui s'écoute agréablement, ce qui n'est déjà pas si mal. Je sais que cet opus tournera encore sur ma platine dans quelques années, alors que je n'écoute plus du tout un "Final Frontier" d'IRON MAIDEN par exemple. La différence ? Les morceaux sont plus digestes, plus fluides que ceux proposés par l'autre géant du Heavy, JUDAS PRIEST sait encore composer des chansons tout simplement quand MAIDEN se perd dans des constructions lourdes, pompeuses finissant pas susciter l'ennui.

Alors bien sûr, la production manque d'éclat (la batterie est étouffée, les soli de guitares manquent de chrome), Rob Halford a effectivement perdu de son aisance et ce, dans les différents registres de son répertoire (mais il reste largement au-dessus de la moyenne), Richie Faulkner, quoique brillant n'est forcément pas autant en osmose avec Glenn Tipton que pouvait l'être K.K. Downing (la conséquence la plus perceptible étant l'absence de duels de guitares, marque de fabrique du groupe quasiment depuis ses débuts).

Ces réserves étant faites, il y a largement de quoi dans ces 18 morceaux se composer soi-même un album carré, plaisant et inspiré, il suffit de remplacer "Hell And Back", "Cold Blooded", "Metalizer", "Crossfire", qui constituent le ventre mou de l'album, par les morceaux du 2ème CD, très heavy, en gardant même les deux ballades "Beginning Of The End" et "Never Forget" que je trouve pour ma part très réussies. Ceci n'est pas très difficile à l'ère de la musique dématérialisée et on peut d'ailleurs reprocher au groupe de ne pas l'avoir fait en remisant les titres les plus faibles sur le CD bonus. Signalons pour finir que le packaging sous forme de petit livre, la pochette et l'ensemble de l'artwork sont très soignées.

Au final, pour moi un bon album voire très bon si l'on procède au montage indiqué au-dessus, et un groupe qui a encore des cartouches en réserve et qu'il ne faudrait pas enterrer trop vite.

3,5 arrondi à 4.


le 27 Août 2014 par TRACE LA ROUTE


Album tout juste correct par ma part.
Le son n'est pas à la hauteur et la plupart des compositions manquent cruellement de patate (on se lasse surtout au milieu de l'album : "Hell & Back", "Cold Blooded", "Metalizer", "Crossfire"). L'album est également long et si on compte les morceaux bonus du second album, c'est beaucoup trop...

Dommage, certains morceaux restent fidèles au Priest et les textes sont plutôt recherchés ; il manque cette magie, celle dont le Priest nous avait habituée...une prise de risque à la "Nostradamus" par exemple. Dans chaque album du Priest, il y a ce petit plus qui fait de JUDAS PRIEST, le maître incontesté en la matière de Heavy Metal. Étant grand fan absolu du Priest, je reste un peu en dedans...

Maintenant, à chacun de juger !

Top of the tops : "Dragonaut" - "Halls Of Valhalla" - "Battle Cry".
la classe : March of the Damned

3/5 le priest reste au dessus de tous même avec un album mollasson

le 26 Août 2014 par HELLSOLDIER06

Jeff merci de votre réponse ça fait plaisir !
Mais en ce qui me concerne j'avais parfaitement compris ta phrase concernant "Painkiller" !
Et je le répète, ce n'est pas correct de limiter le chant aigu de Rob Halford à cet album !
La réponse à la question "l'a t'il réellement fait" est OUI !
Comme sur tous les morceaux que moi et les autres lecteurs ont cités !
C'est par rapport à cet argument que, personnellement j'ai "mal réagi" !
En ce qui concerne votre avis sur l'album, il n'engage que vous et tant mieux si il vous convient tel quel !
En revanche, il faut être sourd pour ne pas se rendre compte que la production est mauvaise !
Certes vous assurez que pour vous c'est "les compos avant tout", dans ce cas ne parlez pas du son comme d'une production intemporelle !
Car une personne désirant découvrir cet album en ayant lu vos lignes, se retrouverait particulièrement déçu face à ce son pas si intemporel que ça !
Cordialement et avec tout le respect que je vous dois.













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