"Shades of God", où l'album par lequel il ne faut pas continuer juste après avoir apprécié "One Second" car là on est à des années lumières ...
Déjà il faut passer l'obstacle de la voix. Ici pas de voix claire, à part un peu dans l'excellent "Your Hand in Mine". Holmes est dans le guttural, le death quoi.
Après il faut regarder la durée des compos, on tape souvent dans le plus de 7 minutes, autant le dire il y a des longueurs ...
... mais au delà de ça on sent les prémisses d'une inspiration sans fin, d'un désir de dire plein de choses sans forcément en maîtriser la chose. S'en ressort une grosse impression de puissance. Aucun titre ne comporte pas à un moment lors d'un riff, d'un break, d'une montée en puissance ou d'un solo quelque chose de très bon, d'impalpable mais qui laisse augurer du meilleur et d'un potentiel énorme, quelque chose dont PARADISE LOST à le secret pour rendre cette misère si belle.
Puis, comme le dit la chronique, vient le trouble-fête en dernière track, l'invité surprise, l'intrus de 3 minutes au milieu des fleuves doom. Le "Highway to hell" ou le "Enter Sandman" de PARADISE LOST ... pourtant perso je n'ai jamais trouvé ce morceau poignant ni renversant, mais c'est le seul qu'on va mettre en boucle, le seul qu'on va retenir, le seul qu'on va avoir dans la tête au boulot, époustouflant !
Aller un 3,5/5 car le potentiel est là et le meilleur est à venir jusqu'au coup d'arrêt ("Host").