C'est à partir de cet album que la presse balancera toujours la même pub pour chaque nouvelle sortie du groupe: "PARADISE LOST revient au Metal".
Ce qui n'est pas mensonger, "Believe In Nothing" est effectivement plus fourni en distorsion que "Host" et "One Second".
Nick continue de chanter comme sur "Host", Greg joue des mélodies pas si éloignées que celles présentes sur "Draconian Times", tandis qu'Aaron appuie sur sa pédale de distorsion.
Le pendant électronique est là, mais moins prononcé que sur le joyau précédent.
On peut donc situer ce disque quelque part entre "Draconian Times", "One Second" et "Host".
C'est leur album le plus accessible à mon sens, peut-être bien une bonne porte d'entrée si on veut commencer avec le groupe.
J'ai beau cherché, je ne trouve pas de mauvais titre, même si la première partie de l'album est meilleure selon moi.
Du tube mélancolique, bien fait et mélodique.
Personnellement, je l'écoutais en parallèle avec le "Last Fair Deal Gone Down" de KATATONIA, le "Gone" d'"ENTWINE", le "Epilogue" de TO/DIE/FOR en plus de quelques autres et il ne me paraissait pas faiblard, même si aujourd'hui je lui enlève une étoile, car moins évasif que les deux précédents.
Dans les années 2000, la Finlande était en train de devenir le creuset du Metal, PARADISE LOST est encore convainquant lorsqu'il aborde cette décennie pas si bien fournie que ça en Metal de qualité.