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Devin Townsend
Infinity
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le 12 Avril 2011 par RENERION


"Infinity", "City", deux albums sortis à une année d'intervalles, deux "trucs" balancés à la face du monde, comme pour redéfinir les standards de tout en fait.
Deux disques qui je trouve sont à mettre en parallèle.

"City", son coté sombre, puissant, haineux, violent d'un côté et cet "Infinity", tout aussi chaotique, mais tellement différent. Sorte d'ode au grand tout, au grand vide lumineux (la pochette exprime bien se concept, devin seul dans un grand espace blanc). Les nappes de claviers omniprésentes (essayez de les compter pour voir), les enchevêtrements de guitare que l'on ne peut compter, la puissance de la batterie (oui, Gene Hoglan n'est pas qu'un bourrin, c'est aussi un technicien hors pair, excellent dans tous les registres).

Il n'y a rien à jeter ici, tout est un régal. "Truth", envoutant et énigmatique. "Christeen", sorte de standard hard-pop (co-écrit avec Ginger) ou l'on se surprend à fredonner le refrain toute la journée. Puis vient la chose, probablement le meilleur morceau du grand Devin, "Bad Devil", son orgue comme jaillie de l'esprit d'un pianiste possédé, sa batterie metalliquement funky, et son trombone aussi improbable que génial. Et tout ca s'enchaîne, "War" et sa montée en puissance débouchant sur un "Colonial Boy", où Devin fait étalage de tout son talent de chanteur. Et quel organe mes amis, capable de toute les intensités, de toutes les folies, sur ce titre au rythme presque dansant, puis sur "Dynamics" où sa puissance émotionnelle semble ne pas connaître de limite, avant que "Unity" ne vienne nous ramener dans un champ de douceur tout en finesse et en intensité toujours, porté par des effet vocaux aussi subtils qu'indispensables. Quand au titre "Noisy Pinkbubbles" avec ses 56 styles différents, il est la synthèse parfaite de cette oeuvre majestueuse, complément cathartique à "City", où est véhiculée la lumière de l'émotion salvatrice.

Finalement, cet album ne pourrait souffrir que d'une seule critique : sa densité peut rebuter lors des premières écoutes, mais c'est un risque à prendre pour découvrir ce chef-d'oeuvre.
N'attendez pas plus, chaque écoute est un nouveau voyage, une nouvelle découverte de l'esprit, finalement réellement dérangé du plus grand artiste du monde du Metal.

le 06 Septembre 2009 par HAYAO MYIAZAKI


C'est le deuxième album du génie du metal. Et on sent nettement la différence avec son chef d'oeuvre précédent. Ce qui le rend moins attrayant à mon goût: plus hétérogène, morceaux moins fort en émotion. C'est ça en fait, cet album fait moins ressentir de choses que son prédécesseur, qui reste l'apogée du talent de l'artiste. En tout cas il ne faut pas nier non plus l'immense talent de Devin bien présent, une recherche énorme dans les compos et le son toujours immense sur Cd. C'est en connaisseur éclairé que je met 3/5. Sinon j'aurais mis 4/5 si je découvrais l'artiste avec cet album.

le 23 Mai 2009 par DARKMORUE


Oula... Attention OVNI!!!

Après le sublime "Biomech" et le furieux "City", notre ami canadien a complètement pété les plombs !

Il en résulte un album qui part vraiment, mais VRAIMENT dans tous les sens...
Le morceau "Bad Devil" en est assez représentatif: ça démarre sur un clavier (orgue ?) funky, pour déboucher sur un riff guitare/saxophone (???) suivi d'une voix trafiquée de démon cocaïné, pour repartir avant l'arrivée de la voix angélique de Townsend et ses chœurs de happy lapinous !

Le reste de l'album n'est pas en retrait: entre le single "Christeen", les surprenant "War" et "Truth" où des dizaines de couches d'instruments se superposent, "Ants" et ses couplets formés d'un labyrinthe de voix...

L'album se traîne un peu sur la fin, les titres se faisant plus longs et progressifs, même si la qualité reste très élevée !

Note maximale sans hésiter (comment peut-il en être autrement avec Devin ?)

le 16 Avril 2007 par PIRATE


Ouch! Cet album est un vraiment hallucinant!
Rien que sur "Truth", l'enchevêtrement de pistes est stupéfiant par sa densité et par la clarté et la limpidité qui en découlent, "Christeen" et "Bad Devil" étant quant à elles très accrocheuses.
Cet album est vraiment lumineux, et l'écouter au casque avant de s'endormir est un vrai bonheur. Cette musique révèle toujours des petits détails même après une centaine d'écoutes et est d'une pureté cristalline.

Il faudrait des pages pour décrire chacun des morceaux de l'album, et Devin Townsend a vraiment du s'enfermer pendant des mois dans son studio pour réaliser ce disque hors-normes, entre les innombrables pistes de claviers, de chants, de guitares.

Assurément grandiose, et un exploit à part dans la discographie du déjanté Canadien.

le 05 Décembre 2006 par GUEHLYN


Un petit bijou dans la continuité de Biomech. Tout simplement magnifique













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