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Fear Factory
Demanufacture
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le 28 Décembre 2011 par FS09


Opus II - L'Homme contre la Machine, Round 1...

Dès la première seconde de l'album, le ton est donné ! Un bruit de machine vient nous (fra)casser les tympans... Puis, accompagné d'une double pédale vient un riff, qui s'enchaîne encore et encore, et là...
L'explosion, l'éclosion. FEAR FACTORY a réinventé le Metal, inventé un genre, un style unique : le Cyber Metal, alliance de riffs thrash, d'une voix mi-death,mi-claire qui en inspira plus d'un, et une section rythmique ultra rapide posant les bases de l'usine à peur.
Le groupe n'arrivera jamais plus à un tel sommet musical, impossible de revenir en arrière. "Demanufacture" est la définition exacte d'un groupe devenu superstar de l'Indus des années 90 !
Inutile d'en dire plus, ce disque est un classique au même titre que "Vulgar Display Of Power" ou "Master Of Puppets", c'est dire.
On observe une humanité en proie au chaos tentant d'éliminer la Machine, leur propre création qui leur fait de l'ombre... Fantastique.

le 16 Janvier 2011 par SEB


Bon sang dans les années 90, on était quand même gâté quand on voit ce qu'on a maintenant ... mais là n'est pas le débat.

Attardons-nous sur cet effort de FEAR FACTORY. Comme l'a dit un de mes compères un peu plus bas, "ne passons pas par quatre chemins", ce n'est pas la petite baffe, c'est la méga baffe, FF ne se permet pas de créer son propre style, il va encore plus loin, il crée un son tout nouveau, quelque chose qu'on n'avait jamais entendu auparavant que l'on peut qualifier de "cyber metal" avec des riffs de "fusil mitrailleur" absolument uniques et inédits. Le tout entrecoupé de chant tantôt hurlé, tantôt de magnifiques passages chantés.

Car là il faut bien le dire jamais la suite discographique de FF n'atteindra un tel niveau d'osmose. On aura beau me dire que "Demanufacture" est l'album le plus froid et le plus chirurgical, certes dans les riffs mais il contient des passages mélodiques absolument sublimes où jamais Burton n'a été aussi bon. Le chant parlons-en, "Demanufacture" va dans le direct et ça lui réussit, on retient les paroles de chaque chanson sans difficulté même sans être un grand anglophone, pour moi les "I Don't Want To Live That Way", "Machines Of Hate", "Where Is Your Savior Now", "I Am A Criminal" ou autre "I've Got No More Goddamn Respect" sont autant de standards.

Nous sommes en 2011 et l'album n'a pas pris une ride tellement il était précurseur, maintes fois pompé mais jamais égalé même par FF lui même.
Que peut-on lui reprocher ? Peut-être de commencer par 4 bombes puis de s'enliser un peu par la suite mais il est tellement novateur à son époque qu'on peut bien tout lui pardonner.

le 14 Août 2010 par CHINE


Quel album monstrueux ! Sorti en 1995, "Demanufacture" c'est pour moi une grosse claque à chaque fois que je le réécoute.
Dans cette album règne une ambiance glaciale et je dirai même mécanique ! Burton C. Bell n'a jamais aussi bien chanté, Dino Cazares est au meilleur de sa forme, Raymond Herrera est hallucinant derrière ses futs et Christian Olde Wolbers est en totale osmose avec le reste du groupe. Dommage que ces 2 derniers aient quitté le groupe récemment...
Dans le genre cyber metal, j'aime beaucoup aussi SYBREED qui forcément est très influencé par FEAR FACTORY sans être un sosie de l'usine de la peur.

le 18 Juillet 2010 par FABIAN_


1995. Alors que RAMMSTEIN sort son premier album, l’usine à peur FEAR FACTORY, qui avec déjà une démo et un album au compteur, sort de son album "Demanufacture". Un album qui défigurera le visage de l’Industriel et du Metal en général. Car c’est une claque monstrueuse que le groupe nous propose.
N’y allons pas par quatre chemins : chaque titre est une tuerie. "Zero Signal" est le morceau le plus représentatif de l’album (et plus subjectivement, mon préféré).

L’album décrit un univers futuriste – parfois post-apocalyptique – et dominé par les machines. Ça paraît bien sur le papier, mais encore faut-il y arriver ! Et FEAR FACTORY y arrive admirablement bien.
On a une rythmique extrêmement rapide, non pas dictée par la basse, mais par la batterie. Une batterie d’une précision sans faille, claire, puissante, révoltée, très bien mise en avant par le mix. La composition rend justice aux instruments : elle est tout bonnement excellente et contribue à cette ambiance Terminator. Car au final, c’est le tintamarre des machines en marche face le chanteur, devant cela, qui hurle, esseulé.

Parlons-en justement, la voix. Second point de ce monde déshumanisé. C’était nouveau ça, en 1995, une voix changeante, très changeante. Burton maîtrise ses registres et a un timbre puissant. Son chant oscille entre un chant hurlé teinté de rage et de colère et un chant clair, cybernétique, qui devient alors un instrument à part entière. Un chant également très présent dans la plupart des morceaux, qui donne une force phénoménale à chaque titre. "H-K (Hunter-Killer)" pousse cet aspect à son paroxysme et en devient un titre surpuissant et haineux.

Le dernier point qui rend cet album diaboliquement efficace, ce sont les mélodies. Le groupe utilise des claviers, qui fournissent des mélodies simples et malgré tout sacrément accrocheuses.
Un dernier mot sur la production, vraiment bien foutue, qui assure l’immortalité à cet album mythique. C’est d’ailleurs tant mieux.

L’album n’est pas super accessible non plus. Il faudra quelques écoutes pour se représenter la chose. Mais une fois les portes ouvertes, l’immensité de "Demanufacture" nous cloue sur place. A jamais.

Un chef d’œuvre, tout simplement.

le 16 Février 2010 par MUSTIS 666


Un disque en effet phénoménal qui a transformé un très bon groupe ("Soul Of A New Machine") en un acteur majeur de la scène Metal.

En 1995, cet alliage de riffs syncopés, de rythmiques chirurgicales et de chant hurlé/clair était très novateur.

Seuls "Kill'Em All", "Hell Awaits" et "Demanufacture" m'ont mis une telle claque lors de la première écoute.

Je ne comprends pas pourquoi aucun groupe n'a réussi à retrouver 15 ans après, le son monstrueux concocté par Richardson sur cet album et "Obsolete".

Si le chant de Burton C Bell s'avère aussi puissant que désenchanté (quelles lignes sur "Zero Signal" et "Replica"), j'ai malheureusement eu l'occasion de constater qu'en live, il avait plus de mal sur les parties en chant clair.

Impossible de finir sans évoquer Raymond Herrera : si tout le monde encense à raison Gene Hoglan, il est injuste d'oublier son jeu de batterie phénoménal et ses parties de double qui étaient toujours originales.
Le rythme épiléptique de "Flashpoint" est un exemple flagrant.

Bref un énorme 5/5.

Je m'en vais maintenant acheter Mechanize.














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