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Nightwish
Dark Passion Play
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le 02 Octobre 2007 par HUTCH


Je n'ai écouté l'album qu'une seule fois pour l'instant mais j'ai tout de suite accroché à ce nouvel opus d'une grande richesse entre des tubes en puissance ("Amaranth", "Whoever Brinngs The Night"), de l'acoustique inattendu où Marco Hietala prouve qu'il peut prendre une voix tout à fait posée ("The Islander"), des titres hargneux ("Bye Bye Beautiful", "Master Passion Greed"), d'autres plus lyriques ("Meadows Of Heaven") et enfin, une longue pièce de métal symphonique captivante ("The Poet And The Pendulum").
Si Tarja Turunen a marqué l'histoire de Nightwish, il faut maintenant tolérer que le groupe entre dans une deuxième phase de sa carrière avec la venue d'Annette Olzon, qui s'avère une excellente chanteuse parvenant à insuffler beaucoup d'émotions aux textes de Tuomas Holopainen.
Parlons justement de ce dernier, qui s'il est discret derrière son piano et ses claviers, n'en demeure pas moins la tête pensante de Nightwish, sachant exactement où il veut aller et pourquoi et imprimant sa personnalité musicale tout au long de l'album. Car si Nightwish a changé d'interprète féminine, le principal auteur/compositeur reste le même et cela s'entend. La rupture est donc vocale, pas instrumentale.
Autre constat: le groupe franchit une étape supplémentaire dans l'usage de l'orchestre et des choeurs. Ceux-ci ne sont jamais trop en retrait ou trop en avant mais toujours placés au moment opportun et à la bonne "hauteur" sonore. On peut donc parler de véritable fusion entre le symphonique et le métal, là où le premier ne fait souvent qu'accompagner le second, à de rares exceptions près (Therion par exemple). En parlant de l'aspect symphonique de DARK PASSION PLAY, on mentionnera l'apport essentiel de Pip Williams et James Shearman, respectivement arrangeur et chef d'orchestre, ayant donné à la musique de Nightwish l'ampleur nécessaire sans jamais en faire trop.
DARK PASSION PLAY est une grosse machine, une super-production pensée dans les moindres détails pour fonctionner auprès du public le plus large. Mais l'aspect commercial de l'entreprise ne cède jamais le pas à la facilité, Nightwish gardant intacte son intégrité artistique.
Plusieurs écoutes sont nécessaires pour prendre la mesure des nombreux détails émaillant ce long mais excellent album, sans aucun doute l'un des meilleurs de l'année 2007 en ce qui concerne le métal symphonique.

le 01 Octobre 2007 par AKRON


Ce nouvel album est pas mal. Comme tous les Nightwish, irrégulier parce qu'il y a de bons morceaux et d'autres anecdotiques. Par contre, contrairement à Once, les hauts sont moins hauts mais les bas moins bas. Ce qui en fait un album très agréable à écouter, en partie du fait d'Anette qui a une jolie voix mais moins "choquante" que celle de Tarja (adjectif qui peut s'entendre aussi bien dans le mélioratif que dans le péjoratif).

Evidemment, l'album lui-même témoigne dans son ensemble de grandes qualités de compositions, ce qui est somme toute naturel puisque c'est le fait de Tuomas, comme cela a toujours été le cas. Les orchestrations sont de grandes qualité, prennent moins de place que sur Once, ce qui n'est pas forcément un mal.

Le chant du bassiste (désolé, j'ai oublié son nom) est assez sympa, on ne peut pas dire qu'il chante vraiment bien ou ait une belle voix, mais il fait partie de ces chanteurs qui "dégagent" quand même un petit quelque chose.

Niveau riffs, évidemment y'a assez peu de choses que j'ai retenu, ce qui est assez logique, NIGHTWISH ne fait plus de heavy, les riffs sont là pour assurer la rythmique au sens le plus basique, de la même manière qu'on retient en général assez peu la structure de la batterie dans un morceau. Bref, pas de riff qui tue, mais ça ne me choque pas.

Enfin, mélodiquement, comme je l'ai dit plus haut, y'a du bon et du moins bon. L'approche assez pop de certains morceaux est à mon goût assez réussie, si on laisse de côté les considérations "commerciales - Evanescence - mes couilles" qui sont superfétatoires, ça donne un côté plus léger à la musique, assez agréable, moins pompeux que Once pour s'y référer encore une fois.

En définitive, je n'écoute plus du tout Century Child (trop chiant) et Once (trop lourdingue), alors que celui là va certainement tourner davantage du fait de son côté accessible et pourtant bien construit dans le fond.

3/5 pour le moment, à augmenter ou baisser au fil du temps.

le 01 Octobre 2007 par FIGHTFIREWITHFIRE


Ce qui me dérange c'est pas que je sois un vieux con nostalgique, même si il doit y'avoir un peu de ça, c'est que là où la voix de Tarja me touchait énormément la voix d'Anette passe bien mais sans plus sauf quelques passages vraiment magnifiques sur The Poet And The Pendulum....

Pour le reste je ne peux m'empêcher la comparaison et je constate que l'originalité vocale de Nightwish,ce qui faisait la différence avec cette voix si caractéristique est remplacé par une voix certes jolie mais "commune" j'ai envie de dire et je ne m'extasie pas autant devant les émotions véhiculées par Anette comme j'ai pu l'être à chaque chanson auparavant. Alors bien sûr ils avaient sûrement fait le tour et il faut se renouveller mais bon il faut s'adapter.

Par contre qu'on ne s'y trompe pas je trouve malgré tout cet album excellent(quoique je ne trouve pas les refrains si inspirés la plupart du temps mais c'est un détail), il manque juste le petit truc que nous apportait Tarja et qui pour l'instant je trouve fait défaut à Anette...

le 01 Octobre 2007 par POUM


Dark Passion Play ? C'est énorme (c'est un pléonasme).

Comme beaucoup je me demandais ce que le groupe pouvait faire pour remplacer la grande Tarja (que j'adore).

Comme dit plus haut dans les commentaires, j'ai été si peu (pour ne pas dire "pas du tout") impressionné par les premiers puis second titres mis en ligne, mais ma "déception" s'est arrêtée là.

Une fois écouté l'ensemble de l'album, je ne peux m'empêcher de le passer et repasser en boucle. C'est sans aucun doute (de nos jours) le sommet de Nightwish qui vient encore une fois de prendre de la hauteur.

Quant à la comparaison avec Within Temptation, elle est très fondée car la voix des deux chanteuses pourraient se confondre tant elles sont proche.
Reste en effet que la composition fait toute la différence.

Fallait aussi oser faire 14 minutes non-stop à la Relayer de Yes. Titre qui ne passera jamais sur les ondes, donc réservé qu'aux fans et curieux.

le 29 Septembre 2007 par CARO

J'ai écouté tout à à l'heure un des morceaux du dernier album (je ne me souviens plus lequel) et je vous avoue que j'ai été un peu déçue. En effet, malgré un bon riff et une remarquable performance d'Anette Olzon, l'ensemble me parait bien plat et manquant d'imagination.J'ai le sentiment que le groupe que j'aimais tant (que je continue toutefois de bien apprécier)va devenir un énième groupe de métal à chanteuse. Je suis certaine que certains ne vont pas du tout adhérer à ce que je vais dire mais, selon moi, Anette ne pourra jamais remplacer Tarja qui apportait charisme et singularité au combo finnois.Peut-être que je me trompe!J'attends donc la sortie officielle de Dark Passion Play pour avoir une "vue" d'ensemble, car on ne juge pas un album sur un seul morceau.













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