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Strapping Young Lad
City
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le 14 Juin 2011 par ORDERSPHERE


Peut-être la plus grande expérience Metal en terme de violence et de folie! "City" est LE classique de la musique extrême que tout amateur de Metal se doit de posséder. La perfection... Seul Devin et ses acolytes pouvaient pondre pareil chef-d'oeuvre...

le 19 Avril 2011 par RENERION


La première fois qu'on m'a parlé de "City" c'était en mal. "J'ai écouté un groupe sans subtilités ou tout n'est que basse et infrabasse." c'étaient les mots avec lesquels on me l'avait décrit. Pour un lycéen considérant que SLAYER était la limite acceptable de violence, ca rebute.

Puis j'ai grandi, j'ai appris, j'ai commencé à connaître la bête métal. Puis est arrivé le moment de la rencontre, celui où l'on sait que l'on ne sera plus jamais le même. Où l'on comprend que quelque chose vient de naître en nous qui jamais ne mourra. Ce moment c'est le jour où j'ai découvert Devin Townsend, sous sa forme solo avec "Ocean Machine" et "Infinity". Tout de suite j'ai voulu tout connaître, tout écouter.

Et enfin est arrivé le moment fatidique ou seul SYL me rebutait. Fébrilement, j'ai mis le disque dans le lecteur, j'ai lancé la machine. Et la ce fut le drame, j'ai découvert un monstre, une chose innommable et indescriptible.

La violence, la rage, la colère, la douleur, dans leur essence même. Avec tout ce que cela implique.

"Velvet Kervorkian", pourtant planant, entrouvre cette orte, avec ses samples discrets et la voix de devin annonçant la couleur ("Fuck all of you !"), puis arrive "All Heil The New Flesh" qui défonce la porte, à grands coups de martelages de fûts, d'une rythmique ultra carrée, d'un riff acéré, cinq minutes durant lesquelles Devin alterne entre chant d'une rare mélodie, éructations et hurlements desespérés tandis qu'une mélodie presque indicible, mais néanmoins essentielle porte l'ensemble vers des lieux inconnus où déboule "Oh My Fucking God", où Hoglan maltraite encore plus ses fûts tandis que la folie de M. Townsend prend le pas sur le reste (il sufft de l'écouter chanter sur ce morceau pour comprendre qu'il est littéralement fou). Devin reprend le dessus sur "Detox", où le rythme se fait une nouvelle fois vecteur de toute la rage qu'il a en lui, et toujours ses claviers indicibles mais omniprésents, où son chant se fait plus puissant que jamais, et où un break aussi furieux et puissant que mélodique nous emmène dans les tréfonds de sa dépression. "Home nucleonics" prend le témoin en surenchérissant encore dans la puissance et la violence. "AAA" le stoppe en pleine course, avec son introduction vindicative et malsaine, qui amène selon moi l'ouverture mélodique de l'album, les rythmes se font ici plus lents, mais le martèlement gagne en force (le travail de Byron Stroud et Gene Hoglan est tout simplement une référence en la matière), tandis que Devin et Mr Townsend se partagent le micro. Mais l'accalmie est de courte durée, et "Underneath The Waves" reprend la frénésie tout en ajoutant la mélodie la plus imparable et continuant la démonstration de l'étendue vocale de Devin Townsend, qui semble presque possédé sur ce titre. "Room 429" nous arrête en pleine course et tel un chirurgien fou, triture nos peurs les plus primales, avec ses claviers malsains, ses guitares psalmodiantes, ses effets torturés et cette voix (mon dieu mais quelle voix) aussi effrayante qu'envoûtante. Enfin "Spirituality" nous ramène dans le monde réel, dans une coque sonore, bardée d'effets et de claviers où chaque instrument se fait plus lourd et plus pesant que les autres, mais l'ensemble dégage une impression de liberté, qui nous donne envie d'inspirer à pleins poumons pour revenir à la vie.

Voila c'est terminé, je suis allongé sur le sol, exsangue, le cerveau et les tympans ravagés par cette expérience unique que je viens de vivre. Rien ne sera plus jamais comme avant, tout a changé. Ecouter ce disque vous laissera une marque impérissable, mais c'est un voyage à faire une fois dans sa vie.

Le métal extrême est mort, vive le métal extrême.

le 20 Mars 2009 par KOV666


C'est un très bon album, du début à la fin. C'est très violent mais effectivement, on sera tous d'accord sur ce point, l'ensemble reste paradoxalement musicalement très intéressant et les mélodies sont toujours perceptibles malgré le déluge d'influences "industrielles" qui s'abat littéralement sur l'auditeur. Ceux qui ont la chance de pouvoir se procurer l'édition "Re-issue" (14 titres) auront droit à environ 25 minutes de bonus supplémentaires de très grande facture, et qui ne dénotent donc pas avec l'ensemble d'origine (le tout remasterisé). Note : 4.5/5.

le 19 Janvier 2009 par DARKMORUE


Puissance. Rage. Contrôle. Ultra violence.
En 1997, Devin nous pond un des plus grands chefs-d'œuvre du Metal extrême. Tous n'est que violence, comme en témoignent les 3 premiers morceaux du disque.

"Velve Kevorikan" démarre en samples puis explose soudainement. Bonne mise en bouche.
"All Hail The Flesh" se met en route et écrase tout sur son passage. Rythmique lourde, rapide, Gene Hoglan au meilleur de sa forme, le chant de Devin en clair-obscur, hurlant sa rage avec conviction.
"Oh My Fucking God" est probablement la chanson la plus violente composée par le groupe. Qui n'a jamais hurlé son refrain blasphématoire comme un damné ?
"Detox" calme un peu le jeu sur des riffs speedés et headbangant.
"Home Nucleonics" est une tornade, un hurlement à la face du monde.
"AAA" est un moreau plus mid-tempo, parfait pont pour le morceau suivant.
"Underneath The Wave" est pour moi le meilleur morceau jamais écrit, rien que ca. Riff terrible, voix démente, refrain prenant, batterie surpuissante, la perfection du Metal extrême.

Les deux derniers morceaux sont plus posés et concluent l'album dans un ton plus léger.
Tout Metalleux se doit d'écouter ce disque, ultime, au moins une fois dans sa vie.

Un chef d'œuvre comme on en fait plus.

le 05 Avril 2008 par OREILLER


Cet album est un véritable poing dans la gueule, un vrai de vrai, un dur, un tatoué.
Déferlement de rage parfaitement maitrisé et calculé, ne se perdant jamais dans du bourrinage bête et méchant et faisant même preuve d'une certaine mélodicité aérant quelque peu la bête. Cet album est une descente dans des enfers industriels, c'est sombre, c'est lugubre mais de temps à autre on aperçoit un rayon de soleil mélodique permettant de se remettre d'aplomb. Le tout finit par deux morceaux calmes et non violents mais qui sont surement les plus anxiogènes de l'album, il s'agit là d'une conclusion inattendue mais faisant son effet. Tout au plus pourra-t-on reprocher à l'album le fait qu'il soit vraiment court (quoique, l'écoute de l'album est déjà assez fatigante comme ça) et un AAA qui fait tache de par son tempo ralenti et le fait qu'il soit coincé entre Home Nucleonics et Underneath the Waves qui sont d'excellents morceaux.
Sachant que l'album a été réédité courant 2007, n'hésitez pas à l'acheter, vous ne le regretterez pas.













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