Nombre de gens de ma génération ont découvert PINK FLOYD grâce à "The Wall", plus précisément par l'intermédiaire du 45 tours "Another Brick In The Wall, Pt. II", pendant sombre du mythique "School's Out" d'ALICE COOPER produit par le même Bob Ezrin. Qu'importe si ce PINK FLOYD-là est très différent des précédentes « incarnations » du groupe. À l'époque, j'avais environ douze ans et ne connaissais rien au FLOYD. Je pensais même qu'il s'agissait d'un nouveau groupe New Wave... Lorsque j'ai écouté l'album pour la première fois, je l'ai adoré et le considérais comme un chef-d'oeuvre absolu. On mettra cela sur le compte de l'enthousiasme juvénile et de mon inculture musicale d'alors. Plus tard, j'ai été enthousiasmé par le film d'Alan Parker. Par la suite, je me suis désintéressé de tout cela, en arrivant même à ne plus pouvoir écouter l'album. Je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas.
Objectivement parlant, cela n'enlève rien à la qualité de cette oeuvre, magistralement produite par Ezrin, dans laquelle chacun peut trouver son bonheur. Il y en a pour tous les goûts, des amateurs de Pop, de Rock, de Disco aux gens férus de psychanalyse. Les punks, les metalleux, les fans des BEACH BOYS ou de Kurt WEILL, tout le monde peut s'y retrouver et cela explique pourquoi il s'agit du double-album le plus vendu de tous les temps.
Plus que les textes de Waters que je n'étais pas en mesure de comprendre au début des années 80, ce sont les parties de guitare de Gilmour qui me transportaient.
Difficile de mettre une note. Il fut un temps où je lui aurais mis 5 sans problème. L'écoute des cinq derniers morceaux m'étant maintenant pénible, je ne peux aller au-delà de 4.
Un disque important...