Pour moi, le seul album de Maiden où les 5 gus sont à leur maximum. Dickinson n'aura jamais été aussi bon, les deux gratteux nous sortent des Soli ahurissants (DAVYYYY) et je pense que c'est surtout flagrant chez le père McBrain. Alors lui, je sais pas ce qu'il a fait sur cet album (à part s'acheter une double, je déconne pas, quand ça blast on dirait Vader époque De Profundis).
Quant à Harris, eh bien...c'est assez phénoménal. Même si ses performances sur l'éponyme (enfin, ça vaut que pour Phantom en fait), et sur Powerslave, je pense que c'est sur Somewhere in Time qu'il frappe le plus fort.
Quant au niveau compo, c'est aussi à mon sens le seul Maiden sans remplissage ni single chiant à la Can I Play With Madness. Chaque titre à sa petite particularité : l'éponyme est un titre semi épique absolument dément, Wasted Years, avec son intro reconaissable entre mille, Sea Of Madness et son magnifique refrain, Heaven Can Wait la grosse tuerie live (avec les "oooh ooh ooh" habituels), The Loneliness avec son refrain speed caractèristique, Stranger In A Strange Land très expérimental, Déjà-Vu qui blast bien et Alexander The Great qui bat (défonce ? explose ? marrave ?) toutes les chansons épiques de l'époque prolifique de Maiden (Number of The Beast à Seventh Son), Phantom of The Opera et Sign of The Cross restant encore un cran au-dessus.
Voilà, donc à mon sens le meilleur album de leur meilleure époque. On peut aussi préférer Powerslave pour son côté plus brut, mais bon, la qualité l'emporte sur l'accroche en ce qui me concerne. 5/5 (et disons 4.9/5 pour Powerslave)