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Moyenne établie
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21 commentaires notés [?]
Faith No More
The Real Thing
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le 23 Mars 2018 par LORDI2
Magnifique! 4/5 pour l'ensemble ! Un classique de la Fusion ! En toute franchise j'ai exploré l'ensemble de ce style. Je préfère nos Finlandais WALTARI ! WALTARI me provoque le grand frisson ! Avec FAITH NO MORE je sais que la musique est très bonne ! Mais WALTARI a ce côté ingénieux, inventif, source d'inspiration inépuisable ! FAITH NO MORE me procure de belles émotions ! Mais nos Finlandais de WALTARI peuvent aisément croiser le fer avec ce géant de la Fusion !
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le 19 Février 2016 par CLANSMAN57
Metal Fusion oui, ou un des premiers albums qui ose marier les genres sans donner un résultat vomitif (eh oui, 2010 est peut être la décennie des métissages en tous genres, mais ça existe depuis très longtemps).
"From Out Of Nowhere" est un tube en puissance, énergique, accrocheur, mythique etc... Une ouverture extraordinaire.
"Epic" ou comment mélanger gros riffs, parties guitaristiques extrêmement mélodiques, chant rappé, gros refrain et final mélancolique au piano avec brio...
"Surprise! You're Dead!" ou comment proposer plus de riffs Thrash accrocheurs que sur un album entier d'ANTHRAX avec un chant encore une fois rappé...
"The Real Thing" ou comment sonner quasi symphonique avec des claviers bien avant d'autres qui ont besoin d'un orchestre gargantuesque...
Couplets expérimentaux et hypnotiques sont de la partie, c'est planant.
"Woodpecker From Mars" ou MAIDEN qui serait soudainement pris d'une envie de faire plus puissant, avec un Steve Harris qui a des envies de Funk en faisant slapper sa basse comme jamais, le break est hallucinant de psychédélisme, le clavier est tenu par un extra terrestre.
La reprise de BLACK SABBATH est assez proche de l'originale, quoique un poil plus couillue... Et ça fait toujours plaisir d'entendre ce morceau d'anthologie.
"Edge Of The World" = exit le Metal et le Rock, le Groove omniprésent sur tout l'album reste et Roddy Bottum balance des notes jazzy accompagnées d'un Mike Patton crooner à souhait.
Bref, un groupe qui sait tout faire, en avance sur son temps et même encore aujourd'hui il lamine la "concurrence".
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le 20 Octobre 2012 par KINGKILLING
FAITH NO MORE m'a accompagné tout cet été, au fil des journées passées sur le transat avec une bonne bière fraîche et le soleil dans les yeux. "The Real Thing" a tourné un petit partout chez moi, c'était un peu mon ami secret. J'ai pleuré sur "Zombie Eaters", sauté sur "Epic", halluciné sur "Woodpecker From Mars", bandé sur "From Out Of Nowhere", hurlé sur "Surprise ! You're Dead !" bref que d'émotions diverses et variées.
"The Real Thing" est le seul album de FAITH NO MORE qui m'a fait cet effet là. Non pas que "Angel Dust", "King For A Day, "Fool For A Lifetime" et "Album Of The Year" ne m'ont pas plu, mais aucun n'atteint la perfection divine de cet album.
On ressent parfaitement la spontanéité, l'envie de faire exploser la baraque, le folie que dégage "The Real Thing". Il suffit d'écouter le premier titre pour se prendre une sacrée classe dans la gueule : "From Out Of Nowhere" rappelle les groupes de Post-Punk des années 80 avec ces putains de claviers kitsch, son riff simple mais efficace comme pas possible et bien sûr la voix exceptionnelle de Mike Patton. Ce dernier signe son premier effort avec FAITH NO MORE, on est bien loin de Chuck Mosely. Patton est capable de choses folles, donnant au plaisir une nuance d'émotion dans sa voix ("Zombie Eaters") ou un côté nasillard irrésistible ("Falling To Pieces", "The Morning After").
FAITH NO MORE mélange habilement les styles. Le Funk/Rap dégouline de partout avec une basse surpuissante, qui rappelle par moment "Flea" des RED HOT CHILI PEPPERS. Même sur les titres plus Metal, Bill Gould est omniprésent. Faut dire que c'est lui qui mène la barque sur le tubesque "Epic", un titre archi-connu avec ses phrasés Rap emmené par un Mike Patton en grande forme. Cette chanson est un petit chef d’œuvre à lui-seul (comme chaque titre de l'album, si on y regarde bien), les paroles sont facilement mémorisables et on se prend au jeu en hurlant les "What is it ? It's It !", la fin est superbe et magnifique avec le petit air de piano. Un classique du Rock ! C'est encore Gould qui emmène le monstrueux "The Morning After", un excellent titre qui développe une ambiance sombre (merci les claviers) et qui débouche sur un refrain explosif et assez inquiétant (et que dire du court riff de gratte !).
Le côté Metal est aussi présent que le jeu de Bill Gould. Chaque chanson revêt à un moment ou l'autre ce côté qui donne violence et bonheur à la fois. La reprise du célèbre "War Pigs" claque bien, FAITH NO MORE s'approprie parfaitement la chanson. Les coups de médiator sont terriblement Heavy et donne une forte envie d'headbanguer. "Surprise ! You're Dead" est un titre 100% Metal avec des riffs qui imposent le respect, le côté déstructuré est fort agréable. Jim Martin montre tout son talent, on assiste à une véritable orgie tandis que Patton crie comme un beau diable.
L'aspect funny présent sur "Introduce Yourself" est toujours présent, mais en proportion réduite. "Falling To Pieces" est limite drôle avec ses parties de chant, ses claviers encore une fois kitsch et son côté funky (écoutez donc le petit phrasé rappé et son refrain lancinant). Idem pour "Underwater Love" qui n'est pas dégueulasse du tout, les claviers font penser à un film de Tim Burton, c'est fort amusant ! La palme revient à "Edge Of The World" dans le registre décalé, c'est un peu le "Easy" de "The Real Thing". Cette dernière chanson donne l'impression d'être dans un luxueux bar, attendant au bar avec un martini à la main, une jolie demoiselle qui viendrait passer la nuit avec soi. C'est calme et relaxant. Quelle merveilleuse idée de finir sur "Edge Of The World "!
Tout n'est pas rose dans l'univers de FAITH NO MORE. Deux titres en particulier nous le rappellent : "Zombie Eaters" et "The Real Thing". Le titre éponyme est un immense plaisir de 8 minutes et 13 secondes. L'univers développé est noir et assez pessimiste, entre les passages Heavy/Rap et les breaks beaux et dépressifs, FAITH NO MORE frappe un grand coup. Mike Patton montre encore une fois son immense talent. Quant à "Zombie Eaters", c'est simple : voilà une des plus belles power-ballades écrites. Le thème à la guitare acoustique est beau comme un soleil couchant, les claviers renforcent cet aspect. Patton illumine la chanson en adoptant une voix touchante et intime. La seconde partie est terriblement Heavy, tout en gardant cet aspect où l'émotion et la beauté prônent. L’accélération est à pleurer de bonheur... que dire des riffs de Jim Martin et de la voix de Mike Patton ? Bah rien justement, on écoute et on bave de plaisir.
Il ne faut pas oublier le formidable instrumental qu'est "Woodpecker From Mars". Avec son air oriental et sa rapidité à toute épreuve (quel jeu martial ce Mike Bordin !), cette chanson s'impose comme un des poids lourd de "The Real Thing". Elle arrive même à créer une beauté indéchiffrable avec son break qui parait lointain, très lointain...
"The Real Thing" est un chef d’œuvre, n'ayons pas peur des mots allez ! Les cinq musiciens atteignent un degré de perfection ahurissant, chacun complète l'autre sans empiéter sur son terrain : Bordin et Gould forment une base rythmique ultra-solide, Roddy Bottum aux claviers apporte à chaque fois une touche de feeling indispensable, Jim Martin acère à merveille sa guitare en alternant les riffs monumentaux et les parties clean plus calmes et Mike Patton... bah faut-il encore dire que ce mec est un génie ?
FAITH NO MORE frappe très fort, et devient un des piliers de la Fusion. Un disque monumental, remplit de pépites que le temps ne fait pas disparaitre.
Chansons favorites : "From Out Of Nowhere", "Epic", "Zombie Eaters", "The Morning After", "Woodpecker From Mars" (en fait, elles sont toutes excellentes, très difficile de faire un choix).
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le 28 Juin 2011 par PATHOS
En 1989, j'ai été embarqué par cet album. On venait d'inventer le Metal du 21ème siècle et je l'écoutais en direct, sur l'auto-radio de ma voiture, plus de 10 ans avant l'échéance ! J'étais le roi du monde ! Quel coup de pied au cul par rapport au Hard classique qui sentait déjà un peu le rance : on est un, deux ans avant l'explosion du Grunge, et tels les dinosaures, les groupes de Hard US vont très bientôt être pulvérisés par une météorite qui va changer le monde, au grand dam de tous les "Marginal(s)" de la planète. Il en resterait un ou deux, dans les endroits les plus reculés du globe, dont un en Papouasie et un sur Nightfall (ouarf !).
Bref, 22 ans après, que reste-t-il de nos amours ? Pas grand chose. Je suis passé à autre chose depuis bien longtemps mais je viens de réécouter cet album. Ah, nostalgie ! Catastrophe ! La bande à Patton sonne aujourd'hui comme une vieille bande de ploucs rednecks qui recrachent tant bien que mal toutes les influences mal digérées de la sous-culture américaine White Thrash des années 80. Une horreur ! Et cette voix : inécoutable ! A oublier au plus vite et à remiser avec tous les autres WARRANT et PRETTY BOY FLOYD... finalement.
1/5 pour le côté nostalgique, mais, un conseil les jeunes : ne regrettez pas de ne pas avoir vécu cette époque. Le mauvais goût existait déjà.
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le 07 Mai 2011 par KANE
Un bordel ultra créatif : des riffs metal excellents, une bonne basse funky, des parties rappées bien fun, des mélodies tour à tour épiques, festives, mélancoliques voire carrément dépressives, du clavier un brin kitsch distillé avec soin et qui fait mouche à chaque fois, un chanteur qui semble s'amuser à tenter plein de trucs avec sa voix, des experimentations diverses au niveau des structures, des ambiances, des sonorités...
Un gigantesque fourre-tout, qui me file l'étrange sentiment que l'album a été réalisé uniquement pour mes oreilles, tant chaque détail est à sa place, tant tout paraît si évident et pourtant si génial. Même dans mes rêves les plus plaisants, je n'aurais pu imaginer l'enchaînement de morceaux tels que "The Real Thing" et "Underwater Love", tels que la triplette "From Out Of Nowhere", "Epic" (qui pour le coup porte son nom à la perfection) et "Falling To Pieces".
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