Évidemment, quand on lit une chronique intéressante car bien torchée, avec ce qu'il faut d'humour dedans, on a envie de se plonger dans l'objet de la dite chronique.
Or il apparaît ici, que la dite chronique s'avère être en fait bien plus intéressante que l'objet dont il est question.
Car qu'avons nous là en fin de compte?
Réponse: de la Variété.
On doit donc au pays du Soleil Levant, l'assimilation du Neo Metal dans l'univers de la Variété où comme son nom l'indique, on trouve de tout : Classique, Rock, Folk, Country, Jazz, Blues, Hip-Hop, Rap, etc.
On trouve de tout, certes mais le son lui ne bouge pas, ce qui contredit in fine le nom accolé au genre.
Au fond quelle est la différence entre ces adolescentes nippones et les girl bands qui ont envahi naguère les ondes avant de replonger dans l'anonymat ?
À part les grosses guitares qui s'empilent en soutien de la voix de Su, en quoi les intentions des producteurs de la chose sont-elles divergentes comparées à celles qui présidaient à la confection des albums de BRITNEY SPEARS et autres SPICE GIRLS ?
Désolé, je ne vois pas. On a même le droit au synthé tout pourri comme partout ailleurs dans la musique fabriquée à l'attention des radios commerciales.
Après tout LADY GAGA dit bien être une fan de Metal. BABYMETAL la prend au mot avec un produit établissant le lien entre cette musique extrême et celui de la société de consommation mainstream, laquelle lui va comme un gant puisque c'est cette dernière qui l'a engendré.
Peut-être qu'une de ces gamines finira par faire carrière, ou alors se feront-elles broyer par la "machine à rêves" comme la plupart de leurs aînées étant donné qu'il n'y a guère de place pour les états d'âme ici-bas.
En tout cas, ce sera sans moi.