Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
32 commentaires notés  
[?]



Rage Against The Machine
Rage Against The Machine
Page   1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 |

le 07 Mars 2014 par SNAKEPIT


Le seul bon album de RATM dans l'absolu. Une production sans faille, une grosse débauche d'énergie, une section rythmique en béton armé, un guitariste aussi inventif qu'inspiré, sans oublier le titre culte "Killing In The Name" qui a permis au groupe de se faire connaitre: tout y est sur cette galette.
Pas étonnant que ce disque ait mieux supporté le poids des ans que les 2 suivants qui sont nettement moins inspirés, moins efficaces. Toutefois, je ne mets pas la note maximale car l'ensemble est un peu trop monolithique et aurait gagné en diversité (j'aurais, par exemple, apprecié que l'accent Funky soit plus prépondérant.

Par contre, si on s'en tient à l'aspect extra-musical, on a le sentiment d'avoir affaire à des escrocs, des bonimenteurs. Je m'explique : les membres de RATM se sont toujours revendiqués comme étant des révolutionnaires anti-capitalistes, anti-système, mais c'est précisèment le système sur lequel ils conchient en public qui les a propulsés sur le devant de la scène mainstream. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils en ont bien profité. D'autre part, comment peut-on considérer RATM comme un groupe authentiquement anti-système alors que leurs titres n'ont jamais eu à subir la censure (ils passaient même souvent en boucle sur les radios dans les 90's), que MTV les a toujours accueillis à bras ouverts, sans oublier qu'on n'a jamais vu le groupe en conflit avec sa maison de disque ou émettre une quelconque critique vis-à-vis de l'industrie musicale ? De plus, je fais remarquer qu'on ne les entend pas concernant les conséquences désastreuses (la paupérisation grandissante, la hausse des prix, l'augmentation du chômage dans de nombreux pays, en particulier) de la crise économique qui a ébranlé la planète en 2008. On ne les a jamais entendus s'insurger contre le fanatisme religieux dans ses formes les plus radicales et mortifères ou encore contre le pouvoir des différentes mafias dans le monde. Je constate aussi que ce qui se passe actuellement au Venezuela, en Ukraine, au sein de l'Union Européenne (dirigée par des technocrates même pas élus démocratiquement) ne semble pas les émouvoir outre mesure. Non, nos 4 lascars n'ont rien trouvé de mieux à faire que ressortir en single en 2009 leur vieux tube "Killing In The Name" afin de battre dans les charts britanniques un candidat issu d'une insignifiante émission de télé-réalité. Bref, soyons sérieux 2 minutes : si RATM était vraiment un groupe rebelle et dangereux, les magazines musicaux les plus importants ne les auraient pas autant encensés, et encore moins fait apparaître quelquefois en couverture, ils auraient rencontré de réelles difficultés pour convaincre des promoteurs de les faire tourner et auraient été fliqués, emmerdés par le FBI pendant leurs tournées. Tout compte fait, RATM me donne l'impression d'avoir été l' idiot utile de l'industrie musicale, le Mélenchon du Metal US. Pour l'anecdote, j'ai déjà eu l'occasion de voir RATM en live (à l'Elysée-Montmartre en 1993) et je peux vous assurer qu'au concert, je n'ai pas vu une seule personne issue du milieu ouvrier ou prolétaire. Par contre, il y avait une ribambelle de bobos et autres fils à papa présents...

Malgré tout, RATM tenait quand même la route sur scène et aura laissé en souvenir un bon premier album. Il est simplement regrettable que le groupe n'ait pas réussi à confirmer par la suite et qu'au final, il soit davantage connu pour sa posture politique que pour sa musique.

le 01 Mars 2013 par COOLMEN


Un album culte qui vaut largement un PANTERA de la meilleure époque. Je ne comprends pas trop les errements du groupe à la suite de sa carrière mais je ne rechignerais pas sur un concert de sa part dans ma patrie de Lille et son grand stade en compagnie d'autres groupes cultes.
RULESSS METAL !

le 29 Août 2012 par AZER


Après tout ce dont j'ai entendu sur ce groupe, je me suis dit qu'il serait bon d'y jeter un oreille. Ou deux. Ou trois. Ou je sais plus.
Et contrairement à la plupart des gens, la première fois que j'ai écouté le disque, je l'ai trouvé sympa, sans plus. Deux mois plus tard, je me dis : Tiens, je m'emmerde, je vais réécouter ce truc. Et la..
Wouaw ! La claque. La baffe. La bi***!
Ce disque est une pût**n de tuerie. Zach hurle ces textes comme un possédé, la batterie est lourde et Tom est impressionnant. On passe a des explosions de rage : BURN,BURN... sur "BombTrack" à des hors superbement menés ("Killing In The Name", "Bullet In The Head") et de magnifiques expérimentations rap métal (pas d'exemple particulier, tous les titres ont la patate).
Inutile de dire que "RATM" est le meilleur des albums de RAGE AGAINST THE MACHINE, ayant droit a du mitigé pour "Evil Empire" et du fort bon sur "Battle Of Los Angeles", mais rien qui n'atteigne le niveau d’excellence de cet opus.
Un must.

le 19 Janvier 2011 par LUDOVICO


En entendant les premières mesures de "Bombtrack" sur Wango Tango, j’ai tout de suite compris à qui et à quoi on avait affaire : au meilleur album pour les dix années à venir qui renvoie dos à dos anti-rocks et anti-raps et les expédient direct au fond du puits de la débilité.

La greffe est désormais au point. Plus qu’une juxtaposition de deux styles, il s’agit ici d’un mélange, d’une fusion parfaite. Je ne comprends pas comment une telle évidence, comment un tel album n’est pas né plus tôt.

Autre point essentiel, c’est certainement le groupe politisé qui a connu le plus de succès au niveau international. La force de ce groupe est sa conviction inébranlable et une énergie absolument sans faille. Le chant incantatoire fait de phrases répétées, assénées à l’auditeur, qui monte en puissance, couplé au son de guitare unique et au jeu débordant de technique produit par Morello, créé ce style inimitable et tant imité par d’autres par la suite.

Aucun point faible, aucune baisse de régime. Un album hallucinant de rage et de puissance. Dix titres en autant d’uppercuts que l’on reçoit de toute part, qui coupent le souffle et nous expédient définitivement dans les cordes à la fin de ce RAGE AGAINST THE MACHINE.

Quand le silence envahit la pièce la rage est toujours en moi.

Un des dix albums que j’emmènerai sur une île déserte sans l’ombre d’une hésitation pour pouvoir tendre le poing vers les cieux.

le 17 Octobre 2009 par KINGSTALKER


Qui n'a jamais entendu parler de ce disque?
Personne, j'en étais sûr. Cet album fut une des plus grandes révolutions de notre ère, personne n'avait jamais entendu un métissage aussi audacieux que celui-là. Du rap avec du métal, à l'époque, c'était carrément inconcevable tant ces deux genres étaient à l'opposé l'un de l'autre!

Et pourtant, en 1990 à Los Angeles, Tom Morello et Zack de la Rocha l'ont fait! Bien sûr, il y avait aussi Tim Commerford et Brad Wilk mais le tout s'articulait surtout autour des deux leaders cités précédemment!

RAGE AGAINST THE MACHINE était surtout un groupe qui faisait dans le politique...En effet, ils dénonçaient quasiment à tout va et ils avaient rarement tort!
Il suffit de voir la pochette pour comprendre qu'ils ont toujours été très impliqués... Un moine bouddhiste s'immole pour lutter contre le système dictatorial sud-vietnamien.
Autant dire que le message est clair... RATM ne fera pas dans la dentelle et va botter le cul aux USA et aux régimes dictatoriaux!


RATM est un album, en fin de compte, très expérimental. En dehors du fait que ce fut la première fois qu'un groupe osait mêler rap et métal. Tom Morello est réellement le Robert Fripp de la musique actuelle.
Le groupe nous dit bien qu'il n'y a pas une once de synthé et de claviers ici et on a vraiment du mal à y croire. Un réel travail a été effectué là-dessus et c'est un vrai plaisir pour quiconque s'y connaît en musique.

Outre un réel travail sur le son de la guitare, Zack de la Rocha s'est appliqué pour trouver les principaux problèmes américains et en faire de bonnes paroles! Les paroles sont vindicatives, hargneuses et carrément jouissives. Un vrai coup de pied aux couilles-soit disant propres-de l'Amérique.
Le chant (si on peut appeler ça, chant) est lui-aussi jusqu'au boutiste! Hurlements et cris en sont les principales composants!

Au fait, ne vous attendez pas à des paroles incompréhensibles avec tout le vocabulaire politique, rien de ça, beaucoup de fuck surtout!
Je tiens à prévenir pour ceux qui n'ont jamais écouté l'album et qui comprennent l'anglais.

En fait, c'est simple. 10 titres, 10 chefs d'oeuvre, faites le calcul!
De "Bombtrack" à "Freedom" que du bon, faites votre choix...
On peut élever néanmoins "Bombtrack" (et ses "burn" hallucinés), "Killing In The Name" (sa ligne de basse, son refrain jouissif et ses solos furieusement communicatifs surtout), "Know Your Enemy (qui a la palme d'avoir les meilleures paroles de l'album) et bien sûr l'expérimental et ultra-violent "Freedom"!

Voilà, ce qu'est le premier album de RAGE AGAINST THE MACHINE. Un concentré de haine en barre que tout le monde se doit d'avoir écouté au moins une fois!
Plus jamais le groupe n'atteindra un tel niveau de violence que ce soit sur le décevant mais correct "Evil Empire", sur l'expérimental (et génial) "Battle Of Los Angeles" ou encore sur le très bon "Renegades"!

Gargantuesque! Tout simplement.













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod