Recherche avancée       Liste groupes



Moyenne établie
sur la base de
9 commentaires notés  
[?]



Cathedral
Forest Of Equilibrium
Page  1 | 2 |

le 20 Mai 2021 par DJINN


Le début des années 90 a vu se développer aux États-Unis une scène Desert Rock au son saturé, faisant référence aux seventies et à divers psychotropes, dont KYUSS est sans doute la référence. Seventies, psychotropes, saturation et absence de tempi élevés ont popularisé la référence à BLACK SABBATH. Certains groupes proposeront une version plus extrême basée sur des morceaux à rallonge, comme SLEEP ou ELECTRIC FUNERAL, qui assume toujours à fond l'héritage BS, vu son nom.

CATHEDRAL, issu du milieu Punk anglais radicalisé en Grindcore, fait plus figure d'Ovni en Europe et sa légère antériorité lui confère une aura de pionnier certainement méritée. Pour autant, rapprocher les groupes de Stoner extrême US et l'étiquette Funeral Doom qu'on finira par donner aux groupes européens a une certaine pertinence. CATHEDRAL aussi assume cette influence seventies, fumette et BLACK SABBATH. On peut d'ailleurs classer leurs albums en deux types : les albums Doom Extrême comme ce "Forest Of Equilibrium", "Endtyme" ou le petit dernier "The Last Spire", et des albums plus roots comme les excellents "The Ethereal Mirror" (burné) ou "The Guessing Game" (psychédélique).

Mais il faut oser le constat : ce n'est pas du tout la même musique. Leur lien historique est évident, l'influence revendiquée, mais circonstancielle : BLACK SABBATH n'a jamais joué comme ça. Les fans purs et durs considèrent d'ailleurs que le vrai CATHEDRAL est celui de ce "Forest of Equilibrium", et dédaignent leurs albums seventies, parce qu'ils savent bien que c'est autre chose. Par la suite, des groupes comme CROWBAR ou NEUROSIS vont user de formules pas si éloignées mais se réclameront plutôt de la scène Hardcore US.

Après c'est une histoire de goûts. Je serais bien incapable de distinguer un bon d'un mauvais album de Funeral Doom, ni forcément distinguer les morceaux d'ailleurs. J'ai l'impression qu'on écoute du "son" comme disent les jeunes, une ambiance (que je trouve un peu pénible j'avoue). Je ne vois pas comment on peut se familiariser avec un "Ebony Tears" pour le chanter dans sa voiture ou en concert. Chaque écoute est une nouvelle découverte et pour cause : on n'a rien retenu. À choisir, je vais donc me repasser "The Guessing Game".

Note : 3, pour l'histoire.

le 25 Décembre 2015 par CLANSMAN57


La bande originale d'un film d'horreur qu'on ne pourrait pas réaliser, car il n'est certainement pas possible de mettre en images une telle débauche de noirceur et de "glauquerie".

Lee Dorian agonise comme personne et le rythme très lent, les riffs trèèèèès lourds, feront fuir les accrocs à la vitesse et à la belle mélodie.
Car oui, tout est excessivement laid sur ce disque, repoussant et pourtant tellement enivrant si l'on est de nature persévérante.

"Reaching Happiness, Touching Pain" termine ce chemin de croix en Apothéose, les flûtes me faisant penser à une petite fille innocente qui s'est perdue dans une forêt morbide ne laissant filtrer aucun rayon de soleil à travers les branches de ses arbres inquiétants qui sont en réalité une forteresse sans issue.

Un disque à faire passer le jour de ses funérailles, en intégralité, histoire d'emmerder bien correctement le peuple une toute dernière fois.

Chef d’œuvre.

le 10 Septembre 2013 par RIKKIT


Enorme album, énorme ambiance, énorme groupe.

le 25 Novembre 2009 par LUDOVICO


La première fois que j’ai écouté ce CD, j’ai été assez dérouté. J’avais l’impression d’entendre des 45T de BLACK SABBATH en 33T. J’ai eu beaucoup de mal à me faire au rythme très lent de cet album. Même la lecture des paroles devenait fastidieuse, car le chanteur, Lee Dorrian, décomposait tellement les mots en faisant traîner les syllabes que ceux-ci devenaient difficilement compréhensibles.

Mais aujourd’hui, j’ai totalement intégré cet album qui, au fil du temps, est devenu un classique du genre.

"Soul Sacrifice", un morceau court de 3 minutes, placé au milieu du disque est entouré, de part et d’autre, de six longs morceaux. Les trois premières plages subissent à mon sens de plein fouet la critique évoquée plus haut. Rythme très lent, chant décomposé et très peu de variations. Le groupe se cherche. Il est assez difficile de maintenir sa concentration et de ne pas laisser ses pensées divaguer en dehors de la musique, celle-ci devenant alors accompagnatrice de vos sentiments du moment. Et c’est à partir du court morceau "Soul Sacrifice" que l’album décolle vraiment car les trois titres suivants sont de pures merveilles du genre, qui bien que conservant toujours un rythme lent, possèdent beaucoup plus de variations que les plages précédentes. Mention spéciale, à ce titre, pour "A Funeral Request".

Avec ce disque, j’ai tout de suite compris que l’on tenait, à l’époque, un groupe très intéressant, tant par le style musical et l’identité sonore que par le visuel qui est très important, à mon sens, pour apprécier CATHEDRAL. Les pochettes si particulières de cette formation faisant penser à des peintures de Bosch, font partie intégrante de l’imaginaire du groupe et permettent d’appréhender leur musique. (C’est ce genre de concept que le téléchargement risque de détruire).

Cet album ne m’a pas immédiatement plu, mais inexplicablement, je l’ai écouté de nombreuses fois, et par la suite j’ai acheté régulièrement tous leurs CD.

le 17 Février 2008 par JOHANN


Grand album de doom en effet, superbe ambiance. Etonnant que le groupe ait décidé de faire de la musique fun et gogole après un tel album













1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod