Ce qui différencie ARCH des autres groupes Death, c'est sa balance parfaite entre la violence et le romantisme. Les guitares sur Rise of the Tyrant sont tranchantes, changent de tempo souvent, martèlent nos oreilles en nous faisant miroiter la promesse d'un soulèvement collectif contre les forces du mal. Et au milieu de cette pétarade musicale, où la batterie et la basse sont colossales, se trouve Angela, emprisonnée dans les fils barbelés, derrière les lignes ennemies, qui essaie de se sortir du marasme en hurlant sa fureur. Oui, ARCH est un groupe énorme qui fait pédaler l'imagination.
Titres qui tuent: The Last Enemy (quelle intro sauvage mes amis!) et la pièce-titre (elle fait frissonner de par ses paroles).
Un superbe ensemble de la trempe de Anthems, avec les mélodies de Doomsday. Alors oui, Powersylv, on a écouté le même disque.